Ciel bleu,
grand soleil dès le matin mais thermomètre en dessous de 10 degrés pour
accueillir les 18 randonneurs sur le parking de la MPT, qui partent sans plus
tarder à l'assaut de la batterie des Roches classée réserve
naturelle.
Tout le matin ça grimpe et plus on monte plus on sent
la bise si bien que l'on voit des mains gantées, des oreilles protégées et
chacun garde ses doublures. Heureusement après Chatey et sa chapelle, on entre
dans le bois plus hospitalier pour gagner, par de nombreux lacets, non sans
rappeler ceux du Creux du Vent, le point de vue 'la Verrière' qui domine
Villars-sous-Dampjoux avec à l'horizon les premières éoliennes du Lomont. Encore
une petit bout de chemin durant lequel 'le gars' devra surveiller ses arrières,
le croûton de sa baguette de pain dépassant du sac à dos attisant bien des
convoitises, avant de se poser bien à l'abri d'une haie en haut du village de
Montécheroux et enfin pouvoir croquer dedans, au milieu des colchiques qui
annoncent le fin de l'été !!!
Rassasiés on repart en direction du monument du maquis
du Lomont où notre Dédé déposera un petit bouquet fraîchement cueilli, c'était
il y a 75 ans...
En passant au pied de la 'Tour Carrée' on amorcera la
descente tout en continuant par le sentier de crête jusqu'au fort des Roches. Il
y ferait presque chaud en plein soleil, la bise n'a pas faibli mais le panorama
est toujours aussi magnifique. Pas d'oiseaux dans le ciel, Dédé s'en désole mais
un observateur est là avec sa longue vue à surveiller l'autoroute migratoire que
représente ce site. On l'écouterait pendant des heures ce passionné nous parler
des hirondelles, martinets, cigognes et autres oiseaux toujours en mouvement à
la recherche de courants ascendants, de nourriture pour gagner une terre où
passer l'hiver plus au chaud.
Encore quelques lacets, un peu de route et pour
terminer plus en douceur, le chemin des 'Dames'. Chacun connaît, contrairement à
ce matin où Dédé aurait pu tous nous perdre sauf peut-être quelques
Echeroumontains.
Même si parfois Dédé a oublié qu'il avait un troupeau
à mener, tout le monde est rentré au bercail et nous lui crions Merci, car sans
plus attendre, sa mission remplie, il est déjà reparti.
Michèle
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