vendredi 10 juillet 2020

Les narines du diable le 9 juillet 2020

  Déjà une énigme à résoudre pour bien commencer la journée : lieu de rendez-vous avant le pont qui enjambe le Cusancin. Mais quel pont ? car ils sont nombreux le long de ce petit cours d'eau et ensuite ça dépend si l'on a traversé ou pas le village de Pont les Moulins !
  Zen restons zen, GPS ou copilote chevronné ont conduit tout le monde à bon port, il n'y avait plus qu'à reprendre nos vieilles habitudes : quelqu'un a dit photo de groupe ? évitons à Alain d'avoir les oreilles qui sifflent ! par contre comptage non censuré : 13 à la douzaine et nous voilà partis à l'égrené dans la forêt, bercés par le chant du Cusancin et de ses cascades qui s'écoule sur notre gauche, pour décrire une grande boucle sur les hauteurs autour du village de Guillon les Bains intitulée : les narines du diable, une curiosité dans la roche née des larmes d'une bonne fée emprisonnée ! Force est de constater qu'il n'a pas mis de masque, aurait-il déjà été testé au covid ?
  Avant de grimper pour gagner le point de vue du Mont Guillon (480m), nous passerons à l'arrière des anciens thermes où venait se ressourcer le tout Paris de la Belle Époque.
  Le point culminant du jour nous offrira un beau point de vue sur la vallée du Cusancin en surplomb de Baumes les Dames et de la fente de Babre, à l'horizon tout un chapelet d'éoliennes. Une ferme bien fleurie avec dans la pelouse parsemés ici et là de vieux engins agricoles, des pierres trouées en forme d'animaux ou peintes façon amanite, lui fait face et enjolive agréablement le plateau.
  De là nous redescendrons au niveau du village pour nous poser dans une aire de repos verdoyante, en bordure de rivière, squatter 3 tables, déguster nos salades et de délicieuses pâtisseries réalisées par Christine, au son de l'eau, doux murmure qui invite à la rêverie.
  Pour le retour, après avoir traversé un petit pont, nous emprunterons un joli sentier de randonnée si agréable qu'il nous fera oublier le fait que nous reprenons de la hauteur pour admirer cette fois l'envers du décor, le village niché au pied des falaises du Mont de Guillon où nous étions ce matin. Un chemin de crête, lieu-dit Les Pervenches, le sous-bois en est rempli de son feuillage, un mur de pierres sèches, un vieux murger, et nous amorcerons la descente tout en douceur à l'ombre des grands bois, dans la fraîcheur du sous-bois, sans craindre la canicule qui est de mise aujourd'hui, franchir le petit pont, retrouver nos voitures et faire une dernière halte rafraîchissante dans la verdure, au Col de Ferrière.
  Merci à Christine et René pour cette belle découverte où la quiétude dispensée par le Cusancin, invite à la flânerie et où les berges en cet fin d'après-midi sont fréquentées par de nombreuses familles qui s'y prélassent. Balade idéale en ce jeudi caniculaire.
Michèle
























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