samedi 25 septembre 2021

Du Ballon de Servance au ballon D'Alsace le 23 septembre 2021

 Premier jeudi d'automne et quel temps magnifique, soleil et grand ciel bleu, idéal pour randonner en altitude même si le thermomètre affiche 7° au petit matin sur le parking du ballon de Servance, à plus de 1000m d'altitude,  où nous avons rendez-vous pour nous ébrouer dans la nature.

29 pour former 2 groupes, 14 avec Alain et Michel, 15 avec Jeanne et Michel bis, même parcours jusqu'au monument des Démineurs mais à une allure différente avec une boucle supplémentaire pour le premier groupe par le sommet du Ballon d'Alsace 1250m, via la Jeanne d'Arc, la table d'orientation, la Vierge, la source de la Savoureuse, puis pique-nique et retour en commun en faisant une variante pour évitert la descente abrupte et caillouteuse du Col du Stalon par un chemin forestier plus confortable où nous découvrirons le refuge de la Grande Goutte.

Toute la journée, nous cheminerons à travers la réserve naturelle nationale des Ballons Comtois avec de nombreux interdits pour préserver la quiétude de la faune sauvage et le biotope local tout en traversant la forêt domaniale de Saint-Maurice et Bussang comprenant essentiellement des sapins et des feuillus tels que hêtres, érables, aulnes. Cependant, aucun animal rencontré encore moins de grand tétras, ni aucun chant d'oiseau perçu, seule une légère brise dans les branches couverte par le gazouillis des randonneurs trouble le silence de ces monts encastrés. Par contre sur le bord des chemins, les dernières digitales, des campanules et quelques champignons tel le lyophyllum connatum, blanc comestible, des cèpes et 2 petits 'gris' que l'on retrouve fréquemment dans nos randonnées, mettent une touche de couleur dans toute cette verdure.

A travers les hautes-chaumes couvertes de bruyères et de myrtilliers dont nous nous régalerons de leurs fruits bien mûrs, nous cheminerons en bordure d'un terrain militaire avant de découvrir à notre gauche le point de vue sur la vallée de Saint-Maurice-sur-Moselle et tout de suite après, à notre droite une sorcière un peu magicienne qui nous fait lever la tête pour apercevoir au loin, la chaîne des Alpes avec le Mont-Blanc, un vrai cadeau.

Ensuite, nous passerons devant le refuge du Saillet,  puis devant une plaque commémorative, avec un débris d'avion rappelant le crash survenu en 1963 lors d'une mission aérienne dans les monts du Luthier où 2 pilotes du Kansas ont trouvé la mort, avant de nous enfoncer dans la forêt par le chemin du Luthier jusqu'au col Stalon, pas de Sylvester dans les parages mais 2 préposés au balisage qui pourraient bien retrouver ma polaire égarée dans le secteur ! et n'en ressortir qu'au pied du ballon aux alentours de midi pour profiter encore une fois de la vue des Alpes, et du Mont Blanc avant que le blanc ne monte, avant que la brume ne recouvre ce tableau spectaculaire et rarissime.

Bravo les organisateurs, comme quoi un changement de programme peut parfois réserver une belle surprise. Merci pour les délicieux biscuits et cake. Bonne semaine à tous
Michèle












 




























jeudi 16 septembre 2021

Tour de l'étang des Princes à St-Julien-lès-Montbéliard le 16 septembre 2021

 Ce jeudi les Ballons des Vosges étaient au programme (Servance et Alsace) mais la capricieuse météo change la donne, les deux groupes devaient se retrouver à un endroit et pique-niquer ensemble.

C’est donc à Saint Julien les Montbéliard qu’une balade improvisée par Christine se fera avec 16 marcheurs. 16 marcheurs le 16.... Pourvu que le premier octobre prochain le responsable de la rando ne soit pas tout seul....

Saint Julien se situe entre Sainte Marie et Raynans, il fait partie de ces nombreux petits villages anciens noyés dans la tranquillité en pleine campagne qui  font le charme de la France. Son lavoir à double usage, d’un côté un bac réservé au lavage du linge et de l’autre une réserve d’eau pour le bétail nous rappelle qu’avant nous les lavandières ont travaillées dur pour assumer les tâches familiales.

Arrivés à l’étang des Princes, le cadre est tout de suite agréable avec de nouvelles tables aménagées pour le pique-nique et quelques panneaux explicatifs sur l’histoire locale.

Nous croisons un couple qui a une passion toute nouvelle: Ils font du géo coaching ?.... Ah! “C’est quoi qu’c’est ça? Pour géo (terre) tout le monde  comprend mais pour coaching, encore un mot venu d’outre atlantique! Le Monsieur nous explique: c’est un jeu interactif de cache-cache assisté par G P S, inventé aux U S A. En clair les participants cachent des messages ou des objets dans la nature dans des petits tubes fermés, ils les géo localisent et d’autres personnes doivent les retrouver et les faire avancer géographiquement vers d’autres endroits impliquant aux chercheurs des performances sportives ou pédestres et faisant ainsi découvrir une région, un village ou une curiosité. Bin! Nous quand on n’était p’tit on jouait au jeu de piste dans les bois... Nous étions des précurseurs en quelque sorte.

En traversant les villages de Raynans et Issans on a pas vu un chat comme on dit, on a juste vu 3 oiseaux qui ne volent pas? (statues en bois fixées sur de piquets de pâture) très certainement un sculpteur sur bois local.

En pénétrant dans la forêt qui sépare Saint Julien, Sainte Marie et Présentevillers nous cheminons sur un agréable sentier bien balisé. Une petite pause vers le château d’eau et la descente sur un chemin forestier va nous emmener au parking de la salle des fêtes d’où nous sommes partis.

Mention bien à Christine pour sa réactivité son implication et sa rapidité à remplacer 2 randos annulées pour mauvais temps annoncé.

Pas une goutte d’eau de l’après-midi! On tape des deux mains.

Bonne semaine à tous et à jeudi 23.

Christian











mardi 14 septembre 2021

Séjour de randonnées à Sainte-Enimie du 04 au 11 septembre 2021

Blanquefort - Maxane   

En ce premier jour de rando, seulement 7 randonneurs (dont 3 femmes) se lancent à l'assaut de la rive gauche des gorges du Tarn au départ du joli village Les Vignes, ainsi dénommé parce que cultivées en terrasse au XVIII ème siècle, construit sur les flancs du Causse de Sauveterre en sortie de la partie la plus étroite des gorges.

Tout de suite après avoir franchi le pont qui enjambe le Tarn, nous sommes dans le bain, ça monte dur, près de 800m à gravir somme toute assez aisément en empruntant la plupart du temps des marches taillées dans la roche qui nous font incessamment prendre de la hauteur et nous offrir, à chaque virage de superbes points de vue sur la vallée, ses contreforts rocheux et tout en bas son village en miniature et le Tarn réduit à un simple filet d'eau. Belle escalade !

Et de déboucher tout en haut sur un plateau, aux abords d'un joli hameau, Maxane constitué de maisons typiques en pierre couvertes de lauze, avant de s'aventurer dans une immensité désertique, aux prémices du Causse Méjean ici très sec où subsistent quelques fermes dont une plutôt en friche dénommée 'Le Bruel' et de chercher un endroit abrité du soleil pour déguster notre 1er casse-croûte, pas de quoi faire la fête ! Mais la cueillette de mûres nous offre un bon dessert, elles sont succulentes.

Ne reste alors plus qu'à redescendre, le plus facile me direz-vous, détrompez-vous nous ne sommes pas encore sortis de l'auberge, va falloir retrouver la 'trace', un bien grand mot qui va nous tenir en haleine toute la semaine, car en pays inconnu rien n'est plus aléatoire que d'être sur la 'trace' du GPS.

Et d'avancer, de reculer, de chercher dans les broussailles, de faire demi-tour pour finalement prendre un sentier que nous avions tout bonnement ignoré et découvrir enfin les ruines du château de Blanquefort  perché à flanc de falaise, vertigineux, seulement 2 courageux pour les approcher au plus près.

Un bout de route, puis un sentier très pentu en lacets, attention aux glissades inopinées, suffit de le dire et me v'là les 4 fers en l'air, ouf pas de bobo, le sac à dos a bien amorti la chute d'où l'importance d'un bon réglage de bretelles, n'est-ce pas Christian ?

Pour terminer la boucle, nous regagnons le village, retraversons le pont, nous désaltérons en contemplant le Tarn depuis une terrasse qui le surplombe et avant de remonter en voiture, je prends un bon bain de pieds dans ses eaux revigorantes.

Et pendant ce temps-là, les 18 autres font une balade de santé du côté des gorges du Branon et hameau de la Borie sous la houlette de Christine qui s'essaie avec succès au guidage GPS surveillant de très près la 'trace'..

Michèle


















 Ste Enimie - Castelbouc

Ce matin 3 nénettes sont venues grossir les rangs pour affronter plus de 1000m de dénivelé. Si elles avaient su, elles ne seraient pas venues...

Le départ se fait depuis le centre en longeant le Tarn, de vraies montagnes russes jusqu'au village de Castelbouc. Chemin faisant, dans la bonne humeur et la fraîcheur du matin, nous admirons le village de Prades, son église, son château qui se dresse fièrement sur l'autre rive.

Pressés d'en découdre avec la falaise vertigineuse qui s'offre à nous, nous prenons à peine le temps de visiter le village pour nous engouffrer têtes baissées dans un piège tendu par le GPS. En effet, la 'trace' passe entre 2 maisons, nous y allons franco malgré la croix jaune qui nous alerte sans nous faire rebrousser chemin. Et très vite, nous nous retrouvons à grimper comme des cabris, à crapahuter à travers une végétation touffue sans véritable sentier, et pourtant semble-t-il sur la 'trace' ! Tels des sangliers nous fonçons droit devant pour essayer de gagner la crête, et que je te pousse et que je te tire, on n'en voit pas le bout. Heureusement Alain qui avait traversé la combe pour explorer l'autre versant nous retrouve le chemin. Ne nous reste plus qu'à nous frayer un passage pour le rejoindre et de continuer allègrement sur un boulevard que dis-je, une autoroute tout à fait carrossable. Nous suons à grosses gouttes et décidons de nous arrêter pour nous restaurer avant de sortir de la forêt et de nous retrouver en pleine chaleur.

Aujourd'hui, le causse est différent de celui d'hier,  couvert de lavande il nous enivre, il est plus riche aussi car à proximité des fermes éparses nous apercevons des champs labourés et des animaux dans les près : ânes, chevaux, vaches. Il y a même dans cet endroit perdu une gîte de charme avec une piscine où nous plongerions bien volontiers sans nous faire prier, n'est-ce pas Lily ? Tu rêves toute éveillée, la descente nous attend, cool au début par un joli sentier façonné et pratiqué par des générations de tarnais avant nous comme chemin de traverse pour rejoindre les villages en fond de vallée, à travers la forêt domaniale constituée essentiellement de pins et de buis mais aussi de quelques chênes. Une petite pause avant d'affronter le dernier quart plus accidenté, rochers, cailloux, pavés, profiter d'une vue exceptionnelle sur Sainte-Enimie qui se dore au soleil et se reflète dans les eaux du Tarn que nous longerons à nouveau pour clore notre circuit.

A 4 nous ferons une nouvelle pause, les pieds dans l'eau, pur moment de détente pour récupérer, faute d'entraînement,  de ces deux premières journées bien remplies.

Et pendant ce temps-là, les 15 autres s'égayaient à travers le causse Méjean du côté de Gally Vebron où Christine, heureusement secondée par Gérard et sa carte, dû faire face  aux premières difficultés  avec un GPS qui ignore tout des passages interdits et qui galère pour retomber sur la bonne 'trace'.

Michèle

        










Sentier de la grotte de Dargilan

Troisième matin, la même 'trace', un seul groupe en vue de visiter tous ensemble en milieu d'après-midi la grotte de Dargilan au sud de la Lozère. Si j'oublie en fin de résumé, une mention spéciale est attribuée à Christine pour nous avoir proposé cette découverte.

Mauvais embranchement au départ du parking de la grotte, la troupe sans consulter la 'trace', s'engage à droite dans une grande allée, heureusement Alain et Christine très attentifs sont là pour remettre tout le monde dans le droit chemin, à vrai dire une portion de route, les premiers seront les derniers et... Balade champêtre à travers le Causse Noir qui nous offre une nouvelle facette de la région. Ici, pas vraiment de dénivelé, pas vraiment de paysages, c'est sec mais température agréable car il y a un peu de vent. Comme partout sur les Causses de nombreux calvaires avec des croix ouvragées qui se dressent dans le ciel, en ces lieux c'est une croix moderne dressée sur un menhir christianisé qui porte une plaque sur laquelle nous pouvons lire 'croix des trois évêques Mende, Nîmes et Rodez'  avant de gagner le hameau de Sérigas. Dans ces vastes étendues arides, plus de lavande mais beaucoup de chardons, la cardabelle semblable à un soleil, fleur symbole du Larzac, une fois séchée, tel un porte-bonheur, elle est accrochée aux portes des maisons caussenardes. Elle côtoie la centaurée aux fleurs violettes tout comme le cardon, mais aussi l'azurite aux fleurs bleues globuleuses ou encore le cirse aux fleurs jaunâtres... et sur le bord du chemin ici et là de petites fleurs très colorées, juste assez pour composer un joli bouquet à offrir à Claudine qui marche depuis 3 jours avec une attelle suite à sa chute en juillet à Laviron. Et de continuer gentiment sur le sentier nous ramenant à la grotte avec un aperçu  sur les premiers balcons de Dargilan.

La grotte de Dargilan appelée aussi grotte rose, a été découverte en 1880 par un berger qui poursuivait un renard. Première grotte ouverte au public dès 1890, la visite comprend 1,2km de galeries et 209 marches à descendre et donc à remonter, du coup Claudine déclare forfait et nous attendra patiemment face à ce paysage grandiose des gorges de la Jonte surplombées  de part et d'autres par le Causse Méjean et le Causse Noir.

Outre les classiques stalactites et stalagmites, la vedette revient à une paroi de 200m de long sur 18m de haut, entièrement recouverte de draperies. Elle se distingue aussi par ses couleurs, rose, brun, ocre et blanc et dans les salles inférieures le bleu lumineux d'une eau qui s'accumule dans des cavités peu profondes avant de rejoindre par infiltration la rivière, 120 m plus bas. C'est la tête encore embrumée de ces merveilles que nous regagnons l'air libre, nous en profitons pour faire la photo de groupe avant de nous éparpiller dans les voitures. Finalement peu de souci de 'trace', l'union fait la force.

A noter : au repas du soir, une spécialité locale, l'aligot (purée et tome fraîche) de quoi bien se remplir la panse...

Michèle





















Le point sublime des gorges du Tarn

Au départ au pied de l'église du joli village de St-Georges-de-Lévéjac sur le causse de Sauveterre, nous sommes 14 dont 9 femmes à nous élancer à l'assaut du Point Sublime situé à seulement 1,2km. En bordure des corniches, ce point de vue panoramique à 180° sur les gorges du Tarn, à 870m gravis aujourd'hui en voiture, réputé pour être le plus grandiose, est situé à l'aplomb du cirque des Baumes. Le méandre du Tarn à angle droit nous permet d'admirer l'enfilade des gorges des Détroits jusqu'au Pas  de Soucy, face aux falaises abruptes du Causse Méjean. Et pour compléter ce tableau époustouflant, levez les yeux pour admirer comme à Dargilan, le vol des vautours fauves et des vautours moines. Ouvrez bien les yeux et régalez-vous.

Avant de quitter cet endroit idyllique, nous en profitons pour faire une nouvelle photo de groupe juste avant que les choses ne se compliquent. En effet, dès notre remise en marche, nous tombons sur un chemin interdit aux randonneurs, marche arrière, interrogations de droite de gauche, mais très vite  tout rentre dans l'ordre, un simple détour et nous retrouvons la 'trace'. Jusqu'à midi passé, encore éblouis par le panorama sublime que nous venons de quitter, nous suivons comme des automates un grand chemin blanc caillouteux qui nous mène à travers un causse vallonné et verdoyant nous faisant un peu penser aux Vosges où les agriculteurs s'activent dans les champs. La chaleur est étouffante, difficile de trouver un endroit ombragé pour la pause casse-croûte, nous nous contenterons de quelques buissons à la sortie du village de Serre qui invitent cependant à faire une petite sieste.

Pas le temps de lézarder davantage, sans plus attendre nous reprendrons la route pour gagner enfin la forêt, avec des sous-bois moussus, un petit sentier très confortable recouvert d'aiguilles de pins qui serpente entre les buis, un vrai havre de fraîcheur et de douceur. Toute bonne chose ayant une fin, nous revoilà sous la chaleur accablante du soleil pour entrer dans le village pittoresque Les Fonts où la route n'est même pas goudronnée et où de belles maisons traditionnelles tombent en ruine... à la sortie du village se dresse un calvaire daté de1760. Malgré nos demandes auprès des rares habitants rencontrés nous ne trouvons point la fontaine annoncée par Christine. Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage, il faudra parcourir encore un bon kilomètre avant de tomber sur la fameuse fontaine aux nénuphars, nous profiterons de l'endroit ombragé pour une  pause improvisée avant d'entamer le dernier tronçon qui nous mènera tout droit aux centre du village où là encore nous nous poserons pour nous déchausser, échanger et décider de faire un détour par le village classé de Soulages où enfin nous sommes soulagé de voir des maisons bien restaurées et où un habitant saisonnier répond aimablement à toutes nos questions.

Et pendant ce temps-là, 5 grimpeurs chevronnés dont 3 femmes, s'attelaient au col de Coperlac au départ de Sainte-Enimie, avec près de 1000m de dénivelé qui, à leurs dires, se gravissaient facilement... en suivant bien entendu la 'trace' à la lettre.

Michèle





















Les 5 autres







Quartier libre                                                                                                                                                         

Comme il a plu cette nuit et comme il bruine encore au petit matin, d'un commun accord les deux randos sont annulées, aujourd'hui chacun 'trace' sa propre voie à travers la région, de Sainte-Enimie jusqu'à Millau, nous voilà tous dispersés.

A 6 nous gagnons le village médiéval tout proche et sous la houlette de Marie-Thérèse, notre guide pour la matinée, nous découvrons tous ses secrets à travers ses ruelles pavées.

La source de Burle, source miraculeuse, est au départ de la légende selon laquelle Enimie sœur du roi Dagobert, a trouvé dans ses eaux le remède à la lèpre qui la dévore. Elle s'installe à proximité, fonde une abbaye qui serait à l'origine du village actuel.

La visite démarre par la fontaine de type vauclusien, elle cache sous sa vasque bleue de 7m de profondeur, car eau chargée en sels de cuivre, un puits d'environ 35m. De toute beauté que chacun d'entre nous a pu admirer tout à loisir ainsi qu'un petit film qui retrace l'histoire du village et ses évolutions depuis plus d'un siècle dont la  crue de 1900 où le niveau d'eau a atteint le deuxième étage des maisons riveraines. Une plaque en fonte émaillée  apposé sur le fronton d'une maison rappelle cette crue historique.

La suite se déroule en 16 points : chemin des moines, chapelle Sainte-Madeleine, salle capitulaire de style roman, place du presbytère, du beurre, aux Oules ou poteries, du Plo en occitan surface plane, la halle au blé avec sa pierre creuse pour mesurer le grain, rue de la combe avec les vestiges du rempart oriental, rue basse autrefois rue principale... et enfin ses échoppes pour un peu de lèche-vitrines.

Je les abandonnerai aux portes du restaurant pour rejoindre le centre, m'y restaurer avant de gagner à 5 le viaduc de Millau, véritable œuvre d'art inaugurée en 2004, pont à haubans franchissant la vallée du Tarn dans le département de l'Aveyron. Conçu par Michel Virlogeux, il mesure 2,460km, il compte 7 piles où la tour Eiffel pourrait être couchée entre chacune d'elle,  il a coûté 400 millions d'euros.

Avec le soleil revenu, cette belle journée grande vadrouille à travers les gorges du Tarn qui offrent des paysages à couper le souffle en toute liberté, fut appréciée à sa juste valeur par chacun d'entre nous qui retrouva aisément sa 'trace' pour rentrer au centre.

Michèle














Ste Enimie - Castelbouc

Avec une météo incertaine, difficile de décider 24h à l'avance de quoi demain sera fait et comment organiser une nouvelle et dernière journée. Rando pas rando ? Casse-croûte, repas chaud au centre ou resto ? Finalement les 2 randos programmées sont annulées mais Michel propose un aller-retour jusqu'à Castelbouc pour qui le voudra bien, en suivant tout bonnement  la 'trace' validée lundi matin.

Aujourd'hui c'est donc tout et n'importe quoi, je m'explique :

14 personnes déclarent forfait et veulent encore profiter à leur guise de cette belle région

11 randonneurs prennent le chemin de Castelbouc en suivant le Tarn

3 rejoignent le village en voitures

Tout ce petit monde effectue la visite du village en ne se contentant pas de la place centrale, de ses rues pavées, de ses maisons en pierre, de son énorme four à pain, mais en découvrant le long des berges du Tarn, les ruines éventrées du château médiéval juché sur un piédestal isolé, dominant un hameau aux maisons creusées en troglodytes dans les porosités du calcaire avec leurs façades en pierre adossées à même la paroi rocheuse, site monumental et grandiose qui se mire au soleil, de toute beauté.

Castelbouc, un site étrange qui appelle des légendes. 'Il y a celle du fameux four si grand et si vaste qu'avant même d'en avoir fait le tour, le pain qu'on y met est déjà cuit' et une plus croustillante, 'celle du vieux seigneur qui, au temps des croisades, était resté seul homme parmi ses sujets dont il tenait à satisfaire tous les désirs.... la croisade dura si longtemps qu'il ne put tenir jusqu'au bout, lorsque son âme s'envola, on vit planer sur la tour du castel un énorme bouc'.

Pour continuer notre périple :

6 rentrent en voitures dont notre intrépide Claudine

2 font le retour par les berges du Tarn au pas de courses pour ne pas rater le repas chaud

6 qui ont pris le pique-nique s'installe en bordure de rivière pour contempler ce site exceptionnel avant d'entamer le retour à un rythme plus régulier

3 courageuses, délestées de leurs sacs à dos, poursuivront jusqu'à Sainte-Enimie pour y déguster une glace bien méritée

et 1 dernier bain de pieds avant que le soleil ne s'éclipse derrière les falaises.

A des heures différentes, les 25 rentrent au centre et s'attaquent à boucler les valises.

Belle semaine, très belle région, météo agréable, finies les jolies colonies de vacances, merci les organisateurs, les chefs de file, la MPT et tous les joyeux participants, tous les ans on voudrait que ça recommence... rendez-vous est pris pour l'an prochain, la 'trace' vous invite dans le Vercors.

Michèle