En cette période de Jeux Olympiques d'hiver, nous
avons bien les bâtons mais pas de skis
ni de neige, même pas artificielle, quoique Christine en a bien un peu mais
elle la garde jalousement au frais (blancs en neige).
Du stade de Mathay, nous sommes vingt-neuf à partir à
sa suite pour longer l'arrière du village jusqu'au niveau de la rue du Maquis
avant de traverser la voie ferrée désaffectée et de grimper dans le bois, via
le Cul du Mont jusqu'au hameau de Lucelans où nous sommes accueillis par un
concert plutôt une cacophonie
d'aboiements.
Nous prenons la route à droite avant de nous engager
dans les pâtures sur la gauche, pour traverser le secteur 'bois brûlé' sans
entrer dans le bois, peur du loup ?. Qui dit pâtures dit chevaux mais
aussi et surtout barbelés, grillages, barrières et même 'muraille de Chine', de
quoi avoir le vertige, mais ces messieurs font preuve de fair-play en aidant
chacun à franchir allègrement ce redoutable obstacle.
Avant de plonger en slalomant sur l'autre versant,
levons les yeux pour admirer à l'horizon le village d’Écot, la ferme du
Saussoire et tout le pays de Montbéliard.
Un dérapage sur la terre n'a pas permis à Christine de
s'envoler pour réaliser un double axel mais avec une réception parfaite nous
lui octroyons une médaille en chocolat.
Dans la descente nous passerons à proximité des ruines
de la ferme du Fahys avant de gagner la combe de Vuillepré pour reprendre à
droite et remonter par le chemin forestier dans la forêt communale jusqu'à la
route qui pourrait nous ramener à Lucelans...
N'allons pas plus vite que la musique, c'est l'heure
de la pause gourmande et justement entre route et forêt, une place aménagée
avec table et bancs nous y convie. C'est le moment pour Christine de sortir ses
fameuses mignardises au citron confectionnées sans les blancs montés en neige
restés dans le frigo. Soit rassurée, en moins de temps qu'il ne faut pour le
dire, la boîte est vide, tu pourras toujours faire des rochers à la noix de
coco en rentrant.
Nous reprenons donc la route en direction de Lucelans
mais seulement jusqu'à la croisée des cinq chemins dépourvue de panneaux
indicateurs. Faut-il faire plouf plouf pour savoir lequel prendre ? pas
besoin, Christine et René s'y sont pris à trois fois pour reconnaître le
parcours, ce n'est pas maintenant qu'ils vont faire une erreur d'aiguillage
pour arriver justement rue de la gare en empruntant le passage sous-rails
annoncé depuis fort longtemps par un certain Michel, et regagner le stade.
Avec l'amorce du printemps, pas de perce-neige dans
tout ce secteur mais les premières pulmonaires aux couleurs roses, violettes,
bleues qui colorent le sous-bois.
Merci à Christine et René pour cette sortie cantonnée
à la commune de Mathay mais avec de multiples atouts pour mériter de monter sur
la première marche du podium.
Bonnes vacances à tous, 'chic ils arrivent, ouf ils
repartent' à vos marques les papys mamies.
Michèle