vendredi 17 avril 2020

Tour de la zone confinée = PI x 2 r (1) = 6,28 km... le 16 avril 2020

  Après un weekend pascal sans pouvoir réunir tous ses œufs dans le même panier je vous sens un peu 'flagada' aussi je vous propose une sortie revigorante à l'air libre. Osez osez Joséphine !
  Nous allons sortir de notre zone de confort, eh oui nous y avons droit ! une heure quotidienne dans un rayon de un km, chacun muni d'une attestation de déplacement dérogatoire dûment complétée. Vous pouvez l'imprimer, la photocopier, la découper dans votre journal local, l'écrire ou la rédiger avec des pâtes alphabet tout dépend du temps et des moyens dont vous disposez ?
   En avril ne te découvre pas d'un fil, la bise sur les hauteurs souffle généreusement et rosit nous joues sans se gêner, alors restons couverts et en avant pour l'aventure, franchissons le portail et envahissons le village quasi désert, pas un chat, la route est toute à nous.
Ce jeudi nous allons explorer l'hémisphère nord/est de la commune. Il ne s'agit pas seulement de se dégourdir les jambes; en tenant une bonne cadence pour rentrer dans les temps impartis, nous pourrons même avoisiner les 5 km. Je compte sur vous.
   Tout de suite nous prenons à droite et descendons le village en direction de la combe des Maîs, départ en douceur. Si nous levons la tête, à l'horizon, nous pouvons contempler niché dans les arbres en fleurs le hameau de Lucelans et deviner caché derrière les sapins plus à droite, le monument de la Résistance Comtoise.
   Finies les pâtures qui longeaient de part et d'autre du sentier, nous entrons dans la forêt où, en février le sous-bois n'était qu'un immense tapis blanc formé par une multitude de nivéoles ou perce-neige remplacées aujourd'hui par quelques anémones, myosotis, 'sabots du bon dieu'...
Tendez bien l'oreille peut-être entendrons-nous parmi le gazouillis des oiseaux, le coucou ? Avez-vous au moins une pièce au fonds de vos poches ? Zut c'est reparti pour une année sans le sou ! Et d'entonner tous en chœur : dans la forêt lointaine, on entend le coucou, du haut de son grand chêne, il répond au hibou, coucou hibou, coucou hibou coucou...
   Mais vous avez vu l'heure ? il faut penser à rentrer au bercail, si nous continuons tout droit nous arriverons à proximité du monument de la Résistance Comtoise, nous serions hors périmètre et hors délai autorisés donc nous tournons tout de suite à droite, remontons le chemin par le passage canadien pour atterrir sur la route et reprendre la direction du village, sans possibilité de faire un détour par les Essarts pour y cueillir un dernier bouquet de jonquilles.
Un dernier chemin, ombragé par une voûte formée en grande partie de noisetiers nous permet, entre les branchages, d'admirer le village comme tapis sur une énorme taupinière, qui se dore au soleil. Les bas-côtés sont ornés de violettes bleu pâle non odorantes, de pervenches, de boutons d'or, de coucous ou primevères des bois soit jaune soit bleu rouge violine, d'anémones. Un bouquet grandeur nature, quel régal pour les yeux.
   Toujours à droite et nous revoilà au centre du village, félicitations à tous, vous avez tenu la distance, pas trop essoufflés ? un bon décrassage de moteur ça ne peut être que salutaire, en récompense un plein paniers d’œufs pour les grands enfants gourmands que nous sommes.
En attendant jeudi prochain, comme moi, essayer de faire de la confiture de pissenlits, une première !!!
Michèle









Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.