samedi 20 juin 2020

Plateau d'Ecot... le 18 juin 2020

  Si le dé-confinement nous redonne de plus en plus de liberté, pouvant voyager à travers tout le pays et même franchir à nouveau les frontières européennes, en ce début juin, pour les derniers jours du printemps, c'est la pluie qui nous confine régulièrement dans nos foyers. C'est trop injuste, pauvre petit Caliméro !!!
  Des risques d'orages sont annoncés, la menace étant incertaine en ce début d'après-midi, avec mes voisins les 'Dudus' nous décidons de braver la météo et de partir reconnaître un circuit en prévision de jours meilleurs, un énième pétale.
Prévoyants nous partons bien équipés au cas où ? 'Chat échaudé craint l'eau froide'. Comme la semaine dernière, par le chemin des Vignes, via la sente entretenue par le 'gars', nous retrouvons la combe des Maîs et cette fois-ci nous prenons à gauche pour déboucher sur le circuit du moto-cross toujours aussi peu fréquenté mais où le soleil, entre deux nuages, semble nous narguer. C'est alors que machinalement (attention détail à retenir) j'ai enlevé ma doudoune pour la rouler dans sa housse et nous avons continué notre bonhomme de chemin jusqu'à la source du Fays qui alimente le village en eau potable.
   Au lieu de prendre à gauche le premier sentier pour remonter en direction du village comme prévu initialement, nous avons opté pour celui juste un peu plus loin en direction de la ferme du Saussoire sur la commune de Mathay. Très ombragé et praticable il nous a conduit tout droit dans la pâture qui s'ouvrait sur la salle de traite automatique. Non merci, très peu pour nous, vite nous avons sauté les barbelés pour traverser le finage verdoyant sans cesser d'observer l'horizon de plus en plus gris et menaçant.
   C'est alors que inopinément je me suis interrogée quant à... mes lunettes de soleil ? non je les avais encore sur le nez et c'est de l'histoire ancienne, alors ? bien plus inquiétant, mon portable ! Allez savoir pourquoi, là, au milieu de nulle part cette interrogation ? toujours est-il que j'ai retourné toutes mes poches, déplié ma doudoune, sans succès. Pas une minute la 'dubourgoise' n'a pensé à utiliser son portable pour tester avant de s'affoler, ça aurait pu me sauver la mise car comme chacun le sait avec ma tête de Linotte mieux vaut vérifier deux fois qu'une. Nous en avons déduit qu'il avait dû glisser au moment du pliage du vêtement. Finie notre exploration, de toute façon mieux vaut ne pas tenter le diable, le ciel s'assombrit de plus en plus, alors sans plus attendre, nous décidons de rentrer par le moto-cross.
   Respectant les distanciations sociales, nous avançons à grands pas, chacun perdu dans ses pensées et j'en étais à me demander si je ne l'avais pas tout bonnement laissé à la maison sur le coin de la table avant de partir ? J'ai rembobiné, j'ai refait le film et c'est alors que je me suis écriée : je l'ai mon portable, Eurêka. Explication : ne prenant pas de sac à dos pour une petite balade, j'ai une ceinture avec devant ma bouteille d'eau et dans le dos une petite pochette où je loge différentes choses utiles dont le portable, pochette que j'avais complètement zappée et donc pas fouillée. Alors là, je vous dis pas leurs éclats de rire et comme ils se sont moqués de moi. Une vraie histoire de fou au contraire des premières gouttes et de la pluie qui nous ont rattrapés plus vite que prévu et tous trois de presser le pas pour écourter au maximum cette sortie.
   Avec le rouge des fraises, cerises, framboises, groseilles le printemps s'en va pour laisser place dans 2 jours à l'été, hélas sans vrai festival de musique, mais il nous distille le parfum enivrant de l'or bleu en Provence. A défaut de rando, vous pouvez y partir en excursion... c'est autorisé.
Michèle










Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.