vendredi 6 octobre 2017

Grand Combe-Châteleu le 5 octobre 2017

   Nous avons de la chance, ce jeudi est le plus beau jour de la semaine, même s'il y fait plus que frisquet au départ des Seignes à plus de 1100m d'altitude : ceci explique cela ! Combien nous sommes ? à oui, 31 chaudement vêtus, dont une petite nouvelle Francine, sans oublier Fiouri (petite fleur) le chien d'Agnès qui a obtenu une dérogation pour la journée.
   Tout de suite, nous empruntons un chemin détrempé qui grimpe dans la forêt ce qui a le mérite de bien nous réchauffer, pour atteindre une petite clairière où Ginette interpelle ses ouailles : quel est le brinquin qui a perdu sa veste ? avec un B c'est Bernard bien sûr.
   Très vite, nous atteignons une ancienne douane : ligne de partage entre les Gras et les 'petits suisses' pour nous diriger sur la vallée de la Brévine appelée aussi petite Sibérie suisse. On comprend mieux la 'chaleur' qui y règne malgré ce grand ciel bleu et ce beau soleil d'automne.
   Et là, au beau milieu, le lac des Taillères, somptueux dans cette immensité de verdure. Alors pour profiter un maximum du paysage, même s'il est encore tôt, nous ferons la pause casse-croûte dans un chalet posé sur sa berge à flanc de colline mais à l'ombre des sapins.
   Très vite, nous repartirons à travers la prairie où paissent de nombreux troupeaux en direction de La Brévine au son des clarines. Que demander de mieux ? et devinez qui a encore perdu ses lunettes ? Michèle, eh oui, mea-culpa, merci Dédé.
   Nous passerons à proximité d'une doline (petite cuvette circulaire caractéristique de la topographie karstique) à vos souhaits ! avant de reprendre la marche à travers la forêt, où les feuillus chatoyants rivalisent de beauté et de contraste avec le vert sombre des sapins, magnifique.
   Nous passerons devant une deuxième douane avant de suivre le sentier des bornes pour mieux flirter avec la frontière. Nous traverserons les lieux dits : Le Vieux Châteleu où nous ignorerons sont Mont, Le Nid du Fol avant de redescendre sur le parking où, tel une envolée de moineaux chacun repartira manu militari  pour mieux se précipiter sur la chocolaterie ou la fruitière...

   Merci à Ginette et Michel pour ce bol d'air aux frontières franco suisse et ses paysages à vous couper le souffle.

Michèle.






























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