vendredi 18 août 2017

La Poëta Raisse le 17 août 2017

     Malgré les déviations qui perdurent dans le Haut-Doubs, ce qui augmente largement le temps du trajet surtout lorsqu'un tracteur ouvre la route avec ses gyrophares sur plusieurs km, 18 randonneurs partent de bon matin pour gagner la Suisse et plus précisément Môtier point de ralliement du jour. Le programme est simple : la moitié du temps le matin ont monte, enfin on grimpe et l'autre moitié l'après-midi y a plus qu'a redescendre... n'est-ce pas Dédé et Michel ?
    Les gorges de la Poëta Raisse : tout d'abord le lit de la rivière n'est que cailloux moussus tout juste humides comme le sentier que l'on emprunte, puis on entend le murmure de l'eau que l'on aperçoit ici et là entre les rochers, la gadoue colle à nos godasses, enfin le bruissement des chutes nous réveille et c'est l'explosion, une succession de cascades, de ponts, de marches, quel spectacle à peine troublé par le cliquetis de nos bâtons où, malgré la fraîcheur du défilé, on sue à grosses gouttes.
    Finies les gorges, nous voilà dans les alpages sauvages avec ses troupeaux, ses chalets et leurs drapeaux, ses sapins, ses murets de pierres, ses gentianes et ses chardons et tout en haut le Chasseron, majestueux dans son écrin vert et bleu avec une vue à vous couper le souffle quelque peu masquée par une brume légère et c'est là sous le soleil, au milieu des rochers, face au lac de Neuchâtel et à la ville d’Yverdon-les-Bains que nous dévorerons nos casse-croûte.
    Déjà, il faut amorcer la descente, au début tout en douceur puis plus corsée surtout lors qu'à chaque balisage, cartes et GPS sont mis en concurrence pour trouver la bonne direction, pas évident de mettre tout ce petit monde plus ou moins 'branché' d'accord ! Enfin, une chose est sûre, Michel aura à manger ce soir, car contrairement à ce que l'on aurait pu penser ce n'est pas lui le brinquin du jour (parole de Ginette) et il y a même de la romance dans l'air.
   Au sortir de la forêt on débouche sur le Val de Travers et ses jolis villages, encore un effort, dans le lointain c'est le clocher de Motier et ses effluves d'absinthe qui déjà nous chatouillent les narines.
Merci à Dédé et Michel pour cette pittoresque escapade jurassienne en pays vaudois.

Michèle.
















































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