vendredi 7 juin 2019

Surmont-Sancey le 6 juin 2019

  Après la pluie de la nuit, la chute des températures, feuilles et herbes ploient sous le poids des gouttes d'eau qui n'a rien de comparable avec la simple rosée du matin.
  Au départ de Surmont, comme il n'y a pas vraiment de chef, 21 randonneurs se fient au GPS et démarrent illico de peur de prendre froid, dans un chemin enherbé et détrempé où très vite chaussures seront nettoyées, mollets mouillés et marcheurs désenchantés : les plus forts devraient penser à l'effort fourni par ceux qui leur emboîtent le pas !
  Heureusement, la forêt toute proche, ses chemins confortables et quasiment secs permettront à chacun de retrouver un bon rythme, faire une pause à la fontaine-lavoir de Grisfontaine qui existe dans sa forme actuelle depuis 1881 et descendre jusqu'à Sancey. Lequel ? le Grand ? le Long ? le Petit ? tout qualificatif a disparu à l'entrée du village, c'est insensé ! que nous traverserons allègrement avant de nous retrouver dans une autre forêt, mais cette fois avec des sentiers qui montent et même des escaliers, seule difficulté de la journée. Pour les plus courageux, un petit détour pour voir la source, un bien grand mot, car de source, nous n'en verrons point la couleur !!!
  Une fois en haut, nous longerons la falaise pour gagner le point de vue du Dard et contempler le panorama verdoyant qui enrubanne le village.
Midi sonne au clocher, nous profitons des tables installées dans ce cadre idyllique où manque cependant un rayon de soleil, pour nous restaurer. Une soupe chaude n'aurait pas été de trop. Bien emmitouflés, le repas froid fût vite expédié, nous avons terminé les doigts congelés et sommes repartis sans nous attarder en direction de la ferme de Teigne que nous laisserons sur notre droite, puis la combe Georgeot que nous laisserons sur notre gauche pour continuer par un finage multicolore juste avant la fenaison  : une profusion inouïe de fleurs des champs, véritable palette de peintre : tantôt jaune et blanc, tantôt bleu et rose parfois rouge voire violine, de toute beauté. Aujourd'hui pas de morille, mais de gros bourgognes que sans cesse nous remettrons sur le droit chemin, enfin plutôt sur le bas-côté .
  Et c'est ainsi que dès 14 h 30, nous avons regagné nos voitures sans une goutte de pluie avec toutefois un soupçon de soleil qui se révélera plus généreux en soirée.
Un très bon bol d'air, le chant des grillons, la nature dans toute sa splendeur. Merci à tous.
Michèle.




























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