vendredi 4 mars 2022

Mathay le 03mars 2022

 

Premier jeudi de mars, temps idéal pour randonner : grand soleil et température printanière, aussi c'est plus ou moins encapuchonnés, que nous sommes 32 à nous retrouver au stade de Mathay  pour nous élancer à la suite de Claudine et Louis dans une grande boucle forestière au-dessus de Bourguignon.

Avant d'entrer dans la forêt, il faut longer l'arrière du village, traverser la voie ferrée désaffectée, prendre sur la gauche, passer à proximité de l'usine électrique et enfin y pénétrer. Mais quelle forêt, une fée est passée par là et l'a décorée artistiquement avec divers branchages, chacun peut y laisser vagabonder son imagination, sans oublier de jeter un coup d’œil en arrière sur la mer enfin seulement sur les sablières, tout ça pour faire diversion et mieux faire passer la pilule douce- amère : oh bonté, quelle montée !

Après avoir repris notre souffle, nous continuerons sur un terrain plus ou moins plat par de petits sentiers recouverts de feuilles qui crissent sous nos pieds comme en automne, secteur Cul d'Aupré, jusqu'à la cascade, où ne coule qu'un mince filet d'eau, située juste en-dessous du monument de la Résistance Comtoise avant d'entamer une descente en pente douce pour atteindre le point de vue sur Mathay et les sommets vosgiens où nous poserons pour la photo de groupe.

De là, par le chemin de Warembourg, nous gagnerons le chalet en fond de combe pour une pause gourmande. A 2 jours de mardi gras, Claudine et Louis distribuent généreusement des risoles comme ils disent dans le Jura, en Chine on rit jaune et par chez nous on parle plutôt de beignets, beignes ou bugnes. Quel qu’en soit le nom, tout le monde se régale en se laissant porter par le doux chant de l'eau du ru qui s'écoule paisiblement parfois dominé par celui lancinant des tronçonneuses. Pas de souci, les bûcherons profiteront de notre passage pour faire une pause.

Le jaune des premières primevères sauvages donne un peu de couleur à cette nature, le rose du bois joli rivalise tout en la parfumant d'une façon subtile et enivrante, non Antoine, il ne sent pas le beaujolais, sans oublier l'amadouvier, champignon parasite qui enjolive le tronc d'un hêtre, utilisé autrefois pour garder la braise pendant plusieurs heures.

Vient le temps de repartir en contournant le chalet avant de revenir sur nos pas par la forêt enchantée et contempler Bourguignon qui se dore au soleil couchant. La fatigue commence à se faire sentir, une dernière pause improvisée sur un tronc est salutaire, c'est quand qu'on arrive ? dans un quart d'heure, toujours la même réponse, on connaît la chanson !

Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage, plus de 4h pour 12 km, record battu, une façon comme une autre de profiter au max de cette belle journée.

'Promenons-nous dans la bois pendant que le loup n'y est pas', mais le 'p'tit Louis' y était et  justement il a veillé attentivement sur chaque brebis. Merci à Claudine et Louis pour cette belle sortie revisitée en cours de route pour permettre à tout le troupeau de retrouver la forme avant d'entamer les estives.

Bonne semaine et bonne fête à toutes les grands-mères.

Michèle

 


























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