samedi 27 juin 2020

Saignelegier-Les Sommêtres le 25 juin 2020

- 8 randonneurs (ses) heureux de se retrouver, nous sommes partis de
Saignelegier haut plateau à 1000 m "patrie des chevaux des Franches
Montagnes" jusqu'au refuge des Sommêtres, lieu de visite très prisé,
point ultime de la randonnée en passant par un plan d'eau "l’étang des
Royes".

  L'accès à ce refuge se fait par un chemin escarpé, un sentier irrégulier
avec escaliers taillés dans la roche sur les ruines d'un ancien château;
celui-ci est destiné aux varappeurs et randonneurs qui a été construit
par le groupe d'alpinistes des Franches-Montagnes à 1079 m d'altitude.

  Un casse-croûte bien mérité et trinquer à la santé de "Tom & Jules"
derniers nés des petits enfants de Marie-Thérèse sans oublier le bon
cake à l'ananas d'Agnès, grand merci à toutes deux.

  En face du refuge se dresse la Croix des Sommêtres, vues imprenables
dans le fond de la vallée, le Doubs, Goumois, les éoliennes du Peu
Chapatte et Charmauvillers.

  Puis retour par les Muriaux et pour terminer celle belle journée
ensoleillée avec 26°, une bonne bière "BFM" de la brasserie proche pour
nous rafraîchir !

Merci Agnès de nous avoir fait partager cette première randonnée après
dé confinement.
Jeanne




























Dampjoux-Clémont le 25 juin 2020

  Dernier jeudi de ce premier semestre 2020 pour le moins exceptionnel voir rarissime : confinés la majeure partie du temps en raison de la pandémie, jeudi dernier à cause de la pluie et aujourd'hui, premier jeudi de l'été, la canicule s'en mêle.
  Aussi pour rompre avec le monotonie, à cinq, guidés par ma sœur et mon beauf, pas toujours d'accord sur l'itinéraire, nous avons opté pour une sortie en après-midi au départ de Dampjoux, direction Montécheroux, jusqu'au plateau de Clémont avant de redescendre sur Noirefontaine et par l'ancienne voie de chemin de fer gagner Bief en traversant le pont qui enjambe le Doubs à l'entrée du village avant de repartir en direction de Dampjoux.
  La plupart de la balade s'est déroulée en forêt, dans la moiteur générée par l'ombre des grands bois et le ru qui, au départ, y serpente en de nombreuses cascades avec un débit assez impressionnant, le spectacle y est magnifique et le bruit de l'eau résonne encore à nos oreilles. De nombreuses scolopendres ornent le sentier nous faisant oublier les orties qui nous chatouillent les mollets. Profiter de cette fraîcheur toute relative pour grimper jusqu'au finage de Clémont où l'odeur des foins et une brise légère nous accueillent sous un grand ciel bleu sans nuages. Respirez, appréciez la quiétude de l'endroit, malgré un thermomètre qui affiche plus de 30 degrés, un enchantement.
1, 2, 3 nous irons au bois
4, 5, 6 cueillir des cerises
bigarreaux, aigres ou sauvages, non merci, overdose, laissons les moineaux se régaler des dernières et pour contraster avec le rouge, profitons de ce camaïeu de verts.
7, 8, 9 jusqu'à la cascade de l’œil de bœuf
10, 11, 12 tumultueuse comme une andalouse
  Merci à nos guides improvisés pour cette rando fort agréable en ce début d'été avant que la source qui alimente le ru ne se tarisse presque entièrement, avec en prime, en fin de parcours, un délicieux clafoutis maison aux cerises noires. Et comme dirait Christiane, nous avons été bien reçus alors nous reviendrons, à bon entendeur Salut.
  Croisons les doigts pour ce deuxième semestre, les normes s'affinent et jeudi prochain, tout en respectant les mesures barrières qui restent en vigueur, c'est tous ensemble que nous pourrons randonner. Reprenez vos calendriers, vous avez le choix entre La Poetta Raisse jusqu'au Chasseron ? à voir...ou le prieuré de Vaucluse
Michèle













samedi 20 juin 2020

Plateau d'Ecot... le 18 juin 2020

  Si le dé-confinement nous redonne de plus en plus de liberté, pouvant voyager à travers tout le pays et même franchir à nouveau les frontières européennes, en ce début juin, pour les derniers jours du printemps, c'est la pluie qui nous confine régulièrement dans nos foyers. C'est trop injuste, pauvre petit Caliméro !!!
  Des risques d'orages sont annoncés, la menace étant incertaine en ce début d'après-midi, avec mes voisins les 'Dudus' nous décidons de braver la météo et de partir reconnaître un circuit en prévision de jours meilleurs, un énième pétale.
Prévoyants nous partons bien équipés au cas où ? 'Chat échaudé craint l'eau froide'. Comme la semaine dernière, par le chemin des Vignes, via la sente entretenue par le 'gars', nous retrouvons la combe des Maîs et cette fois-ci nous prenons à gauche pour déboucher sur le circuit du moto-cross toujours aussi peu fréquenté mais où le soleil, entre deux nuages, semble nous narguer. C'est alors que machinalement (attention détail à retenir) j'ai enlevé ma doudoune pour la rouler dans sa housse et nous avons continué notre bonhomme de chemin jusqu'à la source du Fays qui alimente le village en eau potable.
   Au lieu de prendre à gauche le premier sentier pour remonter en direction du village comme prévu initialement, nous avons opté pour celui juste un peu plus loin en direction de la ferme du Saussoire sur la commune de Mathay. Très ombragé et praticable il nous a conduit tout droit dans la pâture qui s'ouvrait sur la salle de traite automatique. Non merci, très peu pour nous, vite nous avons sauté les barbelés pour traverser le finage verdoyant sans cesser d'observer l'horizon de plus en plus gris et menaçant.
   C'est alors que inopinément je me suis interrogée quant à... mes lunettes de soleil ? non je les avais encore sur le nez et c'est de l'histoire ancienne, alors ? bien plus inquiétant, mon portable ! Allez savoir pourquoi, là, au milieu de nulle part cette interrogation ? toujours est-il que j'ai retourné toutes mes poches, déplié ma doudoune, sans succès. Pas une minute la 'dubourgoise' n'a pensé à utiliser son portable pour tester avant de s'affoler, ça aurait pu me sauver la mise car comme chacun le sait avec ma tête de Linotte mieux vaut vérifier deux fois qu'une. Nous en avons déduit qu'il avait dû glisser au moment du pliage du vêtement. Finie notre exploration, de toute façon mieux vaut ne pas tenter le diable, le ciel s'assombrit de plus en plus, alors sans plus attendre, nous décidons de rentrer par le moto-cross.
   Respectant les distanciations sociales, nous avançons à grands pas, chacun perdu dans ses pensées et j'en étais à me demander si je ne l'avais pas tout bonnement laissé à la maison sur le coin de la table avant de partir ? J'ai rembobiné, j'ai refait le film et c'est alors que je me suis écriée : je l'ai mon portable, Eurêka. Explication : ne prenant pas de sac à dos pour une petite balade, j'ai une ceinture avec devant ma bouteille d'eau et dans le dos une petite pochette où je loge différentes choses utiles dont le portable, pochette que j'avais complètement zappée et donc pas fouillée. Alors là, je vous dis pas leurs éclats de rire et comme ils se sont moqués de moi. Une vraie histoire de fou au contraire des premières gouttes et de la pluie qui nous ont rattrapés plus vite que prévu et tous trois de presser le pas pour écourter au maximum cette sortie.
   Avec le rouge des fraises, cerises, framboises, groseilles le printemps s'en va pour laisser place dans 2 jours à l'été, hélas sans vrai festival de musique, mais il nous distille le parfum enivrant de l'or bleu en Provence. A défaut de rando, vous pouvez y partir en excursion... c'est autorisé.
Michèle