vendredi 17 juillet 2020

La Violette le 16 juillet 2020

  Mi-juillet avec un temps de Toussaint : ciel bas et gris, il faut diviser la température par 2, à peine 15 degrés et doubler les épaisseurs pour retrouver Agnès qui nous attend patiemment au pied de l'église érigée en 1861 au lieu-dit La Violette, hameau de Belleherbe, après avoir traversé Ebey, quel temps de chien !.
  La violette, quel joli nom pour ce coin de verdure, petite fleur sauvage, printanière ou automnale, symbole de modestie ou d'un amour secret... alors quoi de plus naturel que d'emprunter la boucle 69 ? En fait de boucle, un grand huit, de quoi perdre le nord, d'être tout retourné et désorienté pour la journée, heureusement Agnès veille au grain et remet sans cesse tout son petit monde sur le bon chemin et de fredonner l'amour est une bouquet de violettes...
  Promenons-nous dans le bois, pendant que le loup n'y est pas... par des sentiers très confortables, bien balisés, que nous foulerons à la queue leu leu sans souci de distanciation sociale, chacun s'amusera à chercher des escargots pour Guy, ah l'escargot quelle drôle de petite bête..., à grappiller des framboises, là c'est du chacun pour soi, à chercher des champignons, mais les quelques cèpes aperçus sont juste bons à laisser aux limaces et à admirer collectivement le lys martagon qui se dresse majestueusement sur le bord du chemin, tant et si bien que la pause de midi arrive sans prévenir tout comme le soleil qui nous fait un petit clin d’œil et une jolie clairière nichée dans les arbres qui nous tend les bras. Pas besoin de voter, nous investissons l'endroit. Un biscuit, des sèches, du chocolat, des mirabelles de pays et un café compléteront avantageusement nos casse-croûte. La 'reine mère' a fini son écuelle, alors un petit coup de balai avant de lever le camp de façon à laisser les lieux comme nous les avons trouvés et nous voilà repartis.
  Ça bruine un peu, ça ne se réchauffe pas, nous gardons les mains dans les poches, une chienne que nous appellerons Violette nous accompagnera jusqu'à la fin du parcours. Comme ce matin, ça monte, ça descend, mais pas de grandes difficultés, entre deux parties boisées, des prairies avec des bords de route très fleuris et colorés : marguerites, campanules, compagnons rouges, séneçons de Jacob, orchidées sauvages... mais pas de parfum enivrant de violettes !
Partis par le combe d'Enjoux nous terminerons par la stèle de Saint-Antoine qui surplombe le hameau. Je vérifie, j'ai toujours mes lunettes, normal elles sont restées au fond du sac, pas besoin d'invoquer St-Antoine pour les retrouver. Une prochaine fois sûrement !
  Merci à Agnès, qui ne nous attendait pas aussi nombreux au vu de la météo incertaine et humide. pour la découverte d'une partie de cette région proche mais encore non explorée à ce jour. Un petit arrêt par la fruitière et chacun de rentrer au chaud avant la pluie.
Michèle





























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