Les photos tirent leur révérence le 29 avril 2021
Ainsi font font font, après plus
de trois mois à tenir l'affiche, les insolites au féminin, au masculin, en
couples, bien chaussés, fatigués, déguisés, rassasiés, photographiés dans la
nature ou les villages traversés, trois petits tours et puis s'en vont...
Vous devez en avoir ras la
casquette et comme la semaine prochaine, le 3 mai plus exactement, les choses
évoluent dans le 'bon sens' chacun va reprendre petit à petit le cours normal
de sa vie, aussi je laisse la plume aux différents groupes de marcheurs qui
iront par jauge de six, tout en respectant les gestes barrières mais sans
limitation de distance ni autorisation en attendant des jours meilleurs, et
pourrons nous conter leurs nouvelles aventures.
Parlons peu mais parlons
bien :
Je mets fin au
télétravail, la clef sous la porte et
rends mon tablier
Tu reprends le flambeau et
du poil de la bête
il, elle arrête de se la
couler douce et de bailler aux corneilles, le confinement va prendre fin
nous continuons à faire
preuve d'une grande résilience
vous laissez tomber le distanciel pour le
présentiel, que diantre, réveillez-vous !
ils, elles attrapent la
balle au vol et profitent de ce revirement de situation.
Je ne peux tourner la page, sans
vous offrir quelques dernières perles assez insolites, rappelez-vous :
En Suisse, lors d'une randonnée
sans fin, un vrombissement assourdissant nous a fait lever les yeux et quelle
ne fut pas notre surprise de voir surgir à l'horizon un char en manœuvre, il
faut dire que nous longions un terrain militaire. Plus loin nous avons même
découvert un atelier, vue l'heure avancée il était déjà déserté de ses
ouvriers, où sont traitées les feuilles de tabac avant séchage. Aux alentours du Chasseral,
une descente à ski a même été improvisée sur les restes d'un névé au milieu des
crocus blancs et des jonquilles.



Eh les filles, vous avez viré
vote cutie ? bras dessus, bras dessous, les yeux pas en face des trous ou
fagotées comme l'as de pique, vous sortez d'où ou vous allez où ? La Guinguette, vous m'en direz tant, il en
faut peu pour être heureux. Ne pas oublier notre Jeanne qui n'en rate pas une
pour se rouler dans les blés fraîchement fauchés, elle n'est pas la seule...
nous aurions mieux fait de choisir un andain de foin c'eut été plus confortable
que les éteules, nous nous rattraperons avec un bain de pieds salutaire.




Nous avons même un podium
d'arrivée, où les filles ont su profiter des marches pour se hisser à hauteur
d'homme, égalité parfaite si ce n'est le chapeau et je terminerai par une photo
improvisée de groupe en souvenir de ces temps anciens...


Virtuellement, je voulais tirer
ma révérence sans prévenir, Philippe m'a volé la vedette, il est parti sous
d'autres contrées plus ensoleillées, souhaitons lui bon voyage.
Bientôt le 1er mai, fête du
muguet, preuve d'amitié et d'amour que nous offrons à Françoise, et fête du
travail : 'De temps en temps, il faut se reposer de ne rien faire' Jean
Cocteau.
La carte postale du jour.
Michèle