vendredi 12 juin 2020

Ecot comme il y a 3 ans.... le 11 juin 2020

  'Fais comme l'oiseau, ça vit d'air pur et d'eau fraîche, l'oiseau...' au printemps, petit à petit l'oiseau quitte le nid; le temps de reprendre notre envol ne saurait tarder. Après la pluie qui a bien effeuillé roses et pivoines, fait chuter la température, des risques d'orage planent sur notre contrée très nuageuse où le soleil a bien du mal à percer.
  Avec un coupe-vent et un parapluie, nous nous risquons en ce début d'après-midi à quitter le village qui s'anime chaque jour un peu plus, non pas par la rue des fontaines mais par le chemin des Vignes que j'ai redécouvert lors de mes sorties journalières cantonnées à 1 h et 1 km et que nous n'avons jamais emprunté ensemble. Désigné ainsi parce que le terrain très pentu et bien abrité de la bise, était à la fin du 19 ème siècle couvert de vignes (en 1880, le terroir communal produisait un vin qui suffisait à la consommation locale, ça fait rêver !). Par la suite et encore de nos jours, ces pâtures en été deviennent en hiver le lieu de rendez-vous des enfants; en luges ou bobs, à skis ou en glissades sur ces coteaux enneigés, ils s'en donnent à cœur joie en poussant des cris retentissants jusqu'à la tombée de la nuit.
  Très vert, bordé d'immenses haies qui n'existaient pas jadis, il nous mène jusqu'à une sapinière que nous traversons par une jolie sente entretenue par le 'gars' pour rejoindre une fois encore la combe des Maïs, gagner la forêt des nivéoles, suivre tout droit, remonter jusqu'à la nationale, la traverser, prendre le chemin de bois juste en face jusqu'à un embranchement : à gauche vous allez sur le monument de la Résistance Comtoise, à droite sur la Charme.
  Ça y est, vous vous êtes repérés ? nous continuons par la droite jusqu'aux Essarts, encore à droite pour longer la ligne de crête qui, plus tôt dans la saison surplombe le coteau couvert de jonquilles sans rater la bifurcation qui nous fera quitter la forêt et revenir en direction du village, sinon nous descendrions pour atterrir sur la place des 4 chemins où nous étions jeudi 21 mai, c'est fou comme le temps passe vite ! Toutes les routes mènent à Rome et tous les chemins se recroisent un jour ou l'autre, c'est inévitable dans un si petit périmètre dont on ne saurait se lasser au printemps, un émerveillement permanent.
  Au sortir du bois, nous ne pouvons éviter une portion de route. Sur notre gauche, à l'horizon, au fur et à mesure de notre progression, nous pouvons contempler les éoliennes de la chaîne du Lomont, de Crosey pour terminer par celles beaucoup plus nombreuses de Rougemont.
  Chemin faisant, comme en mars 2017, nous ferons un petit détour en coupant à travers les pâtures, pour cueillir un dernier bouquet de fleurs champêtres avant de retrouver un chemin envahi de grandes herbes qui nous conduira à la chapelle/oratoire de Saint-Blaise reconstruite après guerre vers 1957 (médecin, évêque et martyr en l'an 316 en Asie Mineure) 'tout mal apaise' et nous en avons bien besoin. Autrefois, les villageois l'implorait pour se prémunir contre les menaces de grêle, aujourd'hui notre priorité est toute autre, mais la menace toute aussi palpable et sournoise, semble aux dernières nouvelles, s'essouffler sur tout le pays. Ouf, nous l'avons 'échappée belle' !
  Je CONfie la CONclusion à René.
Ta littérature coule sur nous comme la CONfiture de pissenlits, douce, sucrée et CONtribue à adoucir notre CONfinement. CONtinue Michèle, on apprécie ton style de COMpte-rendu. En attendant le dé-CONfinement, il ne faut pas trop faire les CONS !!!  
Qu'on se le dise !!!
Michèle





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