samedi 27 novembre 2021

Villars-sous-Dampjoux le 25 novembre 2021

Dernier jeudi de novembre, une température avoisinant les 0 degré, un ciel bas et gris, des coteaux encore plus sombres : gelées et bise des jours derniers ont délesté les arbres de leurs feuilles qui désormais tapissent le sol, seuls quelques érables colorent encore le paysage de délicates touches jaunes. Restent les 25 acteurs qui vont traverser le Doubs pour gagner le stade de Villars-sous-Dampjoux, aussitôt rejoints par Claudine et Guy nos guides du jour habitants du village qui, ensemble vont s'en donner à cœur joie pour animer ce tableau tristounet.

'A la Sainte Catherine, tout arbre prend racine' mais avec 'les' Debant, pas vraiment le temps, sitôt arrivés, sitôt partis tambour battant en direction de Pont de Roide. Pas de GR mais un joli sentier dans le bois où chacun peut traîner les pieds et entendre crisser les feuilles, douce chanson de l'automne. Ça monte tout doux avant de bifurquer à gauche pour longer le village, puis ça descend pour rejoindre la sortie côté vallée de la Barbèche. Le traverser en empruntant une rue bien connue de nos accompagnateurs, pas de vin chaud ? Zut, nous avons passé l'âge de croire au Père Noël. En ressortir côté Dampjoux que nous contournerons par les prés et là, ça fait 'tilt' dans nos têtes de linottes, tout le monde se remémore notre dernier passage et le fameux grillage, objet d'un litige imaginaire remonté jusqu'auprès de la MPT, aussi nous prendrons bien soin de nous tenir à distance sous le regard insistant du propriétaire toujours en alerte, avant d'entrer dans la forêt pour atterrir aux abords de la centrale hydroélectrique.

Une table, deux bancs, qui dit mieux pour une pause gourmande avec un délicieux pain d'épices fabriqué durant le nuit, il n'y a pas d'heure pour les braves, distribué avec des pincettes pour respecter les gestes barrières, accompagné de boissons chaudes et sucreries diverses pour nous requinquer en zappant la grisaille environnante qui nous enveloppe sans oublier de poser pour la photo de groupe avant de nous remettre en marche.

Nous traverserons le Doubs par le barrage de la centrale pour gagner la périphérie de Noirefontaine, côté Saint-Hippolyte, direction que nous abandonnerons rapidement pour éviter un secteur trop humide, traverser la nationale, revenir en sens inverse et très vite sauter à pieds joints dans le même bourbier à l'arrière de la scierie. Ouf, la traversée du village, puis celle du Doubs se feront au sec.

Bien encadrés par Guy toujours devant et Claudine qui fermait la marche en papotant, avec un circuit raccourci et sans erreur d'aiguillage, nous avons battu un record en fermant la boucle en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

Un grand merci à eux deux pour avoir maintenu cette sortie malgré une météo pas très encourageante, avec le sourire il suffisait de rajouter une épaisseur. Prenez bien soin de vous.

'Si la matière grise était plus rose, le monde aurait moins les idées noires.' Pierre Dac

 Michèle 







 

jeudi 18 novembre 2021

St-Hippolyte grotte du Bisontin 18 novembre 2021

 Pour cette deuxième sortie de novembre,  nous sommes conviés par Agnès et Jean-Michel à Saint-Hippolyte au lieu de Bief comme prévu au calendrier.

Dites 33, raté, il nous manquait 'une Jeanne' pour y arriver, mais bingo après trois jours humides et brumeux, soleil et ciel bleu sont revenus pour magnifier les dernières couleurs automnales.

Déjà, dispersé sur deux parkings, il a fallu attrouper tout ce petit monde, puis le départ est donné en direction de la chapelle Notre-Dame du Mont, enfin, c'est ce que l'on croyait : rien ne sert de se précipiter, encore faut-il prendre le bon chemin ! Demi-tour toute et en avant marche... par le GR, suffisait de repérer le marquage bien visible même en zone urbaine!

En lisière d'agglomération, nous prenons un  petit sentier dans le bois et grimpons en laissant sur notre droite la chapelle, puis sur notre gauche la ferme du Mont avant de gagner le plateau lieu-dit Les Viatons,  645m, à proximité de Chamesol. Le peloton s'est bien étiré dans la montée, une pause est nécessaire pour permettre aux derniers de récupérer un peu, mais bonne nouvelle : finie la grimpette. Nous repartons par la gauche pour longer les falaises abruptes qui dominent la vallée du Doubs et la jolie ville de Saint-Hippolyte qui, de 1800 à 1816 fut sous-préfecture du département.

Si nos regards sont attirés par la beauté du paysage qui se profile à l'horizon, il faut rester très vigilent pour éviter toute chute car le sentier est étroit, accidenté, humide et les feuilles dissimulent nombre de cailloux et racines en tous genres. Ouf, nous voilà arrivés sans incident à la grotte du Bisontin sur le commune de Liebvillers, le clou de la journée : au milieu de la paroi rocheuse s'ouvre une magnifique arche d'une cinquantaine de mètres de longueur, endroit idéal pour faire une pause gourmande en toute quiétude.

Quelques homo sapiens,  reconvertis en hommes des cavernes, en profitent pour allumer des  arsins laissés là par une autre tribu et se réchauffer les menottes, avant de sortir marmite et écuelles pour un jus de chaussettes ragoutant.

Trêve de plaisanterie, si nous voulons rentrer avant la nuit qui arrive sans crier gare, il faut se remettre en chemin sans tarder d'autant plus que la dernière partie, interminable descente, se fait à travers une pâture très humide et boueuse à souhait.

Merci Agnès et Jean-Michel pour ce changement qui a remporté un vif succès : belle journée, belle sortie en clin d’œil aux nombreux marcheurs des 'mercredis d'été' annulés deux années consécutives suite à la pandémie qui sévit toujours avec sa... énième vague.

Santé à tous, le beaujolais nouveau est arrivé.

Michèle