Bourguignon le 10 novembre 2022

Pour échapper à un 'jeudi noir' dans les transports, à 34 nous optons pour le covoiturage et  un 'jeudi vert' en répondant à l’appel lancé par Jacqueline sans souci d'une perturbation quelconque, quoique... il faut le dire vite.

Après la pluie torrentielle d'hier, quel bonheur de retrouver le soleil et de pouvoir s'ébattre dans la nature aux couleurs automnales, d'autant plus que l'an passé, à pareille époque Jacqueline avait dû annuler cette sortie justement à cause de la pluie.

Depuis beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, aussi j'vous fais pas dessin, le circuit il est un peu tombé dans les oubliettes, mais pas de souci, du parking au centre de Bourguignon, nous voilà partis pour gagner la forêt toute proche, grimper jusqu'au chemin de Warembourg, prendre à droite et descendre en direction de Mathay, faire une pause photo dans un cadre encore verdoyant embelli par un camaïeu de jaunes, mordorées...

Et c'est là que les choses se compliquent : Jacqueline se souvient bien qu'il faut prendre à gauche mais où ?, serait-ce ce sentier ?, elle consulte Marie-Thérèse qui avait fait la reconnaissance avec elle il y a belle lurette et déjà ici précisément, elles s'étaient trompées. Tout aussi indécises, elles décident cependant de continuer tranquillement sans bifurquer en attendant un second sentier qui se fait appeler Désiré, et qui ruine tous leurs espoirs puisque les premiers toits du village apparaissent à travers les feuillages.

Stop, consultation, échanges, tergiversations, rien n'y fait, pas moyen de mettre tout le monde d'accord. Il y a ceux qui veulent suivre la cheffe en retournant un bon kilomètre sur leurs pas pour continuer le circuit prévu et ceux qui veulent sortit de la forêt aux chemins détrempés où la fraîcheur commence à s'installer au fur et à mesure que le soleil décline à l'horizon, en vue de traverser le Doubs et de continuer sur l'autre berge plus ensoleillée.

Et vlan ! Incroyable mais vrai, le groupe se scinde en deux, à dix-sept nous suivons Jacqueline et laissons les autres poursuivre sous la houlette de son binôme Christian. Reste un autre dilemme, la pause gourmande, qui des deux a le gâteau ? Ouf vite résolu !chacun de nos accompagnateurs ayant réalisé le sien, personne ne sera lésé.

Rebroussant chemin, nous avons vite fait de retrouver le sentier délaissé qui nous mène en bordure de forêt tout en longeant une immense carrière jusqu'à son entrée avant d'emprunter la route qui la dessert jusqu'à proximité de la gare, avant de prendre à droite, replonger dans la forêt et  rentrer d'un bon pas en suivant la voie ferrée.

Au final, nous aurons parcouru un kilomètre de plus que l'autre groupe que nous retrouvons sur le parking. Il suffit de retrouver son covoiturage et tout est bien qui finit bien.

Merci à Jacqueline et Christian pour leur fair-play, leur écoute, leur souci de satisfaire tout le monde en se pliant en quatre, tout en se divisant en deux, sans oublier les deux gâteaux.

Ce fut une belle sortie où chacun eut plaisir à se retrouver pour papoter en peine nature.

Et  pour répondre à une de vos interrogations, voici un dicton : 'Lorsqu'en novembre, le feuillage se maintient sur les arbres, l'hiver sera long et rude'.

Michèle