'le gars' il avait dit : venez
confiant et souriant, vous serez face au Mont Blanc.
A 14, nous
sommes venus mais de Mont Blanc point vu !
A 1283m sur la parking de la Vue des
Alpes, pure utopie : la brume enveloppait tout l'horizon, ça caillait au sortir
du confort douillet des voitures. Pour le coup, chacun fut bien réveillé et se
couvrit de nombreuses couches, y compris bonnets et gants, pour affronter quoi ?
je vous le donne en mille : une grande descente. Pas de quoi se réchauffer,
jusqu'au chalet La Corbatière au pied de la piste de ski que nous avons remontée
jusqu'au Mont Dar. Heureusement, au fur et à mesure que l'on gagne en altitude,
on gagne en visibilité et on enlève des épaisseurs.
Par les alpages, au son des clarines,
en passant par La Charbonnière, peu après midi, nous atteignons la ligne de
crête. Subjugués par la beauté du lieu, nous contemplons tout à loisir les lacs
de Neuchâtel, Bienne et Morat, mais point de chaîne des Alpes. Pour la confiance
et le sourire, c'est OK, mais pour le Mont Blanc, comme disent les Suisses : ça
joue pas.
Encore quelques efforts pour
atteindre le Mont Racine, 1439m, le point culminant du jour, où nous nous
installerons à l'abri de rochers bien ensoleillés pour déguster nos casse-croûte
sans perdre une miette du panorama qui s'offre à nous. A s'en pâmer
d'admiration, Christian peut confirmer.
Mais reprenons nos esprits, cette
ligne de crête, elle nous attend, alors nous voilà repartis. Attention où nous
mettons les pieds car de nombreuses pierres affleurent sur le sentier parmi les
herbages, tentés que nous sommes de lever la tête pour profiter au maximum du
paysage qui se déroule maintenant de chaque côté du sentier.
Par les Grandes Pradières, 1373m
comme indiqué sur le toit d'une métairie, au son des balles tirés par les
soldats qui s'entraînent à proximité et d'avions que l'on ne voit jamais. Nous
voilà à la Tête de Ran, une 'sacrée' descente nous mène au restaurant du même
nom avant de regagner notre point de départ et contempler une Ford de 1917 que
les randonneurs pousseront pour aider au démarrage.
Jamais 2 sans 3, Merci Christian (e),
patience et longueur de temps font plus que force ni que rage, ça y est, le Mont
Racine, c'est fait. Quant au Mont Blanc allez donc faire un petit tour sur
internet c'est garanti, vous le trouverez, sinon en 2019, la magie sera
peut-être au rendez-vous...
Michèle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.