samedi 23 février 2019

Chamesol le 21 février 2019

   Avec une température printanière, digne d'un mois d'avril attention à ne pas se découvrir d'un fil, la grippe rôde dans les parages, 30 randonneurs partent gaiement à la suite de Denis, Bernard et Thierry sous un beau ciel bleu et un soleil d'été.
   Hé les gars, c'est un peu la pagaille, faudrait voir à vous mettre d'accord et à nous trouver un chemin correct, le raccourci par la sapinière ok, mais que de branchages sous nos pieds ! et faut-il semer des petits cailloux ? mieux vaut prévenir que guérir.
   Ouf, très vite nous trouvons le chemin de crête qui traverse la forêt de hêtres. Et là, nous passons en automne, quel plaisir de traîner les pieds dans les feuilles mortes et d'entendre leur crissement sous nos pieds tout en dégageant un nuage de poussière qui stoppe tous badinages inutiles.
Nous passons au dessus de la ferme Journaux (DNA, ER, le Pays), du château de la Roche, magnifique promontoire au-dessus de la vallée de Saint-Hippolyte, pour atterrir à proximité du lieu-dit Les Baraques et nous retrouver en hiver avec des bancs de neige qui enjolivent le paysage. Mais où sont donc nos raquettes ?
   A l'unanimité des guides, nous sortons de la forêt pour gagner le point de vue du Sapois, juste au dessus de Soulce-Cernay et du barrage hydroélectrique du Grosbois. Au fond de la vallée nous pouvons contempler le Doubs serpenter jusqu'à Vaufrey et même au-delà de nos frontières.
Nous profiterons de cet endroit ensoleillé et abrité de la bise pour déguster le délicieux pain d'épices confectionné par l'épouse de Denis avant de reprendre la route en direction de Chamesol, tourner à gauche juste avant la tannerie, et là chacun de se rappeler, une rando de l'été dernier qui a marqué les corps et les esprits...
   Comme bien souvent, à Montécheroux, nous terminerons par une portion de route jusqu'au parking situé à l'embranchement des deux villages du plateau et, estimons-nous heureux, nos voitures auraient pu être garées au stade...
Félicitations et merci à nos trois guides locaux, pour ce changement de programme inopiné qui nous a fait redécouvrir un petit bout de région connue, mais sous l'éclairage de quatre saisons en un seul après-midi. Bel exploit !
Michèle.













vendredi 15 février 2019

Brevillers le 14 février 2019

   A peine sa 'C3 grise' garée, notre cheftaine du jour, Jacqueline prend les commandes et emmène toute sa troupe à travers le village pour gagner la forêt en direction de Châtenois les Forges. Il faut dire que ça fait au moins 2 nuits qu'elle dort mal, le stress la turlupine, c'est sa première, mais elle ne perd pas le nord, ni sa bonne humeur, ni aucun des ses 31 acolytes, alors cool, zen soyons zen.
   Très vite nous emprunterons le chemin des Princes (anciennes terres des Comtes de Montbéliard / Wurtemberg qui englobaient Brevilliers) jalonné de bornes en grès et du dolmen du bois des Issières, appelé par les anciens 'pierre des gaulois'. Il s'agit d'une sépulture collective, monument néolithique, dont l'entrée était caractérisée par une pierre perforée pour permettre aux âmes d'aller et venir à leur guise.
Ou chemin de légende de pierres précieuses : il se racontait que certaines pierres implantées par des fées cachaient de fabuleux trésors et que, tous les cent ans, elles tournaient : chacun pouvait alors y prendre possession du trésor à la seule condition de ne point se retourner sous peine de... brrr ! Je vous laisse imaginer... mais aujourd'hui, point de pierres précieuses, ni même de prince charmant en ce jour de Saint-valentin, comme quoi, tout fout le camp !et c'est sans risque que nous retournons sur nos pas.
   La seule difficulté de la journée, juste avant de sortir de la forêt, il fallait donner un bon 'coup de collier' pour vaincre un 'coup de cul' très pentu et très humide. Mais effort vite récompensé par le cadre majestueux qui s'ouvre à nos yeux à la ferme des Champs Morel : un paysage à 360 degrés, des Vosges, en passant par le Jura jusqu'au Alpes Bernoises enneigées et le Chasseral qui y culmine.
Nous profiterons de troncs bien ensoleillés sur le bord du chemin pour faire une pose gourmande : délicieux beignets et brownies confectionnés maison, sûrement au milieu de la nuit par notre Jacqueline insomniaque et son binôme Christian.
   Ne nous reste plus qu'à regagner le village, longer temple, église et lavoir de la fontaine, féliciter et remercier Jacqueline d'avoir pris l'initiative de nous pousser jusqu'au territoire voisin sur des chemins encore inconnus. Ça y est, tu es libérée, respire.
Michèle.














lundi 11 février 2019

Warembourg et crêpes le 7 février 2019

  Journée catastrophique annoncée; tant pis 13 courageux sont au rendez-vous à la MPT. Changement de programme, les sentiers des Roches ne sont guère praticables, direction Bourguignon.Dans la bonne humeur, nous avançons d’un bon pas jusqu’à Bourguignon.Et si on montait  à Warembourg!!!!!!Allez, c‘est parti.Toujours dans la bonne humeur, voici le chalet;petite pause;photo;pas de gâteau(on a les crêpes)et en route pour le retour. Et il ne pleut toujours pas.       Décidément, la météo n’est pas fiable du tout.Tous des “brinquins” les gars de la météo. Arrivés à Bourguignon, traverse de la route du pont et quoi, voilà la pluie qui s’invite à la rando. Retour à Pont de Roide, trempés, et à toute vitesse comme si on nous attendait avec des crêpes. Finalement on retire les  “brinquins” pour les gars de la météo ils ne sont pas si mauvais que ça.
  On retrouve une quinzaine de gourmands au CCAS et tout se  termine comme d’hab ‘ – tiens tu veux du cidre  - viens goûter mon vin    -j’ai fait du Nutella, c’est maison pas de cochonneries dedans  -goûte ma confiture.
  Plus de mauvais souvenirs de la pluie,on a bien fait d’y aller;
  Nous avons donc fait 11.500 km, 125 m dénivelé à 5 km/h. Qui dit mieux pour un jour de pluie;
Odile