vendredi 24 juillet 2020

Marche de nuit à Ecot le 23 juillet 2020

  Finalement avec le dé-confinement, notre marche semi-nocturne est possible en mettant en place quelques principes de précaution pour la partie réjouissances et vu la météo estivale, nous aurions tort eu de nous priver de cette sortie très conviviale.
  Les 18 h sonnent au clocher et beaucoup de randonneurs le long du stade à Écot, mais pas de Michèle, la binôme de Christian, guides du jour (mauvaise lecture en diagonale du mail quant à l'heure de départ) ni de responsable en chef et de sa moitié (tombés dans les cocos jaunes). Ça s'interroge ? çà cherche des numéros de portable. 'Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage'. Très vite les retardataires pointent le bout de leur nez et la jolie colonie de vacances peut s'ébranler.
  A année peu ordinaire, c'est décidé, circuit modifié : départ à l'inverse des années précédentes, par les Montôts pour gagner le circuit de moto-cross de La Versenne, le traverser au milieu des pistes, emprunter par 2 fois le tunnel sous l'autoroute pour finalement arriver à Villars-sous-Ecot, entrée côté Colombier-Fontaine, tout longer le village jusqu'à sa sortie côté Pont de Roide avant de prendre sur la droite pour atteindre enfin la cabane de chasse.
  Les 26 marcheurs y sont accueillis comme chaque année par les responsables des glacières, de la logistique et par nos hôtes du jour. Pas de grandes tablées, pas de barbecues, mais des tables et des chaises disposées ici et là pour faciliter le mouvement et respecter une certaine distanciation sociale. Comme par magie, les tables se remplissent d'une multitude d'amuse-gueule maison et chacun de se composer une assiette selon ses envies, toutes plus appétissantes les unes que les autres et de faire honneur aux cuisinières et pâtissières, car même si les hommes ont mis quelque peu la main à la pâte de toutes ces réalisations salées et sucrées, la plus grande partie a été assurée par ces dames.
Le temps passe vite en bonne compagnie, le soleil a décliné derrière l'horizon, nous avons déjà remis une petite laine, l'obscurité s'installe aussi,  avec un brin d'herbe, je siffle le rassemblement.
  Pour le retour les frontales sont préconisées. Nous allons retraverser le village et le quitter par la route qui monte jusqu'au 'carré des fusillés', une page tristement historique du village que peu d'entre-nous connaissent : 'Le village avait abrité le maquis d’Écot décimé le 8 juillet. En guise de représailles, suite à un violent bombardement, les allemands pénètrent dans les caves où se sont réfugiés les habitants, rassemblent les 22 hommes valides. Pris en otages, après un jugement sommaire, ils seront fusillés à Montbéliard, le 19 septembre 1944.
  Puis, par la forêt, ne nous reste plus qu'à rejoindre le chemin des Montôts pour remonter jusqu'au village, plus carrossable que celui des chèvres emprunté habituellement, et regagner le stade sans oublier de jeter un coup d’œil derrière nous sur les lumières rouges des éoliennes puis, un peu plus haut sur notre gauche sur les lumières de la ville de tout le pays de Montbéliard.
  Merci à la MPT pour l'apéritif offert, à toutes ces petites mains qui ont contribué à la bonne marche de cette sortie sans oublier l'anecdote du jour : une quiche aux petits légumes bien abritée dans un sac isotherme, soigneusement prise en charge par René avait trouvé sa place sur un banc entre deux glacières. A son arrivée au chalet, Jean quelque peu fatigué par les 6 km parcourus, s'est assis sur le banc, moelleux à souhait, entre les 2 glacières !!! débarrassée de son précieux emballage, la quiche quelque peu aplatie, a remporté un vif succès. Qui l'eut cru ?
Michèle













vendredi 17 juillet 2020

La Violette le 16 juillet 2020

  Mi-juillet avec un temps de Toussaint : ciel bas et gris, il faut diviser la température par 2, à peine 15 degrés et doubler les épaisseurs pour retrouver Agnès qui nous attend patiemment au pied de l'église érigée en 1861 au lieu-dit La Violette, hameau de Belleherbe, après avoir traversé Ebey, quel temps de chien !.
  La violette, quel joli nom pour ce coin de verdure, petite fleur sauvage, printanière ou automnale, symbole de modestie ou d'un amour secret... alors quoi de plus naturel que d'emprunter la boucle 69 ? En fait de boucle, un grand huit, de quoi perdre le nord, d'être tout retourné et désorienté pour la journée, heureusement Agnès veille au grain et remet sans cesse tout son petit monde sur le bon chemin et de fredonner l'amour est une bouquet de violettes...
  Promenons-nous dans le bois, pendant que le loup n'y est pas... par des sentiers très confortables, bien balisés, que nous foulerons à la queue leu leu sans souci de distanciation sociale, chacun s'amusera à chercher des escargots pour Guy, ah l'escargot quelle drôle de petite bête..., à grappiller des framboises, là c'est du chacun pour soi, à chercher des champignons, mais les quelques cèpes aperçus sont juste bons à laisser aux limaces et à admirer collectivement le lys martagon qui se dresse majestueusement sur le bord du chemin, tant et si bien que la pause de midi arrive sans prévenir tout comme le soleil qui nous fait un petit clin d’œil et une jolie clairière nichée dans les arbres qui nous tend les bras. Pas besoin de voter, nous investissons l'endroit. Un biscuit, des sèches, du chocolat, des mirabelles de pays et un café compléteront avantageusement nos casse-croûte. La 'reine mère' a fini son écuelle, alors un petit coup de balai avant de lever le camp de façon à laisser les lieux comme nous les avons trouvés et nous voilà repartis.
  Ça bruine un peu, ça ne se réchauffe pas, nous gardons les mains dans les poches, une chienne que nous appellerons Violette nous accompagnera jusqu'à la fin du parcours. Comme ce matin, ça monte, ça descend, mais pas de grandes difficultés, entre deux parties boisées, des prairies avec des bords de route très fleuris et colorés : marguerites, campanules, compagnons rouges, séneçons de Jacob, orchidées sauvages... mais pas de parfum enivrant de violettes !
Partis par le combe d'Enjoux nous terminerons par la stèle de Saint-Antoine qui surplombe le hameau. Je vérifie, j'ai toujours mes lunettes, normal elles sont restées au fond du sac, pas besoin d'invoquer St-Antoine pour les retrouver. Une prochaine fois sûrement !
  Merci à Agnès, qui ne nous attendait pas aussi nombreux au vu de la météo incertaine et humide. pour la découverte d'une partie de cette région proche mais encore non explorée à ce jour. Un petit arrêt par la fruitière et chacun de rentrer au chaud avant la pluie.
Michèle





























samedi 11 juillet 2020

La Poetta Raïsse le 9 juillet 2020

  L’origine de la fête nationale date du 06 juillet 1880, à 3 jours près, le 09 fut aussi une fête, nous n’avons pas pris la Bastille, mais nous avons fait aussi  notre révolution autour de « la Motte »
C’est un circuit dont on ne se lasse pas, à refaire de préférence au printemps pour la beauté des cascades un peu plus abondantes.
Mais nous avons été gâté par ces parterres fleuris, évidemment, nous avons cheminé sur le sentier des épilobes, mais pas seulement, une multitude d’orchidées, des marguerites, de bleuets, du trèfle rouge, des gentianes géantes nous annonçant une belle couche de neige, mais aussi une valse de lys martagon… Michèle a pu en faire un joli bouquet virtuel !!
Le Chasseron pas très loin, ce sera pour une prochaine fois avec un départ adapté à ces 5 km supplémentaires pour un tour complet de cette balade.
En finalité, c’était tellement facile que nous en avons oublié de faire les 4 heures !! Dommage, le gâteau au chocolat était trop bon….
Alain.