samedi 26 septembre 2020

Montécheroux le 24 septembre 2020

 Le CHASSERAL étant annulé à cause du mauvais temps annoncé, notre ami DENIS improvise une rando de remplacement. Le point de départ est le terrain de foot de MONTECHEROUX. Commune qui vit naitre et vivre deux célébrités mondialement connues : Georges CUVIER né à MONTBELIARD, orphelin très tôt, élevé par ses oncles et tantes qui habitaient MONTECHEROUX. Une plaque est fixée sur le mur de la maison ou il vécut au milieu du village.

A 100 m de là un mycologue de renommée qui posa les bases de la mycologie moderne: Lucien QUELET . Une plaque commémorative orne sa maison natale. Il est considéré comme étant l’un des deux pères de la mycologie avec le suédois FRIES. Il a nommé à lui seul plus de 400 espèces de champignons qui font encore référence à l’heure actuelle.

Une petite route descend jusqu’à la forêt puis un chemin nous mène au point de vue du Château de la Roche. A droite Saint HIPPOLYTE niché entre les 2 vallées du DOUBS et du DESSOUBRE.Sous nos pieds: SOULCE- CERNAY et son ancienne saunerie. Le petit sentier tortille et serpente au dessus des falaises. Les racines en relief font penser aux veines d’une main de centenaire...

Un deuxième point de vue domine les SAPOIS et le barrage de GROSBOIS, mais là, les choses se gâtent: 1, 2 puis 3 coups de tonnerre!! Est ce le Bon DIEU qui joue aux quilles comme on nous le disait étant gosse?? Ou tout simplement obéi t’il aux prières des humains qui implorent la pluie?? Les vestes imperméables sortent des sacs à dos. Après 7 à 8 minutes abrités sous les arbres, les sapins “dépurent”, oui je sais c’est pas bien français, allez demander à la Madeleine PROUST, elle saura vous l’expliquer... Il pleut comme vache qui pisse!  JESUS CHRIST marchait sur l’eau nous a t’on dit .... je peux vous dire que je marche DANS l’eau. Pour avoir oublié mes godasses de marche dans le coffre de ma voiture je me retrouve avec ma vieille paire de baskets usée, la semelle râpée comme une couenne de fromage passée trop près de la râpe.... A chaque pas l’eau ressort et gicle par le gros orteil !... Nous sommes en file indienne, on dirait une procession de moines en prière, encapuchonnés dans leur chasuble, la tête inclinée vers l’avant... En sortant du bois, çà s’éclaircit, la pluie cesse aussi rapidement qu’elle est apparue, la prière des moines est exaucée. Le groupe se reforme, encore quelques hectomètres sur la petite route de départ, le stade du F. C. M est en vue (Football Club Montécheroux) ou notre ami et randonneur  Bernard est président.  

DENIS, notre guide du jour distribue des chocolats, y’en a même des petits malins qui lui demandent ou il les a achetés pour qu’il repasse une deuxième fois....

A jeudi prochain 1° octobre aux PLAINS et GRANDS ESSARTS avec MICHELE ou à GLAY avec ANDRE. Bon vent d’ici là !

Christain D.




Les photos de Jean :












samedi 19 septembre 2020

Etangs de la Gruère - Saignelégier le 17 septembre 2020

 1 seule randonnée: les étangs de Gruère dans les Franches Montagnes en Suisse.

 Au départ, léger flottement dans l’horaire; 8h30 seulement 3 personnes au départ. Mais où sont les autres???? Finalement 8h45 14 randonneurs prêts au départ; seulement 14 Mais où sont les autres?????
 Panne de réveil, pas envie de marcher, trop de trajet, on ne saura pas. Au passage à Trévillers, nous prenons Agnès, ce qui fera 15 promeneurs , direction Saignelégier.  Le parking et ses sculptures de chevaux nous accueillent. Il fait un peu frais, à 1000 m d’altitude : normal. Départ par les pâturages plantés ça et là de majestueux sapins. Traversée d’une forêt où nous découvrons l’étang des Royes.  Pas beaucoup d’arbres malades, mais si en voilà, la scolyte a passé la frontière aussi. Jolie promenade parmi les vaches, les chevaux en liberté en passant par les Cerlatez. Pas de difficulté, tout le monde suit, il parait sans faire d’excès de vitesse. 12h nous voici en vue de l’étang:  magnifique. C’est l’heure de manger; les tables sont en plein soleil; on continue. Sens obligatoire pour le tour de l’étang (Covid) ;on mangera donc à l’ombre. Nous avons vu des vaches de toutes les couleur; des montbéliardes, des charolaises, des brunes en voici maintenant des jolies noires et blanches pas farouches, avec le taureau, impressionnant et de mauvaise humeur. Retour par la Randoline , encore parmi les chevaux, les vaches en liberté au son des clarines. Quelle jolie musique. Même  un cheval a une petite clochette; c’est peut-être un fugueur.
 Nous voilà rendus. Une quinzaine de Kms dans des paysages à couper le souffle par un temps merveilleux. Une journée comme on les aime.
Merci Jeanne et Agnès.
Odile


























vendredi 11 septembre 2020

Le lac Moron du barrage du Châtelot au saut du Doubs le 10 septembre 2020

 8 h 45, 25 ou 27 ou 29 randonneurs (je n’ai pas compté mais tout le monde est rentré, pas de perte)sont au départ dans la fraîcheur du matin.On accueille une nouvelle randonneuse Bernadette ; bienvenue à elle.

  Direction Le Pissoux. Mais c’est où Le Pissoux ???? Ça y est, j’ai trouvé juste en dessous du Barboux mais vraiment dessous . Descente vertigineuse, les freins chauffent.Je verrais bien une étape du Tour  “barrage du Châtelot – Le Barboux”,ça vaut bien les virages de l’Alpe d’Huez, mais bon la route est trop étroite.Et devinez, ça continue de descendre;je crois que personne n’a compté les marches tant on était occupé à regarder où on mettait nos pieds.Joli sentier le long du Doubs,mais ciel, encore un loup:il va falloir traverser la rivière.On est gâté, il n’y a pas beaucoup d’eau et on arrive en Suisse en passant le gué et en sautant sur des ronds à fleur d’eau sans se mouiller les pieds.Une victoire pour Christine et Jean: ce n’était pas leur tasse de thé.Nous cheminons sur le sentier du bord de la rivière tout en admirant le paysage, les hautes falaises,le Doubs toujours là au niveau bas qui découvre les rives caillouteuses. Nous voici au Saut du Doubs, qui ne saute plus, cause sécheresse. Notre hôtel nous attend avec bancs, tables, toilettes, le luxe quoi.Retour par le Saut du Doubs où des téméraires plongent ou sautent depuis les rochers dans ce qu’il reste de la cascade.Gonflés les plongeurs !!!!!

Dernier loup: les escaliers à remonter. Chacun grimpe à son rythme sans rechigner.Nous voici au parking.Il faut encore rejoindre le Barboux, heureusement on a les voitures.Des noms me reviennent en mémoire Ruelle de la truite et Cabane des Robins des Bois.On y est passé. Superbe rando. Merci Alain et Marie-Claude (pour ses meringues)

Odile