vendredi 26 octobre 2018

Bure le 25 octobre 2018

   Le 13 juillet 2017 souvenez-vous, les 14 participants menés par 2 'brinquins' avaient avalé pas moins de 27 km et Ginette avait eu le mot de la fin en disant : ' à marquer à l'encre rouge si prochaine fois il y a...' et malgré tout nous y revoilà à Bure ! quand on aime, on ne compte pas ! même que nous sommes 21 à prendre le départ à la suite de Michel abandonné par son coéquipier Dédé, allez savoir pourquoi ?
   Les Franches-Montagnes, les plaines de l'Ajoie, le Jura Suisse ou la Suisse Normande, c'est comme vous voulez, mais quelle belle région sublimée par le soleil et les couleurs de l'automne. Quel temps idyllique pour notre dernière randonnée à la journée dans une forêt dorée où l'on traîne les pieds dans les feuilles (je ne m'en lasse pas) où l'on écrase faines et glands (les sangliers ne nous en voudront pas), forêt qu'il nous faut quitter régulièrement pour des portions de route ou de béton, c'est tout de suite moins drôle, mais cela nous permet d'admirer en ligne de fond, la chaîne Vosges voire le début de la Forêt Noire.
   De Bure nous avons gagné Courtemaîche, mais que ce village porte mal son nom, tout en longueur je dirais plutôt Longuemèche ou pays de Blanche Neige, vu que les 7 nains sont présents partout dans les jardins.
Midi sonnant au clocher de la jolie église blanche du village, Michel, contrairement à l'an passé, nous fait bifurquer sur la droite et nous conduit jusqu'au chalet dissimulé dans une jolie clairière au dessus de Courtemaîche mais sur la commune de Basse-Allaine. Malgré le soleil, les boissons chaudes seront les bienvenues tout comme le pain d'épice maison de Ginette.
La fin du parcours se fera par le chemin de Damas : sentier de l'Ajoie profonde qui nous fait parler du damassinier, arbre sauvage qui selon la légende nous viendrait de Damas, importé par les croisés. Très présents aussi le long des sentiers aux abords des villages, les cognassiers étayés car encore très chargés en fruits et des pommiers ou des noyers déjà délestés de leurs fruits.
   Nous laissons sur notre gauche le village de Courchavon pour gagner sur les hauteurs l'important hameau de Mormont et son auberge Saint-Hubert, puis sur notre droite, la zone militaire (point de chars à l'horizon ce jour) avant de regagner Bure en le contournant pour éviter de remonter la route bétonnée comme l'an passé. Ouf, nous l'avons échappé belle ! Bravo Michel, tu as bien retenu la leçon et tu rentreras assez tôt pour passer une agréable soirée... tout comme chacun d'entre-nous.

   Avec un grand sourire, nous pouvons dire Merci à Ginette et Michel pour cette deuxième édition chez nos voisins suisses qui a tenu toutes ses promesses.























vendredi 19 octobre 2018

Les Ecorces le 18 octobre 2018

   Sur le parking de la MPT, chacun remonte son col : un soleil voilé et les premiers frimas d'automne nous accueillent, ça caille déjà dans la vallée, sûr ça va friser à plus de 900 m.
Sans plus tarder on remonte dans les voitures pour gagner le parking de l'église de Charquemont où nous attend Agnès, la montagnarde locale, notre guide du jour qui, tout de suite, va attraper un gros coup de chaud, problème : sachant que 30 places sont retenues au restaurant pour 13 h, que nous sommes 33 dans les starting-block, que 2 personnes supplémentaires vont nous rejoindre en fin de matinée alors qu'une autre nous quittera, le compte est vite fait ou mal fait c'est selon, faut se rendre à l'évidence, il y en a qui vont manger sur les chevaux de bois... solution : il n'y a pas que Ducros qui se décarcasse, Agnès va s'y employer toute la matinée et réussira à caser presque tout son petit monde dans une salle surchauffée, pleine à craquer, dans un brouhaha du diable !!!

   Halte là, faudrait voire à ne pas mettre la charrue avant les bœufs : le jeudi c'est rando.
Pas de souci, nous voilà partis pour descendre le village, avant d'entrer dans la forêt où les feuillus aux couleurs chaudes de l’automne offrent un contraste saisissant avec le vert profond des sapins et le bleu du ciel. Et incroyable mais vrai : nous avons dû éviter quelques flaques d'eau et des zones boueuses dans les sous-bois, mais nous avons pu aussi y traîner les pieds dans les feuilles mortes.
Par des pâturages verdoyants où paissent de nombreux troupeaux, nous gagnons le lieu-dit, le Crotot, puis sur notre droite, nous laissons au loin le village de Frambouhans pour rejoindre la grotte du Puits du Glaçon sur la commune des Fontenelles. 'L'eau ruisselant le long de la paroi rocheuse au dessus de la grotte, formait en hiver un glaçon qui persistait tout au long de l'année. Durant les siècles passés cette glace était exploitée à des fins thérapeutiques (coliques du miséréré ou appendicite). Cette pratique est restée en vigueur jusqu'en 1925'.
Aujourd'hui, de nombreux arbres ayant été abattus, les rayons du soleil réchauffent la grotte, ainsi ne subsiste qu'un peu d'humidité, nous serions tentés de dire :pas de glaçons, pas d'apéro. Mais c'est sans compter avec le guet-apens tendu par Agnès à quelques pas de là avec ses 2 complices Marie-Colette (sa soeur) et René (le nôtre) : en pleine forêt, au détour d'un chemin, une table dressée avec un joli bouquet champêtre, des douceurs maisons et la boisson qui va avec pour revigorer tout ce petit monde qui a bien du mal à se réchauffer, pourtant aux portes d'un nouveau lieu-dit dénommé Les Fourneaux. Que du bonheur !
   Ne reste plus qu'un petit km pour regagner Les Écorces et le restaurant de la gare avec son copieux menu spécial 'foire de Maîche.

Belle sortie dans le Haut-Doubs, où le mélange des plaisirs a ravi tout le monde même face à une bise qui nous défrise et grise tout autant que les agapes de la table. Merci à  Agnès pour sa générosité, son sourire, sa sérénité et sa ténacité qui, avec l'aide de ses 2 lutins, a pleinement rempli sa mission.
Michèle.