jeudi 18 novembre 2021

St-Hippolyte grotte du Bisontin 18 novembre 2021

 Pour cette deuxième sortie de novembre,  nous sommes conviés par Agnès et Jean-Michel à Saint-Hippolyte au lieu de Bief comme prévu au calendrier.

Dites 33, raté, il nous manquait 'une Jeanne' pour y arriver, mais bingo après trois jours humides et brumeux, soleil et ciel bleu sont revenus pour magnifier les dernières couleurs automnales.

Déjà, dispersé sur deux parkings, il a fallu attrouper tout ce petit monde, puis le départ est donné en direction de la chapelle Notre-Dame du Mont, enfin, c'est ce que l'on croyait : rien ne sert de se précipiter, encore faut-il prendre le bon chemin ! Demi-tour toute et en avant marche... par le GR, suffisait de repérer le marquage bien visible même en zone urbaine!

En lisière d'agglomération, nous prenons un  petit sentier dans le bois et grimpons en laissant sur notre droite la chapelle, puis sur notre gauche la ferme du Mont avant de gagner le plateau lieu-dit Les Viatons,  645m, à proximité de Chamesol. Le peloton s'est bien étiré dans la montée, une pause est nécessaire pour permettre aux derniers de récupérer un peu, mais bonne nouvelle : finie la grimpette. Nous repartons par la gauche pour longer les falaises abruptes qui dominent la vallée du Doubs et la jolie ville de Saint-Hippolyte qui, de 1800 à 1816 fut sous-préfecture du département.

Si nos regards sont attirés par la beauté du paysage qui se profile à l'horizon, il faut rester très vigilent pour éviter toute chute car le sentier est étroit, accidenté, humide et les feuilles dissimulent nombre de cailloux et racines en tous genres. Ouf, nous voilà arrivés sans incident à la grotte du Bisontin sur le commune de Liebvillers, le clou de la journée : au milieu de la paroi rocheuse s'ouvre une magnifique arche d'une cinquantaine de mètres de longueur, endroit idéal pour faire une pause gourmande en toute quiétude.

Quelques homo sapiens,  reconvertis en hommes des cavernes, en profitent pour allumer des  arsins laissés là par une autre tribu et se réchauffer les menottes, avant de sortir marmite et écuelles pour un jus de chaussettes ragoutant.

Trêve de plaisanterie, si nous voulons rentrer avant la nuit qui arrive sans crier gare, il faut se remettre en chemin sans tarder d'autant plus que la dernière partie, interminable descente, se fait à travers une pâture très humide et boueuse à souhait.

Merci Agnès et Jean-Michel pour ce changement qui a remporté un vif succès : belle journée, belle sortie en clin d’œil aux nombreux marcheurs des 'mercredis d'été' annulés deux années consécutives suite à la pandémie qui sévit toujours avec sa... énième vague.

Santé à tous, le beaujolais nouveau est arrivé.

Michèle




















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