Le 13 juillet 2017 souvenez-vous,
les 14 participants menés par 2 'brinquins' avaient avalé pas moins de 27 km et
Ginette avait eu le mot de la fin en disant : ' à marquer
à l'encre rouge si prochaine fois il y a...' et malgré
tout nous y revoilà à Bure ! quand on aime, on ne compte pas ! même que nous
sommes 21 à prendre le départ à la suite de Michel abandonné par son coéquipier
Dédé, allez savoir pourquoi ?
Les Franches-Montagnes, les plaines
de l'Ajoie, le Jura Suisse ou la Suisse Normande, c'est comme vous voulez, mais
quelle belle région sublimée par le soleil et les couleurs de l'automne. Quel
temps idyllique pour notre dernière randonnée à la journée dans une forêt dorée
où l'on traîne les pieds dans les feuilles (je ne m'en lasse pas) où l'on écrase
faines et glands (les sangliers ne nous en voudront pas), forêt qu'il nous faut
quitter régulièrement pour des portions de route ou de béton, c'est tout de
suite moins drôle, mais cela nous permet d'admirer en ligne de fond, la chaîne
Vosges voire le début de la Forêt Noire.
De Bure nous avons gagné Courtemaîche, mais que ce
village porte mal son nom, tout en longueur je dirais plutôt Longuemèche ou pays
de Blanche Neige, vu que les 7 nains sont présents partout dans les
jardins.
Midi sonnant au clocher de la jolie église blanche du
village, Michel, contrairement à l'an passé, nous fait bifurquer sur la droite
et nous conduit jusqu'au chalet dissimulé dans une jolie clairière au dessus de
Courtemaîche mais sur la commune de Basse-Allaine. Malgré le soleil, les
boissons chaudes seront les bienvenues tout comme le pain d'épice maison de
Ginette.
La fin du parcours se fera par le chemin de Damas :
sentier de l'Ajoie profonde qui nous fait parler du damassinier, arbre sauvage
qui selon la légende nous viendrait de Damas, importé par les croisés. Très
présents aussi le long des sentiers aux abords des villages, les cognassiers
étayés car encore très chargés en fruits et des pommiers ou des noyers déjà
délestés de leurs fruits.
Nous laissons sur notre gauche le village de
Courchavon pour gagner sur les hauteurs l'important hameau de Mormont et son
auberge Saint-Hubert, puis sur notre droite, la zone militaire (point de chars à
l'horizon ce jour) avant de regagner Bure en le contournant pour éviter de
remonter la route bétonnée comme l'an passé. Ouf, nous l'avons échappé belle !
Bravo Michel, tu as bien retenu la leçon et tu rentreras assez tôt pour passer
une agréable soirée... tout comme chacun d'entre-nous.
Avec un grand sourire, nous pouvons
dire Merci à Ginette et Michel pour cette deuxième édition chez nos voisins
suisses qui a tenu toutes ses promesses.
les brinquins ne se trompent pas tous les coups
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