dimanche 28 mai 2017

Le lac de Moron et le Saut du Doubs le 25 mai 2017

 Guy nous raconte :

   Nous sommes 15 à descendre depuis le sentier au départ du parking du barrage pour rejoindre l'écluse afin de passer le long du Doubs côté Suisse. Déjà, surprise le niveau du Doubs est assez élevé  mais le passage côté Français se passe sans difficulté particulière. La vision du saut du Doubs confirme le niveau d'eau alimenté par les récentes pluies. Bonne ambiance pendant le repas tiré du sac. L’après midi afin  d'éviter la remontée des marches au pied du barrage  nous décidons de passer par le Châtelard . Le retour se passe avec quelques difficultés qui se termineront  malgré tout dans la bonne humeur en retrouvant la route du Pissoux descendant au parking du barrage.



















Le Chasseral le 25 mai 2017

   Depuis le Lomont, voire depuis nos balcons, le Chasseral, on le voit poindre son nez à l'horizon.
   Aujourd'hui, jeudi de l'Ascension,  qui dit mieux ? nous y montons.
15 montagnards sont au départ de Villeret (769m) prêts à en découdre avec la combe de Grède et sa pente raide : marches, roche abrupte, échelles, sentier rocailleux... Après une petite pause au Pré au Auges (1265m) il faut continuer entre les sapins et par les alpages pour enfin atteindre le sommet à 1606m avec son hôtel restaurant et son émetteur.
   Nos efforts seront largement récompensés par le paysage qui s'offre à nous : vue sur la vallée suisse et les lacs de Bienne, Neuchâtel et Morat et au dessus d'une légère brume se découpe la chaîne des Alpes avec en point de mire le Mont Blanc. Dans notre dos : le Jura, la Franche-Comté, l'Alsace jusqu'à la Forêt Noire, rivalisent de beauté avec une myriade d’éoliennes. A nous couper le peu de souffle qu'il nous reste ; aussi très vite nous nous approprions un banc de roche pour reprendre des forces en nous ravitaillant et en contemplant ce panorama qui se déroule à l'infini sans jamais nous rassasier.
Et là, à nos pieds, par la ligne de crête et les alpages, la reine de la journée, c'est la gentiane aux fleurs d'un bleu profond et velouté qui nous ensorcelle à tel point qu'à l'approche d'un névé, on ne peut résister à la tentation de se rouler dedans et d'y faire du ski sans bâtons !!!
   A cette altitude nous trouvons aussi des anémones blanches, des orchidées sauvages, des gentianes jaunes, même tout un champ de jonquilles mais pas de troupeaux d'animaux, ils sont encore en bas dans la vallée. Quant aux crocus blancs, pure utopie, faudra remonter la colline ou revenir l'année prochaine, n'est ce pas Dédé ? C'est un peu comme pour la marmotte d'une couleur bizarre que certains ont aperçue, elle devait sûrement emballer le chocolat avec du papier alu !!!
   Trêve de rigolade, ce fût une super rando, digne d'un séjour dans les Alpes avec une température idéale. 'Ces dames ont coiffés leurs plus beaux bibis'
Merci à notre Dédé régional, qui, malgré son stoïcisme légendaire, son caractère bien trempé et son expérience chevronnée des montagnes environnantes, a dû chausser ses lunettes et même sortir son plan à plusieurs reprises, en vue de nous ramener par des chemins détournés, à bon port avant la tombée de la nuit, et à Denis son binôme du jour.

Michèle