Au départ du parking du Gardot, très
prisé des skieurs et raquetteurs, nous sommes 15 à nous élancer à la suite de
Michel, à travers des prairies verdoyantes et très colorées : gentianes et
gerbes de marguerites, géraniums et orchidées sauvages, raiponces, chardons en
fleurs..., des près fauchés sublimés par les bottes de foin rondes éparpillées
ça et là ou des pâtures animées par des troupeaux de vaches et le son de leurs
cloches, un vrai tableau de maître.
Par le GR, nous gagnerons la très
jolie chapelle
Ste-Anne de Cernoniers, avant d'atteindre les fermes des
Charmottes. De là nous emprunterons la GTJ (Grande Traversée du Jura) pour
monter jusqu'au refuge du Vieux Chateleu à 1200 m; 'le gars' nous dit que c'est
beaucoup plus facile à pieds qu'en ski de fond, reste encore le plus corsé du
jour : le mont Chateleu qui culmine à 1300 m. Un chemin caillouteux, une bise
qui nous pousse dans notre ascension, une végétation plus sauvage avec du
vératre et des framboisiers à profusion qui couvrent les coteaux de part et
d'autre du sentier : ça y est Gaby, j'ai trouvé des framboises, enfin faudra
attendre encore un peu avant de penser à faire des confitures... et le tour est
joué, nous y voilà au sommet.
Mais quelle beauté, Dédé me l'avait prédit avec
une telle météo, nous verrons les Alpes et il avait raison, le Mont Blanc est là
dans toute sa splendeur, avec à sa droite le massif des dents du midi et à sa
gauche le Chasseron et le lac des Taillères.
C'est face à ce panorama rarissime
que nous prendrons notre repas de midi, mais tel un mirage, il disparaît sous
nos yeux s'estompant peu à peu dans les nuages qui prennent possession du ciel
bleu.
Par la forêt de sapins, nous entamons
la descente, attention à ne pas glisser sur les pives, pour gagner par le chemin
des bornes, la Brévine appelée petite Sibérie Suisse, via sa douane et longer sa vallée ensoleillée.
Dès lors, la bise, de face entrave notre rythme et ses rafales balayent aisément
chapeaux et casquettes. Mais déjà la boucle est bouclé, aussi nous prendrons le
temps de nous poser pour apprécier moult sucreries avant d'effectuer le trajet
du retour.
Michel une main de fer dans un gant
de velours, Ginette la zen attitude, merci à eux deux pour ce nouveau bol d'air
sur les hauteurs franco-suisses.
Michèle.
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