Valonne le 24 novembre 2022

 Le gars, il roule 'pépère' en passant par le col de Ferrière, il a le temps... la pendule de son automobile a 2mn d'avance ! N'empêche qu'ils sont 25 à se cailler en nous attendant dans la forêt de Fiautre, sur la commune de Valonne, au pied de la cabane de chasse et du site éolien du Lomont.

Aussi, dès notre arrivée le groupe s'ébranle à la suite d’Évelyne qui, un peu stressée pour sa première en temps que cheffe, en oublie même son sac à dos, et de partir à l'assaut de la montagne du Lomont par un large chemin à travers la forêt auréolée d'une palette de couleurs automnales. Un vrai régal si ce n'est le ciel gris et menaçant, mais nous avons une confiance aveugle en la météo qui n'annonce pas de pluie avant la fin d'après-midi.

Sur notre gauche, à travers les feuillages encore denses en cette fin novembre, nous apercevons le village de Valonne; nous continuons de grimper jusqu'à découvrir celui de Vyt-les-Belvoir avant  de sortir de la forêt et d'emprunter la route qui mène à l'émetteur hertzien, aux antennes satellites et relais que nous laisserons derrière nous ainsi que la ferme du Lomont. A notre arrivée sur la crête, le ciel s'est miraculeusement dégagé pour laisser place à un soleil timide qui nous accompagnera jusqu'à la tombée de la nuit. Yes, nous allons passer entre les gouttes.

Et nous voilà au départ du sentier de découverte du site éolien. Ce site s'étend sur la chaîne du Lomont, versant Sud , entre 730 et 820m et traverse sept communes. Ces géants d'acier et de technologie, au nombre de vingt, transforment la ressource vent, en énergie électrique 'propre' pour chauffer et éclairer de nombreux foyers.

Nous passerons au pied des 6 premières, sculptures majestueuses qui se découpent dans un ciel désormais bleu, dont les émissions sonores, soumises à réglementation, ne perturberont en rien nos conversations. Nous laisserons les suivantes s'éloigner petit à petit dès que nous amorcerons la descente sans oublier de nous arrêter aux points de vue qui s'ouvrent coté Sud sur le Chasseral, les Alpes Bernoises et la vallée de la Barbèche, et un peu plus loin, coté Nord sur le pays de Montbéliard et l'Alsace.

Le rythme est assez soutenu, aussi chemin faisant, les avez-vous vu sur le bord des sentiers, les quelques asters, érigerons, campanules, belladones... ? Sans aucun doute pour le botaniste et le mycologue qui traînent en queue de peloton, dissertant sur cette nature toute déboussolée, s'arrêtant même pour cueillir un bouquet de houx à ces dames.

Finalement, tout ce petit monde arrivera à la queue leu-leu au point de ralliement, impatient de découvrir la surprise promise par Évelyne. En fait, à l'intérieur de la cabane de chasse éclairée et chauffée, Jean-Pierre son mari nous attend avec quantité de mignardises, boissons chaudes et froides pour partager ensemble un moment de convivialité, à en oublier la nuit qui tombe. Eh, eh réveillez-vous, la sainte Catherine 'tout bois prend racine' c'est demain !

Un grand Merci à tous les deux, cette boucle en forêt fut un ravissement du début à la fin et bravo Évelyne, tu as assuré comme une cheffe.

 Michèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Bourguignon le 10 novembre 2022

Pour échapper à un 'jeudi noir' dans les transports, à 34 nous optons pour le covoiturage et  un 'jeudi vert' en répondant à l’appel lancé par Jacqueline sans souci d'une perturbation quelconque, quoique... il faut le dire vite.

Après la pluie torrentielle d'hier, quel bonheur de retrouver le soleil et de pouvoir s'ébattre dans la nature aux couleurs automnales, d'autant plus que l'an passé, à pareille époque Jacqueline avait dû annuler cette sortie justement à cause de la pluie.

Depuis beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, aussi j'vous fais pas dessin, le circuit il est un peu tombé dans les oubliettes, mais pas de souci, du parking au centre de Bourguignon, nous voilà partis pour gagner la forêt toute proche, grimper jusqu'au chemin de Warembourg, prendre à droite et descendre en direction de Mathay, faire une pause photo dans un cadre encore verdoyant embelli par un camaïeu de jaunes, mordorées...

Et c'est là que les choses se compliquent : Jacqueline se souvient bien qu'il faut prendre à gauche mais où ?, serait-ce ce sentier ?, elle consulte Marie-Thérèse qui avait fait la reconnaissance avec elle il y a belle lurette et déjà ici précisément, elles s'étaient trompées. Tout aussi indécises, elles décident cependant de continuer tranquillement sans bifurquer en attendant un second sentier qui se fait appeler Désiré, et qui ruine tous leurs espoirs puisque les premiers toits du village apparaissent à travers les feuillages.

Stop, consultation, échanges, tergiversations, rien n'y fait, pas moyen de mettre tout le monde d'accord. Il y a ceux qui veulent suivre la cheffe en retournant un bon kilomètre sur leurs pas pour continuer le circuit prévu et ceux qui veulent sortit de la forêt aux chemins détrempés où la fraîcheur commence à s'installer au fur et à mesure que le soleil décline à l'horizon, en vue de traverser le Doubs et de continuer sur l'autre berge plus ensoleillée.

Et vlan ! Incroyable mais vrai, le groupe se scinde en deux, à dix-sept nous suivons Jacqueline et laissons les autres poursuivre sous la houlette de son binôme Christian. Reste un autre dilemme, la pause gourmande, qui des deux a le gâteau ? Ouf vite résolu !chacun de nos accompagnateurs ayant réalisé le sien, personne ne sera lésé.

Rebroussant chemin, nous avons vite fait de retrouver le sentier délaissé qui nous mène en bordure de forêt tout en longeant une immense carrière jusqu'à son entrée avant d'emprunter la route qui la dessert jusqu'à proximité de la gare, avant de prendre à droite, replonger dans la forêt et  rentrer d'un bon pas en suivant la voie ferrée.

Au final, nous aurons parcouru un kilomètre de plus que l'autre groupe que nous retrouvons sur le parking. Il suffit de retrouver son covoiturage et tout est bien qui finit bien.

Merci à Jacqueline et Christian pour leur fair-play, leur écoute, leur souci de satisfaire tout le monde en se pliant en quatre, tout en se divisant en deux, sans oublier les deux gâteaux.

Ce fut une belle sortie où chacun eut plaisir à se retrouver pour papoter en peine nature.

Et  pour répondre à une de vos interrogations, voici un dicton : 'Lorsqu'en novembre, le feuillage se maintient sur les arbres, l'hiver sera long et rude'.

Michèle

 

 

 

 

 

Pays de Sancey le 03 novembre 2022

La fusion des 2 groupes de randonneurs de la MPT a lieu au parking de la maison des services de SANCEY.

C’est avec grand plaisir que Francine accueille les 22 marcheurs présents pour cette balade qu’elle organise dans le Val de Sancey.

Petite mise en jambe en montant le long de l’église St MARTIN du seizième siècle puis passage dans la forêt

Jusqu’à l’espace des nains.

Blanche Neige en avait 7 mais là il y en a une centaine tous différents. Au fait, pourriez-vous me les citer les 7 ?

Allez, je vous aide un peu : Timide……. J…… Non ce n’est pas Jovial ! Cherchez !

Passage obligé à la basilique Ste Jeanne-Antide THOURET fondatrice des sœurs de la charité, béatifiée par le pape Pie 11 en 1926.

Nous arrivons au village médiéval de Belvoir adossé à une colline, dominé par son château.

L’avez-vous remarqué ce curieux petit personnage sculpté dans la pierre ? Il se tient accroupi dans une position adoptée par tout humain une fois par jour….. ? Il soutient une montée d’escaliers qui accède à un grenier destiné à stocker les armes.

Avec le vent qui s’invite Francine modifie le programme. Il était prévu de monter à la chapelle Ste ANNE. Le ciel se fait menaçant, elle enlève 1,5 Km, choix qui s’avéra être le bon puisque une averse orageuse à l’arrivée vers les voitures nous rappellera que nous sommes bien en novembre.

Auparavant la descente par « la Vie aux Morts » nous permit de cueillir de grosses boules de neige à l’odeur anisée, champignons visibles de loin.

En cette fin de saison la nuit tombe vite donc pas de pot de l’amitié, simplement rendez-vous jeudi prochain avec Jacqueline pour une rando locale. Elle vous en dira plus la semaine prochaine.

Le GPS de Guy indique : 10,7 Km avec un dénivelé de 300 m.

Les remerciements iront à Francine pour cette belle balade et bien sûr à tous les participants pour leur présence.

Christian D