mardi 24 septembre 2019

Séjour de Randonnées à Kerjouanno du 8 au 15 septembre 2019

Arzon – Saint Gildas de Rhuys

Première journée dans le golfe du Morbihan, à 9h du matin ciel bas, fait frais, les 36 randonneurs franc-comtois sont tout de suite dans le bain avec une météo bretonne qui s'annonce capricieuse.
Deux groupes de 18, égalité parfaite et même plus que parfaite pour le groupe 1 qui compte 9 hommes et 9 femmes au départ à pied de la résidence de Kerjouanno, par l'intérieur des terres en direction de Port Navalo via Arzon. Les maisons typiques aux toits d'ardoises, aux volets bleus, aux jardins fleuris d'hortensias et d'agapanthes et aux barrières couvertes soit de passiflore à la fleur exceptionnelle (ou fleur de la passion) dont nous goûterons le fruit orange aux grains semblables à ceux de la grenade, de jasmin, même de mimosa et de chèvrefeuille très odorants ou autres variétés inconnues qui n'apprécieraient sûrement pas notre climat, nous font oublier quelque peu le macadam. Arrivés au moulin à marée de Pen Castel, producteur de farine jusqu'en 1921, il abrite actuellement un musée, nous reconnaîtrons nos 18 autres compères qui s'en vont déjà dans la direction opposée. Premier aperçu sur le golfe, à marée basse, ça manque d'eau et de couleurs et il s'en dégage une odeur très particulière !
A midi, les 2 groupes seront logés à la même enseigne, à savoir chercher un arbre pour s'abriter du crachin le temps d'avaler les casse-croûte. Comme diraient les bretons : rien à cirer.
De Saint Gildas de Rhuys, nous gagnons la pointe du Grand Mont qui s'ouvre sur l'océan où l'on devine au large la presqu’île de Quiberon.
Nous descendons par un étroit chemin côtier délimité par des haies d'arbustes épineux pour terminer par 6 km de plage. L'océan est agité, la marée montante, le sable instable, une vraie galère sauf à respirer à plein poumons l'air iodé marin. Harassés, nous sommes soulagés d'arriver à bon port à 15 h 30, suivis de près par les 18 autres qui ont fait une balade de santé.
La boisson du jour, la BZH : Bretagne Zone Humide.
A noter soirée bretonne : soupe de poisson, galettes et crêpes, et far aux pruneaux sans oublier les danses traditionnelles, on enroule et on déroule... à se tordre de rire.
Michèle



Brillac-Pen Castel


Au départ de Brillac, nous décidons de commencer par l'intérieur des terres pour terminer par le côtier, bien plus joli, enfin si le temps se lève ? et si l'on peut parler de départ ! Ce matin, c'est un peu comme un moteur qui a du mal à démarrer à froid : Louis fait les premiers mètres sans son sac à dos, Bernadette se tord la cheville sur le bas-côté, Brigitte est frôlée par un rétroviseur, heureusement rien de grave pour toutes les 2 et pour finir nous nous apercevons que nous avons pris le chemin à contresens, alors retour sur nos pas.
Marre des terres, chemin faisant, nous votons pour zapper la dernière boucle en effectuant tout simplement un aller-retour par le côtier jusqu'au moulin de Pen Castel découvert hier et nous mangerons assis sur des barques, les pieds dans le sable, avec le chant des oiseaux, face au golfe avec le soleil. Que rêver de mieux ? Si il y a : ne nous reste plus que du côtier, avec quelques escaliers cependant, pour regagner nos voitures. On découvre les paysages sous une autre lumière, on se régale, on emmagasine sans se lasser et le long de l'anse du Logeo, parc à huîtres géant, la tentation est trop forte, nous allons les déguster là nos premières huîtres fraîchement récoltées, un délice avec un bon petit muscadet. Le retour se fera dans la bonne humeur pour les 17 randonneurs aux alentours de 17 h 30.
La boisson du jour, toujours la BZH mais Bretagne Zone Heureuse.
A noter : au repas du soir, un dessert très gourmand avec fontaine de chocolat et sucreries, un coucher de soleil magnifique avec un ciel tout rouge.
Michèle



Sarzeau – Le golfe
9 h départ pour Sarzeau centre, nous avons gonflé les rangs aujourd'hui nous sommes 20 pour gagner depuis le centre de la ville, par les terres, la pointe de Duer (où les voitures auraient dû être stationnées) encore par marée basse, puis un peu de côtier, puis un sentier très ombragé, bordé d'un grand mur sur la droite, immense propriété du château de Truscat dissimulé par des arbres majestueux. Viendra ensuite le château de Néret, joli manoir que nous admirerons dans son écrin, les grandes portes étant momentanément ouvertes. De là nous gagnons Bénance, le soleil ayant fait son apparition nous en profiterons pour faire une séance improvisée de photos : le mont St Michel (ils sont 3), le mont sans Michel (beaucoup plus nombreux), les filles (cherchez l’intrus), les garçons (manque le petit malin qui était avec les filles). Ça suffit les stars, si nous trouvions des huîtres ? Zut midi passé, malgré les écriteaux, y a pas moyen de réitérer notre dégustation d'hier et faute de grives on mange des merles,vous l'avez compris on va se contenter des casse-croûte.
Rassasiés, nous repartons pour la pointe de Bénance, et là malheur de malheur, nous aurions pu les déguster ces huîtres fraîchement pêchées. Rien ne sert de courir, il faut partir à point...
Nous laisserons le côtier et ses pins magnifiques pour reprendre un chemin bordé d'épineux dont des mûriers qui compléteront notre dessert. Et devinez, j'ai perdu quoi aujourd'hui, ? non pas mes lunettes mais mon foulard resté accroché justement aux mûriers, ah la gourmandise !
Mais, on n'est pas un peu perdu ? on n'est pas déjà passé par là ? on ne va pas encore faire des km en plus ? si, si alors face au château de Néret, nous bifurquons à angle droit pour regagner Sarzeau avec un point de vue dégagé sur les côtes découpées du golfe au-delà des arbres. Le soleil a disparu, le vent l'a remplacé, fait friquet, pas fâchés de rentrer.
La boisson du jour : le chouchen aussi appelé hydromel breton pour nous réchauffer.
A noter : menu franc-comtois avec un délicieux jambon à l'os dont les restes agrémenteront nos casse-croûte vendredi.
Michèle.




L’île aux Moines

Tout le monde s'est levé un peu plus tôt ce matin pour rejoindre l'embarcadère de Port Blanc à environ 1 h de voiture. Personne ne manque à l'appel mais à notre arrivée, le brouillard qui plane sur l'eau limite la visibilité. On croise les doigts pour qu'il se dissipe au plus vite.
On nous avait dit : 5 min de traversée, mais alors là tout le monde a été bluffé, pas le temps d'essuyer les sièges trempés de la rosée du matin, de faire une photo, de plaisanter ou de chercher les gilets de sauvetage que déjà nous accostions sur l'île.
A peine débarqués, 15 randonneurs démarrent sans attendre pour le tour entier de l’île jusqu'à la pointe de Brannec et les 21 autres leur emboîtent le pas plus calmement. Le matin, le sentier escarpé, humide avec des pierres et des racines apparentes, demande beaucoup d'attention et ralentit notre allure d'autant plus que la brume tarde à se lever. On devine à peine la séparation avec le continent. De grands pins et cyprès enjolivent les petites criques qui font face à la côte très dentelée du golfe. Au sortir de cette végétation très dense, nous arrivons sur un plateau fleuri essentiellement de bruyères où trône le dolmen de Penhap et où le soleil perce enfin les nuages. C'est là que nous traversons l'île pour longer l'autre versant moins boisé, on retrouve les épineux, des lauriers et des fougères. Le golfe se dévoile un peu plus à nos yeux émerveillés. Nous en profiterons pour dévorer nos casse-croûte face à un parc à huîtres géant qui étincelle à quelques pas seulement.
Il est 13 h 30, le bateau est prévu à 17 h 30, restent 4 h pour parcourir 8 km, ça devrait le faire, non ?
A la pointe de Brouel, 8 randonneurs vont gagner le port Miquel, très joli village pour aller jusqu'à la point du Trec'h avant de traverser le village du même nom et retrouver l'embarcadère.
C'est là aussi que le groupe 1 croisera le restant du groupe 2 et le doublera, ce dernier ayant finalement opté pour rentrer par le chemin le plus court. Ainsi, bien avant l'heure, tout le monde est rendu à bon port et en profite pour se désaltérer, à l'abri des parasols, face au ballet incessant des bateaux. Renseignement pris, nous pouvons embarquer avec 1/2 h d'avance et c'est appréciable vu la route qu'il nous reste à faire.
La boisson du jour : le muscadet, vous me direz et pourquoi ? Il s'impose d'office avec les plateaux de fruits de mer qui vont nous être servis.
Michèle


Relâche ou Suscino ou Sarzeau

Les 15 randonneurs du groupe 1 partiront de la résidence par la plage et feront du côtier jusqu'à Suscino. Galère du jour : le parking, le matin pour en trouver un, le soir macadam et soleil pour regagner les voitures.

Les 10 randonneurs du groupe 2 reprendront une partie de la rando sur Sarzeau pour éviter un copier coller avec le début de semaine, il feront de même demain via Brillac.

Pour les autres c'est relâche. Brigitte Gaby et moi-même, nous partirons de la résidence par le côtier pour gagner le Petit Mont et son tumulus, puis le port de Crouesty et enfin Port Navalo, son marché, sa capitainerie, son phare pour nous en revenir par le côtier dit du Petit Mousse, à nouveau le port de Crouesty et retour à la résidence par sentier à l'intérieur des terres en milieu d'après-midi. Nous aurons ainsi fait un grand huit de près de 12 km. Avec un si beau soleil nous terminerons la journée à la piscine. D'autres, plus courageux, iront même jusqu'à se baigner dans l'océan Atlantique.
Michèle.




Arzon – Port navalo

Pour la dernière, on enroule et on déroule : on cherche un parking avec de mauvaises coordonnées GPS, finalement quand on le trouve, il est payant, alors on repart, heureusement Michel qui a déjà exploré le coin nous en indique un entre la pointe de la Palisse et la pointe de Kerners.
Aujourd'hui tu pointes ou tu tires ?
Parking décalé, départ de rando recalculé, les 13 randonneurs commencent donc par la pointe de Kerners qui aurait du être la dernière pour gagner l'intérieur des terres via Arzon. Comme Brigitte et moi-même connaissons ce tronçon reconnu hier nous allons prendre la relève sur les GPS et soulager quelque peu Alain, du port de Crouesty, via Port Navalo, jusqu'à la pointe de Bilgroix où nous mangerons. Le ciel est bleu, l'eau d'un bleu plus soutenu, le soleil éclatant, les voiliers blancs nous offrent un spectacle grandiose voguant à l'intérieur du golfe en se glissant entre les nombreuses îles dont celles plus réputées de Gravinis et son tumulus et Lannic et ses cairns que nous apercevons sans peine depuis le rivage. Et écoutez, je suis sûre que vous les entendez encore : les mouettes rieuses, les goélands argentés ou les plus gracieuses aigrettes blanches friandes d'huîtres. Que du bonheur !
Le chemin côtier praticable par marée basse au lieu du GR, nous mènera par les plages, le long d'un parc à huîtres, jusqu'à la pointe de Penbert et juste après être passé devant notre deuxième dolmen dénommé le Grand Niol, nous nous égarerons un peu dans la nature ce qui nous permettra de voir des champs de blé noir ou sarrasin sans perdre de vue le ballet incessant des bateaux, un régal pour les yeux pour terminer par la pointe de la Palisse qui nous ramène rapidement au parking.
De l'avis de tous la plus belle rando, il y a le ciel le soleil et la mer... une vraie carte postale dédicacée personnellement à notre intention par les organisateurs. MERCI
Encore quelques courageux pour plonger dans l'océan, et soirée moules frites avec un petit lambig (eau de vie de cidre) pour mieux dormir.
Finalement vous l'aurez compris en Bretagne pour randonner c'est redondant : on commence par l'intérieur des terres très fleuri pour terminer par le côtier camaïeu de bleus. Il n'y a pas beaucoup de dénivelé mais qu'est-ce qu'on fait comme kilomètres et on s'arrange pour manger un maximum de fruits de mer en sirotant une boisson locale.
Une semaine ça passe toujours trop vite, c'est agréable de découvrir une nouvelle région comme de rentrer chez soi en rêvant déjà au séjour prochain... Et n'oubliez pas : on se tient par le petit doigt, on démarre toujours du pied gauche et on enroule et on déroule...
Michèle.



La véritable origine des assiettes de Christine

  Le dimanche de notre arrivée dans le golfe du Morbihan, en fin d'après-midi, à plusieurs nous nous sommes rendus à la place en bordure de l'océan Atlantique. Christine allait en partir mais René était toujours au bord de l'eau à ramasser des coquillages.   Elle m'a dit « tu ne peux pas aller le chercher ? il en a déjà plein les poches ! »
  Voilà pourquoi dès le lendemain, à la vue d'un joli petit crabe tout doré une idée a germé dans ma tête, j'allais titiller un peu Christine et apporter de l'eau au moulin de notre cher René.
  Ma première assiette était composé de ce joli petit crabe et de divers coquillages (zut je ne l'ai pas prise en photo), je l'ai déposée secrètement à la place de   Christine pendant qu'elle était au buffet. Sa réaction : ah non René ! Elle a vite compris que ce n'était pas lui, mais qui ???
  Le mardi, prise au jeu, j'ai décidé de continuer, ma deuxième assiette était composée de 2 crabes, de cailloux et de coquillages, j'agis de même au restaurant mais alors là, Christine très vénère n'a pas du tout apprécié d'autant plus qu'elle en ignorait la provenance.
  Le mercredi, j'ai donc changé d'optique, chaque randonneur a déposé dans mon sac 1 fleur, 1 brindille, 1 plume... avec lesquels j'ai composé une assiette fleurie. Christine l'a accueilli avec le sourire et tout le personnel a pu l'admirer mais le mystère demeurait entier !!!
  Le jeudi à l’île aux Moines, j'étais dans le groupe balade avec Christine et René, cela ne m'a point empêché de collecter tout le long du chemin, morceaux d'ardoise, brins de bruyère et autres petites fleurs pour une nouvelle assiette très colorée. Suite à 1 changement de place le mystère a été éventé, Christine comme soulagée a pleinement apprécié.
  Le vendredi, jour de relâche pour moi, je n'allais pas abandonner pour autant, avec des algues sèches, des plumes, quelques coquillages j'ai composé une assiette tout en noir et blanc. Encore une, son regard était pour moi une récompense.
  Pour terminer la semaine, il me fallait trouver une idée originale, aussi sur un lit de sable, j'ai écrit avec des coquillages dont des solens (ou couteaux de plage) et des fleurs, le mot FIN
Fin de mes 'bêtises' et Fin d'une si belle semaine dans le golfe du Morbihan.
Michèle












Et le comble de la petite histoire
La dernière assiette emballée
par des serveuses empressées
a voyagé bon gré mal gré
sous le siège passager
de Christine bien attentionné.
En Franche Comté, elle est rentrée
chez notre ami René
de coquillages, passionné !




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