Notre Dédé, premier arrivé à la MPT, s'interroge quant à la destination du jour : il demande à Jacqueline, puis à Michèle et enfin à Alain; vous l'aurez compris : mieux vaut s'adresser au bon Dieu qu'à ses saintes !
On nous avait promis de la gadoue jusqu'aux chevilles, c'était peu dire ! et fait miroiter une certaine galanterie, faudra interroger les 6 dames présentes !
Au départ de Moricemaison, 7 km après Saint-Hippolyte, nous étions 17 à nous attaquer illico presto à une grimpette endiablée à travers bois sans échauffement, pas bon du tout pour les diesels mais au moins pas le temps de prendre froid.
Si cet après-midi, comme par miracle, le soleil avait fait son apparition, la terre n'avait pas eu le temps d'éponger les trombes d'eau de la veille, aussi nous avons dû patauger dans des chemins détrempés, éviter l’embourbe-ment dans des pâtures gorgées d'eau et parer à toute glissade sur les bords de route enneigés à Valoreille.
Mais quel spectacle féerique que ce ciel bleu, cet horizon tout blanc et ces près verdoyants où déjà quelques pâquerettes semblent narguer l'hiver tout proche de même que ce chamois qui broute tranquillement à l'orée du bois, sans oublier la jolie fontaine rénovée, le bruit du ru et celui de sa cascade alimentés par les pluies diluviennes de ces jours derniers.
Il est où le bonheur ? Il est là, mais sans déconner il est où le balisage ? Déjà que nos godasses pèsent une tonne, que nous avons remis une épaisseur pour amorcer la descente, faudrait voir à nous remettre sur le bon chemin avant la nuit. Alain, à l'arrière du peloton, va y remédier sans plus tarder.
Marie-Claude, les galettes bretonnes, un reste de cet été ou un clin d’œil à la météo ?
Merci à vous deux pour cette boucle très agréable à travers un coin de campagne encore méconnu à refaire sans problème à la belle saison. Et... bon courage pour le décrottage des chaussures.
Michèle
Trace GPS
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