Le 'grand'
nous avait donné rendez-vous dans son village natal Les Fins, au pied de
l'église où il fût jadis sacristain. En bon berger, il a guidé ses 14 brebis à
travers les verts pâturages jusqu'au mont Vouillot à 1110 m, mais il a fallu
être patient pour atteindre la terre promise...
Via
l'arboretum du Calvaire, très vite nous avons pris de la hauteur pour admirer le
val de Morteau qui se réveille dans la fraîcheur matinale et par des chemins
détournés, atteint la roche Jeannin et son point de vue verdoyant sur les
méandres du Doubs.
'En avril ne
te découvre pas d'un fil', l'adage oh ! combien véridique, nous a fait écourter
la pose de midi : un feu de bois improvisé n'a pu remplacer le soleil qui
faisait défaut.
Monter après
manger, personne n'apprécie, sauf qu'aujourd'hui cela a eu le mérite de tous
nous réchauffer. Enfin le voilà, le mont Vouillot, le vent s'engouffre par la
fenêtre grande ouverte, les nuages dissimulent les Alpes mais nous contemplons
l'horizon jusqu'au creux du Vent enneigé.
Ne nous reste
plus qu'à redescendre par le sentier des Loquets, à flanc de coteau, coloré par
pervenches, anémones, violettes, Saint-Georges, monnaie du pape, sabots du bon
dieu (gesse printanière), compagnons rouges... déjà le clocher du village se
découpe entre les sapins.
Mais avant de
rentrer au bercail, Christian lâche ses ouailles, dans une boulangerie pour une
communion bien méritée, puis à la chocolaterie sans oublier la fromagerie. Péché
de gourmandise ! Non, dans le Haut-Doubs, on ne connaît pas.
Merci aux 2
«dudus» ou finois pour cette 2ème édition revue et corrigée avec succès.
Michèle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.