vendredi 20 mai 2022

Noiraigue Creux du Van le 19 mai 2022

 Après 1h30 de trajet nous voici enfin arrivés à  Noiraigue, commune du Val de Travers en Suisse, encore faut-il tous se retrouver et trouver un parking adéquat, si possible non payant, aussi les chauffeurs décident de parquer toutes les voitures à la gare, seul Dédé fait de la résistance face à un parcmètre aussi têtu que lui.

Donc après une demi-heure de tergiversation, 14 randonneurs chevronnés (égalité parfaite h/f) sont enfin prêts à partir et à en découdre avec plus de 800 m de dénivelé à la suite d'un  Dédé qui connaît bien le coin mais dont le parcours évolue sans cesse en cours de chemin avec une petite idée derrière la tête... une seule certitude, le matin ça monte et l'après-midi ça descend.

Un premier grand raidillon nous amène à la ferme des Oeillons située en moyenne montagne à 1014m et de là, chacun à son rythme, nous attaquons les 14 contours qui nous ferons déboucher sur le cirque naturel du Creux du Van, environ 1400m de largeur pour  200m de hauteur en plein massif jurassien. Félicitations aux 14 marcheurs qui ont grimpé en moins de temps qu'il ne faut pour le dire soit moins d'une heure en ayant pris le temps de s'arrêter pour contempler le paysage côté Val de Travers et même y débusquer quelques brins de muguet, efforts largement récompensés par la vue grandiose qui s'étend par-delà les lacs de Bienne, Neuchâtel et Morat.

Après avoir longé la falaise aux parois abruptes tout en admirant à satiété ce panorama majestueux, avoir erré à la recherche de fleurs de montagne : trolls, anémones, orchis, globulaires à feuilles en cœur, gentianes violettes qui vont virer à un bleu plus profond et gentianes printanières ou pâquerettes bleues... le groupe s'est quelque peu scindé en deux. A la suite de Dédé, une partie a cherché un endroit pour casse-croûter alors que l'autre sans instruction pensait les rejoindre au point de vue du Soliat à 1465m qui s'ouvre sur toute la chaîne des Alpes.

Pas de panique, Jean-Paul et Christiane, en fin limiers, ont fait le lien entre les deux groupes, chacun a pu se rassasier de sa faim et de la vue avant d'entamer la descente. Et là, incroyable, Dédé nous avait concocté une surprise de taille, par deux fois nous avons pu approcher et photographier des bouquetins, de mémoire des randonneurs présents, c'était bien la première fois, et les marmottes ? Promis, il nous les réserve pour la prochaine fois.

Lors de la descente toute aussi vertigineuse que la montée, nous sommes passés au fond du creux près de la Fontaine Froide, dont la température ne dépasse jamais 4 degrés, avant d'atterrir à la ferme Robert et c'est là que les athéniens s'atteignirent : rappelez-vous, Dédé avec sa petite idée derrière la tête, même si le temps est menaçant, pas de retour direct mais au contraire un détours par les gorges de l'Areuse pour y admirer le pont en pierre du saut du Brot. Mais quand trop, c'est trop ! 7 randonneurs déclarent forfait et squattent un muret en attendant le retour des 7 autres. Et de repartir à vive allure car le tonnerre gronde annonçant une pluie qui ne s'est pas fait prier pour nous doucher. Si elle pouvait tomber sur nos jardins... que nenni seulement dans ces gorges.

Nous terminerons avec le retour du soleil, ouf sans amende pour notre contrevenant Dédé qui n'a point failli à sa réputation de marcher loin devant en oubliant qu'il est chef de groupe. C'est notre Dédé, avec lui, il faut toujours rester aux aguets de peur de le perdre...

Merci pour cette sortie qualifiée de 'must' qui a quelque peu bousculé le calendrier avec l'accord de Marie-Thérèse.

Bonne quinzaine à tous, jeudi prochain il y a relâche en raison de l'Ascension.

Michèle


 
 


 


 
 



 



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