jeudi 22 septembre 2022

Lanans le 22 septembre 2022

Ce jeudi 22 septembre 2022, 15 randonneurs ont répondu à l’appel d’ Annie et Gérard pour une randonnée de 15 KM au départ de LANANS, village situé à proximité de Baume-les-Dames.
Nous avons eu le plaisir d’accueillir Yann en provenance de Roches les Blamont pour sa première rando et sa découverte de la « Randonnée Rudipontaine ».

Ce circuit, baptisé « Des Trois Fontaines », nous a tous emmené sous un soleil radieux vers VAUDRIVILLERS pour un parcours champêtre et rural au milieu des prairies, des vaches montbéliardes  et des forêts.

Trois superbes fontaines,  lavoirs et abreuvoirs en pierre de taille, ont jalonné notre parcours, chacune sous le regard de  St Pierre, St Paul et la Vierge et l’enfant.

Le pique-nique du midi, judicieusement prévu sur des tables et sous les arbres a permis à chacune et chacun de savourer les délicieux gâteaux aux noix préparés par Annie.

Le retour facilité par des conditions atmosphériques très agréables  nous a fait côtoyer des pairies parsemées de champignons d’automne ,  « les roses » puis a permis aux amateurs de noix de faire quelques provisions  au bord du chemin nous ramenant au village de LANANS, une longue haie de noyers nous ayant escorté jusqu’à l’entrée du village bordurant une ferme locale.

Merci à Annie et Gérard pour cette belle et agréable balade champêtre.

André Du

   

  


 


 










 


Glay, circuit La Doue le 22 septembre 2022

Nous ne sommes que 4 à la MPT pour cette « grande »   rando de la source de la Doue, mais quand même 13 au départ de Glay ! Départ mouvementé par la petite mémoire de l’organisatrice… moi-même… A l’arrivée vers le temple je pense qu’il faut partir à gauche mais d’après mon binôme c’est tout droit, allons-y, mais bien vite cette montée sur la route ne nous dit rien de bon, après 800 m nous rebroussons chemin, ça commence bien !

Mais rapidement nous retrouvons la bonne trace du GPS, nous remontons pour quitter Glay et arriver à la ferme de la Picardie puis descendre sur Meslières et son belvédère  par un chemin pentu. Nous longeons le village jusqu’à la hauteur du quartier de la Chapotte (sur Hérimoncourt) pour atteindre le site mégalithique des Pierres Gauloises (merci au chasseur pour prendre la photo de groupe)

Nous redescendons vers la combe noire jusqu’au niveau du stand de tir, il est déjà 12h30, certains sentent la faim les tirailler mais une rude montée nous attend en direction du Pré au Sire, dilemme ? Après une rapide concertation nous décidons de grimper avant le casse-croute.

Mais c’est dur, dur … et bien long, à une intersection il y a le choix : pente raide ou pente douce ??

La majorité choisit la pente raide (les forts !!) nous ne sommes que 3 à prendre la douce …qui est plus longue bien sûr, d’où mes 21 kms surement… Nous arrivons à un endroit stratégique, des beaux troncs dans une petite clairière ensoleillée,  pour enfin manger, il est 13h15 ! Il était temps, j’allais me faire maudire. Pour récompense la troupe aura droit aux brownies et au bon cake (très apprécié avec la petite dose de rhum..) Puisque Marie Thérèse (covidée) n’est pas là avec sa poire.

Il nous faut repartir, la rando n’est pas finie, nous remontons encore un tout petit peu pour arriver au Pré au Sire ( des princes de Wurtemberg) puis nous continuons pour traverser Abbévillers  et descendre une dernière fois dans le bois et suivre un affluent de la Doue, issu de la Reculée, hélas à sec, et trouver d’énormes champignons roses ( on t’avait bien dit Alain qu’ils étaient trop gros !!). Nous voici à la source de la Doue, endroit magique pour admirer l’exsurgence de la rivière, sa cascade, son moulin. La Doue s’écoule jusqu’à Glay pour s’unir à la Creuse et former le Gland. Après quelques photos  encore un peu de route pour arriver au parking à 16h30…. Bonne moyenne pour ces presque 21 kms et un bon dénivelé avec toutes ces montées, descentes, remontées et redescentes... par une belle journée à température idéale.

Jacqueline

  

 
 




 


 
 

mercredi 14 septembre 2022

Séjour à Autrans-Méaudre en Vercors du 04 au 11 septembre 2022


 






 

 



 
  

Lundi 05 septembre
 1a) BEC DE L'ORIENT ET PAS DE LA CLÉ

Pour cette première journée de randonnée, départ à 6 du centre de l'Escandille et nous retrouvons 2 camping caristes en chemin qui se joignent au groupe ; la météo est clémente, ni trop chaude, ni trop fraiche : parfaite.
Début de randonnée dans les champs pour rejoindre le refuge de Gève.
Nous entrons alors dans la foret et suivons un chemin caillouteux et chaotique mais la pente et régulière ; petit détour par une magnifique foret qui nous
mène à la Glacière, trou spectaculaire dans la forêt.
Nous reprenons notre sentier qui nous mène au pas de la Clé, avec une magnifique vue sur les falaises, sur le massif de la Chartreuse et Voiron en contrebas.
Nous longeons alors la falaise en gardant la vue sur la vallée de l'Isère et ses noyeraies; la vue est dégagée et le spectacle grandiose.
Arrivés au bec de l'Orient, la vue est superbe et nous sortons le pique-nique pour profiter de ce panorama.
Le retour se fait par un sentier agréable, agrémenté de curiosités telles que de beaux arbres et des trous de grottes impressionnants  ainsi qu'une carrière de Lauzes.
Retour au parking pour savourer une petite mousse partagée après cette randonnée de mise en bouche pour la suite de la semaine qui s'annonce prometteuse.

Agnès D

 











 
Lundi 05 septembre : Les gorges du Bruyant

1)     Lans-en-Vercors : gorges du Bruyant et Bec de l'Aigle

Arrivés hier en fin d'après-midi dans le joli village d'Autrans au centre de vacances 'l'Escandille' mot  provençal qui signifie : 'le premier rayon de soleil après la pluie', à 26 nous voilà au pied de la montagne et c'est là que les athéniens s'atteignirent. Six pour la première rando (Pas de la clef et bec de l'Orient) plus 2 camping-caristes Agnès et Jean-Michel, et dix-neuf pour la deuxième (Gorges du Bruyant et bec de l'aigle), Marie-Claude, pas très en forme, ayant déclaré forfait. Et c'est parti pour une semaine de randos à travers une infime partie du Vercors.

Covoiturage jusqu'au centre de Lans-en-Vercors où chacun s'équipe pour s'élancer à la suite de Christine et Guy, dans la campagne environnante très verdoyante enjolivée d'une légère brume matinale, avant de s'enfoncer dans la forêt composée en grande partie de sapins semblables à ceux de notre Haut-Doubs. Qui dit gorges dit profondeur et pour arriver au fond il faut descendre. Le sentier composé de pierres et de racines est glissant, la pente parfois très abrupte, aussi il faut y aller 'mollo' et rester très vigilent. Malgré tout, je tombe sur les fesses et Jeanne se retrouve les 4 fers en l'air, heureusement plus de peur que de mal.

Entre 2 parois vertigineuses, où nous prendrons le temps de poser pour la photo de groupe, nous voilà au fond des gorges du Bruyant qui portent bien leur nom, une vraie caisse de résonance que nous traversons avant de longer et de traverser à cinq reprises par des petits ponts de bois, la rivière le Bruyant dont la source alimentée par les eaux de pluie et la fonte des neiges du plateau des Ramées coule toute l'année. Déambulation très agréable au son du chant de l'eau, tout en amorçant gentiment la remontée en passant à proximité d'une cascade et des restes du moulin de Saint- Nizier dont on trouve la trace en 1636.

Chemin faisant, un empilement de troncs nous invitera à la pause déjeuner bien méritée. Puis nous nous dirigerons vers le Bec de l'Aigle de façon à dominer l'escarpement rocheux qui compose les gorges avant de sortir de la forêt, jeter un coup d’œil sur le plateau de la Molière où nous serons demain, une belle grimpette en perspective, admirer les premières colchiques non sans en fredonner la ritournelle et de regagner notre point de départ et repérer quelques maisons typiques avec leurs frontons garnis de pierres posées comme des marches d'escaliers, érigés autrefois pour protéger les toits de chaume des intempéries.

Une terrasse de bar au centre de la place du village bien ensoleillée nous invite à un moment de convivialité privilégié pour clore cette première randonnée.
Michèle 

 



 



 
Mardi 06 septembre : Les crêtes de Charande
 



 
 
Mardi 06 septembre

  2)   Le plateau et les crêtes de la Molière et de Sornin

Pour la première rando (les crêtes de Charande), on prend les mêmes et on recommence. Pour la deuxième (plateau et crête de la Molière), à nouveau dix-neuf mais aujourd'hui c'est Jean qui déclare forfait, un malade imaginaire !

Nous voilà reparti pour Lans-en-Vercors, mais cette fois-ci plus à l'extérieur sur les hauteurs de façon à réduire un peu le dénivelé même si ça grimpe dur, d'abord sur un chemin blanc tout en virages, puis par des sentiers pierreux moins glissants qu'hier, avant d'atterrir dans les premières pâtures au milieu des troupeaux au son des clarines. Moins de sapins, plus de feuillus, tout en douceur nous cheminons sous des hêtres tout enchevêtrés le temps de reprendre notre souffle avant de déboucher sur les alpages à proprement parlé.

Au premier plan, un beau tapis vert parsemé de cirses, carlines, campanules..., au deuxième plan, une grande barre rocheuse garnie de sapins, la crête de la Molière, qui nous attend patiemment avec en arrière-plan, soleil et grand ciel bleu. Ça y est, le décor est planté, les acteurs n'ont plus qu'à se l'approprier. Pas de souffleur, aussi les cartes sont de sortie, malgré cela après moult tergiversations, nous ferons le circuit à l'envers. Pas grave du tout, d'abord les alpages un vrai régal, nous y apercevrons même quelques marmottes à flanc de colline, cela nous permettra même, après une sérieuse grimpette et un petit raccourci, de croiser le premier groupe au beau milieu de la crête et ainsi de partager le déjeuner tous ensemble face à ce paysage grandiose.

A peine réunis, nos chemins se séparent aussitôt, chacun sa route, chacun son chemin... nous continuons sur la ligne de crête où sorbiers et alisiers apportent quelques touches de couleur dans la masse sombre des sapins. En bordure de sentier c'est le domaine des framboisiers, trop tard pour en grappiller, des épilobes, des grandes gentianes déjà fanées dont on extrait le racine pour en faire une panacée, ancien quinquina du pauvre, en dessous les alpages que nous allons retrouver d'ici peu, tout en bas une grande ville Grenoble, au loin des vallées avec des villages, puis des montagnes et encore des montagnes : la chaîne du Vercors.

La descente, un kilomètre plus courte que le montée, est obligatoirement plus rude surtout pour les genoux, n'est-ce pas Christine ? Aie aie aie, elle va galérer pour terminer le parcours même si Dany, en chevalier servant, a avancé son carrosse pour lui éviter la dernière portion.sur la route. Tout ce petit monde, bien que comblé par cette deuxième randonnée sur les sommets, est bien fatigué et donc empressé de tirer les rideaux.

Michèle

 



 


 









 
Mercredi 07 : le plateau de Beure

3)  Hauts plateaux du Vercors - Le col du Rousset

Aujourd'hui, pour les deux randos, un seul objectif, les Hauts Plateaux du Vercors, région sauvage et protégée entre Isère et Drôme, par les gorges du Méaudret, au départ du parking de Beure, en bas des pistes de skis du col du Rousset. La première s'élancera à la suite du guide Lilian et verra son effectif grossir de quatre nanas dont bibi, la seconde suivra Marie.

Le moins que l'on puisse dire c'est que ça grimpe tout de suite, d'abord sous les télésièges puis à travers un pâturage réservé aux moutons dûment surveillés par de beaux patous,  éreintant et rien de grisant. Heureusement effort récompensé par la vue dégagée au sommet du col du Rousset sur les Hauts Plateaux du Vercors.

Puis nous virons à gauche et avançons tout droit dans ce massif des Préalpes où poussent quelques sapins et de rares arbustes, à travers un relief de falaises, de crêtes, de dolines, de vaux, de gorges, de bergeries. Nous contournons un mamelon, traversons des champs de pierres ou lapiaz avec en point de mire à l'horizon le grand Veymont, point culminant du massif, 2431m, apercevons le rocher appelé Dent de Die, traversons le pas de Econdus, entrons dans la réserve naturelle pour arriver enfin à la carrière romaine à près de 1800m. Une voie romaine existait entre Die et Grenoble, la carrière fut vraisemblablement exploitée pour des monuments de la ville de Die. Site remarquable où l'on aperçoit encore des blocs de pierre taillés dans la roche et des morceaux de colonnes.

C'est au milieu de cet amoncellement hétéroclite, dans la plaine du Queyrie que nous nous installerons pour la pause déjeuner. Nous verrons même une colonne de cavaliers traverser calmement cet endroit désertique, sec et aride, balayé par les vents, haut-lieu de la résistance dans le Vercors dont notre guide prendra le temps de nous parler en fin de repas, malgré un ciel menaçant et des prévisions météorologiques à la pluie, et c'est presque au pas de course que nous reprendrons le chemin en sens inverse.

Finalement, nous avons manqué de temps, il a fallu sortir capes et parapluies et terminer à la débandade sous la pluie, chacun pressé d'y échapper. Ouf, elle est partie aussi vite qu'elle est arrivée, et de retrouver le parking, transpirants sous nos épaisseurs où ceux et celles de la deuxième rando y avaient échappé, bien à l'abri dans les voitures.

L'attraction du jour, à l'aller comme au retour, fut sans contexte l'apparition de marmottes qui semblaient poser pour la photo, déambulant autour de leurs terriers sans tenir compte de nos allers et venues, c'était presque à nous de les éviter. Encore une belle rando très différente des deux premières, libérés des contraintes GPS, chacun a pu profiter à 100% du paysage lunaire des Hauts Plateaux du Vercors.  

Michèle


 




Jeudi 08 septembre

4)     La Croix Perrin – La Molière

Toujours deux randos (la première aux gorges du Bruyant et au Pas de la Bergère) seulement six participants, les deux camping-caristes ayant repris la route, à qui nous conseillons de faire le circuit à l'envers de façon à remonter les gorges, et la deuxième improvisée par Gérard et Bibi car nombre de randonneurs, exténués par ces trois premiers jours, ont déclaré forfait. Nous décidons de retourner au théâtre avec les crêtes de la Molière, quand on aime, on ne compte pas, mais en prenant le départ au col de la Croix Perrin 1218m et promis nous les parcourrons en totalité.

C'est donc à huit que nous entamons la montée à travers la forêt jusqu'à Bellecombe où mardi nous avions bifurqué pour redescendre. Presque deux heures par des sentiers tantôt plats, en devers, caillouteux, défoncés par les débardeurs, doux avec les aiguilles de pins, sans faire aucune photo. A la première fenêtre qui s'ouvre dans cette verdure, comme à notre départ du brouillard, ça promet pour le panorama ! Mais au fur et à mesure de notre progression, le ciel se dégage et arrivés sur les crêtes, comme par enchantement, le spectacle est là, au-delà des montagnes du Vercors, nous n'avons point la berlue, nous les apercevons bien ces sommets enneigés des Alpes Françaises, époustouflant, cela valait bien un bis.

C'est face à ce spectacle grandiose, presque à l'endroit même où nous étions posés mardi que nous faisons halte pour dévorer nos casse-croûte. Au cours du repas, une discussion s'engage, si nous voulons aller jusqu'au bout, il reste encore environ deux kilomètres aller autant pour le retour, nous allons exploser les compteurs de la semaine. Gérard préfère nous attendre tranquillement en observant le paysage avec ses jumelles. Nous lui laissons nos   sacs à dos en consigne et nous voilà repartis en pays connu jusqu'au Pas de l'Ours,  puis au raccourci emprunté lors de notre précédent passage et de poursuivre jusqu'à l'extrémité du plateau de la Molière. Pas même une auberge pour y prendre un petit café, juste un guérite pour s'abriter en cas de mauvais temps et une table d'orientation, nous sommes à 1632m, aux première loges pour admirer les sommets alpins enneigés qui se découpent à l'horizon, mais point de Mont Blanc, il joue le grand timide et reste caché dans les nuages.

Oui, Christine, il y avait bien deux tables de pique-nique mais l'une avait les pieds dans l'eau, alors pas de regret, tu n'aurais pu y loger tes dix-neuf randonneurs.

Y a plus qu'à … rebrousser chemin, retrouver Gérard, se gaver encore et encore de ce paysage époustouflant avant de s'engouffrer dans la forêt pour une très longue descente.

Entre ciel et montagne, au cœur de la forêt de Lans-en-Vercors, l'auberge de la Croix Perrin, ancienne maison forestière, nous accueillera pour un rafraîchissement amplement mérité.

Michèle












Jeudi 08 septembre
                    Les gorges du Bruyant






 
 
Vendredi 09 septembre
           5) Pont-en Royans Boucle via le Paradis – Grotte de Choranche

Aujourd'hui, un seul groupe, tout le monde répond présent, un seul et même circuit avec en fin de journée, une cerise sur le gâteau, la grotte de Choranche.

D'abord emprunter les gorges de la Bourne pour gagner Pont-en-Royans, entre montagne et rivière que nous quitterons de suite pour gagner la campagne environnante.

Changement de décor, nous sommes en dessous de 500m, tout est vert. Dans les jardins nous apercevons des figuiers, kiwis et même bananiers, dans les pâtures des chevaux aux crinières envahies de bardanes ou cagnottes, dans la plaine du regain fraîchement fauché. Nous longerons des vignes, traverserons des champs de noyers pour atteindre Saint-André-en-Royans, joli village typique adossé aux contreforts du Vercors avec autour de sa place centrale par ordre d'ancienneté, la maison forte de Saint-Just de Claix, le château des Pruniers et l'église paroissiale au plafond en bois ouvragé que nous avons pu admirer grâce à l'intervention d'un élu. Nous profiterons d'une vue plongeante sur le village pour nous poser à l'ombre des noyers pour échapper à la chaleur de midi et casse-croûter.

Puis nous reprendrons la route pour finalement arriver au Paradis et dominer Pont-en-Royans, qui tire son nom du pont qui enjambe la Bourne érigé dès le Haut Moyen-Age. Village médiéval très touristique qui se caractérise pars ses escaliers nécessaires pour descendre du paradis jusqu'au niveau de la rivière, ses maisons suspendues à flanc de vallée, architecture unique dans le Dauphiné et son musée moderne de l'eau ouvert en 2002.

Nous traverserons le pont pour trouver un peu de fraîcheur le long de l'autre rive avant de revenir aux voitures, reprendre la route et gagner l'entrée de la grotte de Choranche, au pied des falaises de Presles  qui forment un cirque naturel dans les gorges de la Bourne où là encore une bonne centaine de marches nous attendent mais plus au frais.

Comme d'un coup de baguette magique nous passons de plus 30 à 10 degrés, de la pleine lumière à la nuit pour admirer sans compter les nombreuses fistuleuses ou stalactites creuses  ou plus vulgairement dénommées spaghettis,  dont certaines peuvent atteindre trois mètres au son de la Serpentine, rivière souterraine qui forme des gours et un lac souterrain donnant naissance à une cascade à l'extérieur de la grotte. Autre particularité, les protées, batraciens rescapés de l'époque des dinosaures présents en ces lieux pour un projet de recherche et de protection de l'espèce. La visite se termine, nous n'avons pas vu l'heure passer, tout éblouis par un tel spectacle.
 Michèle


 


 
 














 samedi 10 septembre

                    Pas de la clé et bec de l'orient








 samedi 10 septembre

6)     Col  Vert au-dessus de Villard-de-Lans

Dernier jour, le programme est tout chamboulé : pour la première rando, conseillés par le guide, le choix se porte sur le Col Vert au-dessus de Villard-de-Lans, je viens grossir les rangs; pour la deuxième, à cause de travaux routiers impossible de faire celle prévue aussi elle est remplacée par celle non faite jeudi à savoir Le Pas de la Clef et le Bec de l'Orient. En cours de route, un raccourci sera improvisé. Dur dur la fin de semaine...

Sur le parking des Clots, il fait frisquet, Marie-Thérèse enfile ses gants faisant des envieuses, après consultation de la carte, discussion avec des locaux, nous voilà partis par un chemin blanc très praticable. Dis Martine, c'est normal qu'on descende alors que nous avons plus de 700m de dénivelé à faire ? Une vérification s'impose, à priori c'est tout bon !  Il suffit de lever les yeux, une falaise énorme avec, découpée dans sa masse, une échancrure, le Col Vert qui, une fois atteint, devrait nous offrir un panorama spectaculaire sur Grenoble et les montagnes alentours. A sa base, on dirait même qu'une fine couche de neige est tombée durant la nuit ? Non, juste un effet d'optique. Après avoir dépassé la bergerie, traversé une prairie, ça grimpe fort sous les sapins, Besoin d'une pause ? Suffit de demander : dis Martine c'est normal... et de s'arrêter, de sortir la carte et nous voilà tout guillerets pour repartir, sortir de la forêt, traverser les Alpages au milieu des troupeaux avant que ça ne se complique sérieusement; le sentier se réduit à sente puis à un raidillon tout en lacets et en cailloux, passage délicat escaladé avec succès sauf que le brouillard, poussé par le vent, a mis moins de temps que nous pour arriver à la cime du Col Vert 1766m. Peu de panorama sur Grenoble mais vue dégagée sur Villard-de-Lans jusqu'à Autrans. Nous nous en contenterons avant de redescendre nous mette à l'abri du vent pour nous installer sur un rocher ensoleillé, rajouter une épaisseur et casse-croûter.

Le reste du parcours se fera sans problème en évitant la zone de racines sous les sapins mais avec un petit rajout pour cinq d'entre nous, un détour par une jolie cascade dans les bois, histoire de rajouter quelques cailloux et 50m de dénivelé.

La semaine dans ce massif du Vercors en moyenne montagne entre Isère et Drôme, se termine sous le vol de vautours fauves qui magnifient cette énième facette.

Un grand Merci à tous les organisateurs, les chefs de file, la MPT et les 26 voire 28 participants qui repartent les valises plus lourdement chargées de produits du terroir : bleu du Vercors, vin de noix, confitures de châtaignes... de quoi gâter leurs proches.., sans oublier le dicton donné par le directeur de l'Escandille : un séjour à Autrans, la santé pour longtemps. Prenez bien soin de vous et à très vite sur les sentiers.

Michèle


 

 

 

 

 

 

    



 
Fin d'une belle semaine ensoleillée et pleine de souvenirs