vendredi 19 octobre 2018

Les Ecorces le 18 octobre 2018

   Sur le parking de la MPT, chacun remonte son col : un soleil voilé et les premiers frimas d'automne nous accueillent, ça caille déjà dans la vallée, sûr ça va friser à plus de 900 m.
Sans plus tarder on remonte dans les voitures pour gagner le parking de l'église de Charquemont où nous attend Agnès, la montagnarde locale, notre guide du jour qui, tout de suite, va attraper un gros coup de chaud, problème : sachant que 30 places sont retenues au restaurant pour 13 h, que nous sommes 33 dans les starting-block, que 2 personnes supplémentaires vont nous rejoindre en fin de matinée alors qu'une autre nous quittera, le compte est vite fait ou mal fait c'est selon, faut se rendre à l'évidence, il y en a qui vont manger sur les chevaux de bois... solution : il n'y a pas que Ducros qui se décarcasse, Agnès va s'y employer toute la matinée et réussira à caser presque tout son petit monde dans une salle surchauffée, pleine à craquer, dans un brouhaha du diable !!!

   Halte là, faudrait voire à ne pas mettre la charrue avant les bœufs : le jeudi c'est rando.
Pas de souci, nous voilà partis pour descendre le village, avant d'entrer dans la forêt où les feuillus aux couleurs chaudes de l’automne offrent un contraste saisissant avec le vert profond des sapins et le bleu du ciel. Et incroyable mais vrai : nous avons dû éviter quelques flaques d'eau et des zones boueuses dans les sous-bois, mais nous avons pu aussi y traîner les pieds dans les feuilles mortes.
Par des pâturages verdoyants où paissent de nombreux troupeaux, nous gagnons le lieu-dit, le Crotot, puis sur notre droite, nous laissons au loin le village de Frambouhans pour rejoindre la grotte du Puits du Glaçon sur la commune des Fontenelles. 'L'eau ruisselant le long de la paroi rocheuse au dessus de la grotte, formait en hiver un glaçon qui persistait tout au long de l'année. Durant les siècles passés cette glace était exploitée à des fins thérapeutiques (coliques du miséréré ou appendicite). Cette pratique est restée en vigueur jusqu'en 1925'.
Aujourd'hui, de nombreux arbres ayant été abattus, les rayons du soleil réchauffent la grotte, ainsi ne subsiste qu'un peu d'humidité, nous serions tentés de dire :pas de glaçons, pas d'apéro. Mais c'est sans compter avec le guet-apens tendu par Agnès à quelques pas de là avec ses 2 complices Marie-Colette (sa soeur) et René (le nôtre) : en pleine forêt, au détour d'un chemin, une table dressée avec un joli bouquet champêtre, des douceurs maisons et la boisson qui va avec pour revigorer tout ce petit monde qui a bien du mal à se réchauffer, pourtant aux portes d'un nouveau lieu-dit dénommé Les Fourneaux. Que du bonheur !
   Ne reste plus qu'un petit km pour regagner Les Écorces et le restaurant de la gare avec son copieux menu spécial 'foire de Maîche.

Belle sortie dans le Haut-Doubs, où le mélange des plaisirs a ravi tout le monde même face à une bise qui nous défrise et grise tout autant que les agapes de la table. Merci à  Agnès pour sa générosité, son sourire, sa sérénité et sa ténacité qui, avec l'aide de ses 2 lutins, a pleinement rempli sa mission.
Michèle.

























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