La rando semi-nocturne, avec la
canicule installée depuis la début de la semaine, ça ne pouvait pas mieux
tomber. Même habillé léger, chapeauté et les sacs bien délestés, à 18 h chacun
cherche encore l'ombre et aspire à y rester le plus longtemps possible.
Volontaire désignée d'office, va
falloir s'adapter pour conduire à bon port cette bonne trentaine de gais lurons
plus Lucas, photographe amateur, qui s'est invité sans crier gare. Pas de souci,
plus on est de fous, plus on rit et à Villars si l'on veut se rafraîchir il y a
2 fontaines. Avis aux amateurs... qui d'ailleurs, sur le chemin du retour, ne
vont pas se priver pour m'asperger sans craindre que je ne les perde dans la
nuit noire au sortir du village.
Très vite nous avons gagné la forêt
et, par les Essarts où au printemps les jonquilles enjolivent le sous-bois, puis
la combe au Diable où nous ferons une pause hydratation, la Cabiotte où coule
encore un maigre ruisseau, et enfin l’Ermitage, notre lieu de rendez-vous où
Michelle et Hubert nous accueillent comme chaque année, à la cabane de
chasse.
Les barbecues sont allumés, les
tables sont dressées, les glacières sont arrivées, l'apéritif offert par
Christine et René est prêt, que demande le peuple ? Les réjouissances sont
ouvertes.
Après 2h de festin, d'échanges, de
convivialité, chacun donne un coup de main pour remettre tout en place et
entamer le chemin du retour.
Une guirlande de lucioles traverse le
village et par le chemin des chèvres on reprend de la hauteur.
J'invite alors tout ce petit monde à
faire volte-face pour admirer les lumières rouges qui clignotent à l'horizon et
sont autant d'éoliennes : 5 à Valonne, le double sur le Lomont, celles de Crosey
et tout un champ sur Rougemont. A l'entrée du village, sur notre gauche, se sont
les lumières de la ville, tout le pays de Montbéliard qui illumine la nuit.
C'est magique.
Merci à Thierry qui a assuré le rôle
de serre-file et à toutes les petites mains qui ont contribué à la pleine
réussite de cette soirée. Un pensée pour Christine que l'on attend de pied ferme
la semaine prochaine.
Michèle
Michèle