samedi 1 septembre 2018

Le Mont Racine le 30 août 2018

   'le gars' il avait dit : venez confiant et souriant, vous serez face au Mont Blanc.
   A 14, nous sommes venus mais de Mont Blanc point vu !
   A 1283m sur la parking de la Vue des Alpes, pure utopie : la brume enveloppait tout l'horizon, ça caillait au sortir du confort douillet des voitures. Pour le coup, chacun fut bien réveillé et se couvrit de nombreuses couches, y compris bonnets et gants, pour affronter quoi ? je vous le donne en mille : une grande descente. Pas de quoi se réchauffer, jusqu'au chalet La Corbatière au pied de la piste de ski que nous avons remontée jusqu'au Mont Dar. Heureusement, au fur et à mesure que l'on gagne en altitude, on gagne en visibilité et on enlève des épaisseurs.
   Par les alpages, au son des clarines, en passant par La Charbonnière, peu après midi, nous atteignons la ligne de crête. Subjugués par la beauté du lieu, nous contemplons tout à loisir les lacs de Neuchâtel, Bienne et Morat, mais point de chaîne des Alpes. Pour la confiance et le sourire, c'est OK, mais pour le Mont Blanc, comme disent les Suisses : ça joue pas.
Encore quelques efforts pour atteindre le Mont Racine, 1439m, le point culminant du jour, où nous nous installerons à l'abri de rochers bien ensoleillés pour déguster nos casse-croûte sans perdre une miette du panorama qui s'offre à nous. A s'en pâmer d'admiration, Christian peut confirmer.
   Mais reprenons nos esprits, cette ligne de crête, elle nous attend, alors nous voilà repartis. Attention où nous mettons les pieds car de nombreuses pierres affleurent sur le sentier parmi les herbages, tentés que nous sommes de lever la tête pour profiter au maximum du paysage qui se déroule maintenant de chaque côté du sentier.
   Par les Grandes Pradières, 1373m comme indiqué sur le toit d'une métairie, au son des balles tirés par les soldats qui s'entraînent à proximité et d'avions que l'on ne voit jamais. Nous voilà à la Tête de Ran, une 'sacrée' descente nous mène au restaurant du même nom avant de regagner notre point de départ et contempler une Ford de 1917 que les randonneurs pousseront pour aider au démarrage.

   Jamais 2 sans 3, Merci Christian (e), patience et longueur de temps font plus que force ni que rage, ça y est, le Mont Racine, c'est fait. Quant au Mont Blanc allez donc faire un petit tour sur internet c'est garanti, vous le trouverez, sinon en 2019, la magie sera peut-être au rendez-vous...
Michèle.




























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