Marche semi-nocturne Ecot//Villars-sous-Ecot le 21 juillet 2022

 Avec l’été, les rangs s’éclaircissent, aussi beaucoup d'absents au rendez-vous pour la traditionnelle semi-nocture au départ du stade d’Écot; canicule, covid, garde petits-enfants, vacances... les motifs ne manquent pas. C'est donc à 22, les sacs à dos délestés de leur garde-manger au profit du coffre de la voiture de Christine, que nous démarrons au son de la cloche du village qui égrène les six coups donnant le signal de départ.

Au sortir du village, nous nous arrêterons à la chapelle de Saint-Blaise 'tout mal apaise' pour la photo de groupe réalisée par Lucas, notre photographe attitré pour cette sortie annuelle.

Au printemps, avec les 'Dudus' aux abonnés absents aujourd'hui, nous avions retrouvé un vieux chemin beaucoup plus court pour gagner le village de Villars-sous-Écot. Quelle aubaine ! car même si les gens du bas sont agréablement surpris par la petite brise qui souffle sur le plateau et rend l'air plus respirable, une chaleur étouffante règne en cet fin d'après-midi, aussi très vite, nous nous engouffrons dans le bois du Breuil. Nous nous engageons d'abord sur une pente douce, encore faut-il trouver la bonne bifurcation, car avec ma petite tête de Linotte, j'ai un peu zappé le circuit, mais bon Alain avait prévenu et tant que l'on descend il n'y a pas vraiment de souci à se faire; puis sur une pente plus prononcée pour tomber pile poil sur le chemin qui nous mène à la cabane de chasse pour 19h tapantes, laissant à peine le temps à nos 'petites mains' d'installer tables, chaises, barbecues, dans ce cadre verdoyant et ombragé.

D'un coup, les rangs se grossissent, de 22 randonneurs nous passons à 29 gais lurons. C'est toujours un moment très chaleureux d'échanges, de partages, de convivialité en toute simplicité où chacun a eu plaisir à faire goûter quelques spécialités comme des amuse-bouches  à l'ortie et au basilic, des verrines aux betteraves rouges ou haricots, des légumes au vinaigre..., un biscuit à l'orange et quantité de tartes aux abricots sans oublier celle aux mûres, incroyable avant le fin juillet, pour terminer par un café corsé réalisé avec les moyens du bord, de quoi rester éveillé pour remonter la colline.

La nuit tombe, le site est toujours très animé, mais il va falloir penser à tout remettre en ordre et pour 19, reprendre le chemin du retour dans la bonne humeur surtout à l'approche des fontaines où un arrosage s'enclenche automatiquement sur notre passage. Comme habituellement nous empruntons le chemin des chèvres où chacun à son rythme éclairé par les frontales peut regagner petit à petit le point de départ, non sans se retourner pour admirer la guirlande lumineuse rouge des éoliennes de Rougemont prolongée sur la gauche par celle du Lomont et plus haut à l'entrée du village, sur notre gauche toutes les lumières du Pays de Montbéliard.

Un grand Merci à Christine, René, Denis et Jean-Marie pour la logistique, à Michelle et Hubert pour la mise à disposition du site et à Bibi pour un parachutage réussi, ouf, je vais pouvoir dormir tranquille. Bel été à tous.

Michèle