Soulce-Cerney le 8 août 2019

  La pluie d'hier a fait chuter la température, il fait 15 degrés à notre arrivée à Soulce-Cernay, parking à gauche après le pont. Alain a prévenu les 25 randonneurs (dont 2 jeunes vacanciers), il y a 700 m de dénivelé et ça monte tout le matin comme la brume matinale qui peine à se disperser en cherchant à atteindre les hauteurs.

  D'abord par la route pour gagner le Sapois, puis par une sente détrempée et enherbée à travers une forêt de sapins d'où nous apercevrons l'aiguille du Sapois avant d'atteindre un point de vue sur les lieux-dits 'la caserne' et 'le poil de chien', puis nous laisserons Chamesol sur notre gauche pour grimper dans une pâture ensoleillée où chacun mouillera le maillot, et encore une forêt plus feuillue, par un chemin encombrés de branchages, allons-nous monter jusqu'au ciel ?

  Pour aujourd'hui, nous nous contenterons de la ligne de crête humide et glissante que nous longerons avant de faire une halte au cairn signalant le 'trou de la chouette' et de poursuivre en direction du sentier historique des bornes de la principauté de Montbéliard. Dès lors nous aurons tantôt le pied en France, tantôt en Suisse et c'est en lisière du bois, dans une clairière qui serait couverte de jeannettes si nous étions au printemps, sur le commune de Damvant (Jura Suisse) que nous poserons nos sacs à dos pour nous restaurer.

  En reprenant par le chemin des douaniers, nous passerons devant la borne n°1 mais 452 pour les douanes, la plus haute en altitude 720m, nous traverserons une pâture où broutent 1 dizaine de chevaux (vous pouvez faire 1 vœu) avant d'amorcer les montagnes russes dans la forêt en vue de terminer notre dénivelé, passer devant la borne 465 à Noirecombe (altitude 625 m) et poursuivre par une descente interminable sous une chaleur étouffante, nous entendrons une petite voix 'ça glisse chef' mais pas de chute, en direction des ruines du château de Montjoie, où une pause s'impose pour reprendre nos esprits, (encore visible une partie du donjon et des vestiges de murs), de sa chapelle, de son village que nous traverserons pour entamer la dernière partie de notre parcours le long des berges du Doubs.

Sans aucun doute la plus agréable, aérée, ombragée, verdoyante, on respire enfin, les filles flânent en profitant du paysage, grappillent de belles mûres bien noires, profitent de la sérénité qui y règne tout comme les pêcheurs qui taquinent la truite, mais les garçons semblent avoir le diable aux trousses et avancent à un rythme d'enfer. Une pause au barrage de Grosbois va les freiner mais pas les ralentir malgré un thermomètre qui affiche plus de 30° !

  Merci à Marie-Claude et Alain pour cette sortie en forêt franco suisse, jalonnée de bornes frontières, patrimoine historique et culturel de notre région que nous avons toujours plaisir à redécouvrir et, avec 2 jours d'avance, bon anniversaire à Francine et Dédé.

Michèle.

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