vendredi 4 septembre 2020

Plaimbois du Miroir le 3 septembre 2020

 Eh oui, nous voilà déjà en septembre, les matins sont plus frisquets mais une belle journée s'annonce pour randonner. A 23, c'était sans compter sur une retardataire surbookée, donc plus exactement à 24 nous allons profiter de cette aubaine pour nous retrouver au lieu de rendez-vous fixé au pied de l'église de Plaimbois du Miroir .

  Joli village traditionnel du Haut-Doubs dont l'étymologie nous transmet quelques éléments d'information : bois planté sur un terrain plat (pour Plaimbois) qui de son belvédère, permet de mirer le Dessoubre (pour Miroir).

Tout un programme avec des paysages qui vont nous charmer sinon nous envoûter dès le premier arrêt à la Roche du Miroir. Panorama grandiose sur toute la vallée avec dans le lointain, nichés dans la verdure, l'église de Laval le Prieuré et plus haut, le clocher tyrolien du village de Mont de Laval, principaux points de repère sur notre circuit.

 Cool le départ, ça démarre tout doux, ça descend gentiment puis ça se corse un peu, surtout en fond de vallée où tout est moussu et humide même si le ruisseau est complètement tari. Une stèle à même la roche nous indique la disparition en 1862 de sieur Jean Denys Loye âgé de 48 ans.

 Ça remonte un peu jusqu'au lieu dit Laval le Prieuré où une pause s'impose pour contempler l'église Saint-Sulpice et ses vitraux, remaniée au XVI ème siècle sur les vestiges d'une église romane qui comprenait un cloître, elle est classée aux monuments historiques. Et maintenant faudrait penser à remonter. La forêt nous tend les bras, la montée est assez longue, un vrai supplice pour certains, avec plusieurs lacets et de vrais bourrins qui n'en font qu'à leur tête.

Ma parole, ils sont nombreux à s'être levés du pied gauche ce matin !

 Heureusement Mont de Laval est en vue, la pause casse-croûte agrémentée de quelques douceurs, au pied du chêne de la liberté planté en 1790, à proximité de l'église reconstruite en 1863 par un architecte autrichien, calmera les esprits.

 Au pied de l'arbre on voit le bûcheron, mais au pied du poteau électrique qui voit-on ? attention un éléphant ça trompe énormément !!! qui l'a vu ? c'est comme bibi la tête en l'air qui se paye un fil de clôture ou comme les 2 boucs sur la balancelle, qui l'eut cru ?

 Au sortir du village une région vallonnée nous attend, tout l'après-midi ça monte et ça descend : d'abord à découvert sous le soleil par les pâtures bordées de sorbiers plus rouge que vert, de fruitiers où nous marauderons reines-claudes et pruneaux, puis à l'ombre dans la forêt par un chemin de crête, en empruntant le sentier des orchidées, puis à nouveau par des pâtures avec des silènes enflées et une plante qui à l'aspect de la bruyère mais inconnue de notre botaniste, pour grimper jusqu'à Montbéliardot, le traverser sans oublier au centre du village d'y admirer son four à pain qui fonctionne encore régulièrement, laisser Le Luhier sur la droite et continuer par monts et par vaux, en prenant toujours à gauche pour gagner la route qui nous ramènera à Plaimbois du Miroir.

 S'il fallait faire particulièrement attention aux nombreuses racines dans les sentiers empruntés, nous n'avons pu nous en dépêtrer de toute la journée. Souvent, il y en avait une à l'avant et une autre à l'arrière qui semblaient à des années lumières mais sans jamais perdre le nord. Merci Christine et René, le Haut-Doubs avec ses sapins, ses petits villages, ses fermes typiques, ses belvédères, ses clochers comtois, ses calvaires, sa verdure et sa fraîcheur, c'est toujours un vrai régal.

Michèle























On serre les boulons à ENEDIS, on roule e DACIA
Même à ENEDIS, on serre les boulons, on roule en DACIA !






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