jeudi 16 décembre 2021

Montbéliard le 16 décembre 2021

En ce début d'après-midi, fallait bien se couvrir, dehors il fait si froid, mes prévisions météorologiques étaient quelque peu erronées : le soleil est là mais bien pâle et la bise s'est invitée au rendez-vous. Aussi sans plus attendre, coiffée du bonnet rouge de saison, j'invite les vingt touristes à me suivre pour une visite inédite de Montbéliard, hors des sentiers battus, avec dans ma hotte, quelques surprises plus ou moins convoitées, parfois 'le Père Noël est une ordure'.

-Un pont qui enjambe le canal, une passerelle pour revenir sur nos pas et une autre pour traverser l'Allan; vous êtes bien assez grands pour trouver en fin de journée, le dernier pont qui vous ramènera aux voitures

-Toute une série de parcs, véritable poumon vert aux portes de la ville : Pré la Rose, Île en Mouvement, celui de la Banane et enfin Les Miches

-Des quartiers périphériques, parties intégrantes de la ville : de la Petite Hollande en passant par le Port pour gagner la Citadelle avant de gagner le Centre

-Des rues ou ruelles aux noms peu engageants comme la rue de la Beuse aux loups (autrefois, le loup pourchassé finissait acculé au fond d'une cavité et y était capturé), le chemin du Cheminot  bien éloigné de la gare ou encore le chemin des Chèvres, libre à vous de l'emprunter sinon vous continuez tout droit jusqu'à la case 'prison' où nous vous reprendrons en passant

-Des bâtiments remarquables : l'hôtel de France, une petite maison décorée avec goût, au loin le clocher de l'église Saint-Maimbœuf  avant d'admirer tout le centre historique illuminé

-Deux volées de marches impressionnantes à gravir 147 puis 175 et une dernière, les 27 de l'éolienne des Miches, construite il y a dix ans par Denis Lucaselli, belvédère qui récompense tous nos efforts et nous offre un panorama à 360° pour découvrir sous un autre angle la cité des Princes mais aussi  le Jura, les Vosges, la trouée de Belfort, la Suisse...

-Ah, j'oubliais, en cours de chemin, une retardataire, Francine qui est venue grossir les rangs, 22 les v'là, juste avant la distribution de papillotes

Et comme habituellement, le meilleur pour la fin, l'arrivée au marché de Noël. Après un petit aperçu des animations du jour : le Vénitien et ses bulles, l'harmonie Peugeot et le foot sur la patinoire, après un petit verre de vin chaud bien mérité, à chacun de profiter à sa guise des lumières de la ville et de ses étals dispersés ici et là, sans oublier de remercier Kiki, ma binôme toujours à veiller au bon grain, de marches en marches jusqu'au marché.

A tous, je souhaite un bon Noël en famille et une très bonne fin d'année.

Si vous avez un peu de temps libre, encore un peu de magie de Noël avec 'les nuits rêvées au château' qui se dérouleront du 18 au 28 décembre sur son esplanade de 18h à 19h30.

Michèle
 



  
 


 








vendredi 10 décembre 2021

Balade à Bief et restaurant le 09 décembre 2021

 Bief avant resto

Dès potron-minet, le réveil a dû sonner dans bien des chaumières de façon à ne pas rater le rendez-vous fixé par Claudine et Guy, c'est que nous avions perdu l'habitude de partir aux aurores et qu'il fait bon rester sous la couette quand la chaîne du Lomont est enjolivée d'une fine pellicule de neige...

Depuis l'extrémité du pont qui enjambe le Doubs à Bief, 21 randonneurs bien emmitouflés ont traversé la nationale pour emprunter l'ancienne voie de chemin de fer reconvertie en sentier forestier, en direction de Saint-Hippolyte. Chemin faisant, vu que nous avancions plus vite que les aiguilles de nos montres, nous avons opté pour un petit détour par la cascade du Bief présentant en cette période pluvieuse, une impressionnante chute d'eau.

De là, nous avons repris le cours normal de notre pérégrination jusqu'à la Cité du Maroc pour  traverser le Doubs par la passerelle au niveau de la centrale électrique de Liebvillers et revenir sur nos pas en longeant la rivière.

Quelques passages boueux ont pimenté notre parcours sans véritable dénivelé et c'est ainsi que nous avons gagné Bief encore en avance sur l'horaire programmé; donc rebelote, nous voilà reparti pour un tour gratuit, à longer le bief ou bisse ou en ancien français biez, c'est-à-dire le lit d'un cours d'eau (ce qui explique la présence de nombreux biefs par monts et par vaux) pour gagner le centre du village avec sa croix gothique de pierre, sculptée sur les deux faces, classée aux monuments historiques.

Bon c'est pas le tout, à jouer les prolongations, nous allons arriver en retard au restaurant, il est grand temps de regagner les voitures, de changer au moins de chaussures et au plus de faire un strip-tease pour s'endimancher avant de reprendre le volant.

Et comme par magie, nous plus que doublons le nombre des participants, qui par l'odeur alléchés, ont convergé masqués, sans oublier de montrer patte blanche, vers une salle joliment décorée pour se sustenter de mets raffinés. Moment convivial apprécié de tous, d'autant plus qu'à pareille époque, l'an passé nous étions confinés dans nos foyers.

Avec un jour de retard, nous souhaitons un joyeux anniversaire à Guy que nous remercions ainsi que sa binôme adorée Claudine pour ce bon bol d'air matinal et saperlipopette, sept malheureux petits km, sans oublier Christine qui a géré comme un chef, l'organisation du repas.

Aujourd'hui, sainte Léocadie, jamais entendu ce prénom et vous ?

Le dicton du jour : Dans l'Avent, le temps chaud remplit caves et tonneaux. C'est pas le pied !

A l'approche de l'hiver, le plan blanc se généralise dans les hôpitaux, la neige tombe en abondance dans nos montagnes,  n'oubliez pas de faire votre lettre au Père Noël.

Michèle




                                                                                                
                                                                                             

samedi 27 novembre 2021

Villars-sous-Dampjoux le 25 novembre 2021

Dernier jeudi de novembre, une température avoisinant les 0 degré, un ciel bas et gris, des coteaux encore plus sombres : gelées et bise des jours derniers ont délesté les arbres de leurs feuilles qui désormais tapissent le sol, seuls quelques érables colorent encore le paysage de délicates touches jaunes. Restent les 25 acteurs qui vont traverser le Doubs pour gagner le stade de Villars-sous-Dampjoux, aussitôt rejoints par Claudine et Guy nos guides du jour habitants du village qui, ensemble vont s'en donner à cœur joie pour animer ce tableau tristounet.

'A la Sainte Catherine, tout arbre prend racine' mais avec 'les' Debant, pas vraiment le temps, sitôt arrivés, sitôt partis tambour battant en direction de Pont de Roide. Pas de GR mais un joli sentier dans le bois où chacun peut traîner les pieds et entendre crisser les feuilles, douce chanson de l'automne. Ça monte tout doux avant de bifurquer à gauche pour longer le village, puis ça descend pour rejoindre la sortie côté vallée de la Barbèche. Le traverser en empruntant une rue bien connue de nos accompagnateurs, pas de vin chaud ? Zut, nous avons passé l'âge de croire au Père Noël. En ressortir côté Dampjoux que nous contournerons par les prés et là, ça fait 'tilt' dans nos têtes de linottes, tout le monde se remémore notre dernier passage et le fameux grillage, objet d'un litige imaginaire remonté jusqu'auprès de la MPT, aussi nous prendrons bien soin de nous tenir à distance sous le regard insistant du propriétaire toujours en alerte, avant d'entrer dans la forêt pour atterrir aux abords de la centrale hydroélectrique.

Une table, deux bancs, qui dit mieux pour une pause gourmande avec un délicieux pain d'épices fabriqué durant le nuit, il n'y a pas d'heure pour les braves, distribué avec des pincettes pour respecter les gestes barrières, accompagné de boissons chaudes et sucreries diverses pour nous requinquer en zappant la grisaille environnante qui nous enveloppe sans oublier de poser pour la photo de groupe avant de nous remettre en marche.

Nous traverserons le Doubs par le barrage de la centrale pour gagner la périphérie de Noirefontaine, côté Saint-Hippolyte, direction que nous abandonnerons rapidement pour éviter un secteur trop humide, traverser la nationale, revenir en sens inverse et très vite sauter à pieds joints dans le même bourbier à l'arrière de la scierie. Ouf, la traversée du village, puis celle du Doubs se feront au sec.

Bien encadrés par Guy toujours devant et Claudine qui fermait la marche en papotant, avec un circuit raccourci et sans erreur d'aiguillage, nous avons battu un record en fermant la boucle en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

Un grand merci à eux deux pour avoir maintenu cette sortie malgré une météo pas très encourageante, avec le sourire il suffisait de rajouter une épaisseur. Prenez bien soin de vous.

'Si la matière grise était plus rose, le monde aurait moins les idées noires.' Pierre Dac

 Michèle