vendredi 14 juillet 2017

Le Mont Renaud le 13 juillet 2017

   Comme pour une étape du tour de France en incursion en Suisse et malgré quelques abandons pour Crosey, nous étions 14 sur la ligne de départ à Bure.
   Très vite, 2 hommes de tête ont emmené le peloton, deux 'brinquins' (presque sourds et muets) ont avalé les km sans se retourner, ratant même une bifurcation importante et le peloton, dopé par Ginette avec ses barres chocolatées, ses nombreux ravitaillements et ses changement de braquet, médusé, désabusé, a tenu bon et n'a rien lâché. En fin de toute la journée, ils les a même 'grattés' :        Michel est venu soutenir sa Ginette et André bien seul s'est fait avalé par ses poursuivantes. Quelle intensité.

   La matinée fut occupée à traverser la campagne et ses champs de graines, Courtemaîche qui porte mal son nom, à bouffer du béton ou du bitume jusqu'aux Montcoverts avant de sortir les cartes et faire demi-tour. Mais avez-vous déjà pris le temps d'écouter les épis de blé chanter sous le soleil de midi ? et d'admirer les gueules de loup sauvages ?  Nous oui.
   A 13 heures, Montignez est encore loin, alors la pause se fera dans une clairière aménagée dans la forêt avant de changer radicalement de contrée.
Tout d'abord nous contemplons la chapelle Notre Dame des Réchennes, nous traversons Montignez, nous passons à proximité du camp de Kholanta où l'épreuve du jour est de ramasser au sécateur du rumex nuisible à cette région Bio, nous essayons les bancs du chalet La Voiranne, nous côtoyons quelques bornes frontières, avant de gagner enfin le mont Renaud. Sis à 509 m, 60 marches pour arriver à son sommet, il domine d'un côté les Vosges et la trouée de Belfort avec à nos pieds Boncourt et de l'autre le Jura et l'Ajoie dont Alexandre Voisard a dit : 'L'Ajoie est comme une main qui s'ouvre sous la pluie d'un seul baiser égaré. Elle joue avec les sortilèges des vergers qui se penchent vers les lucarnes pour distiller l'ivresse des légendes.' Que de beauté...
   Nous laissons derrière nous le mont et son chalet pour gagner la forêt enchantée et ses statues : personnages d'Astérix, de Tintin, de Blanche Neige... et nombreux animaux avant de gagner par le chemin des contrebandiers Boncourt, passer devant la stèle de Saint-Nicolas de Flue et nous ravitailler en eau auprès des agents des services municipaux. Nous restent à gravir 190 marches pour arriver au pied de la tour Milandre construite durant le XIIème siècle par les comtes de Montbéliard, 80 pour atteindre son sommet qui veille encore sur la ville et encore 30 pour gagner le chalet du Rond Bois où nous effectuerons une dernière pause, amplement méritée,  avant de penser à reprendre la route, nous arrêter un instant pour voir le traitement des feuilles de tabac cueillies dans la journée, grappiller encore quelques cerises noires juteuses à souhait et terminer notre étape, toujours tirés par nous 2 bourrins qui n'ont pas failli à leur engagement.
   Merci à eux et à Ginette qui a le mot de la fin : à marquer à l'encre rouge si prochaine fois il y a...
   Désolée étape riche en découvertes, je n'ai pu faire plus court !


Michèle.






















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.