Une belle petite montée en direction de la statue de Jeanne (d’Arc) symbole de l’attachement des Français à l’Alsace , car la notre de Jeanne était partie dans les Dolomites en oubliant quelle devait organiser cette belle rando sur le sommet Vosgiens.
Sur la crête en direction de la vierge du Ballon nous profitons d’une assez belle luminosité pour apercevoir dans la vallée de St Maurice le petit village «Les Charbonniers »implanté au bord du ruisseau portant le même nom, un petit passage vers la vierge du Ballon qui doit son nom à Joseph Grisvard fermier dans le ballon d’Alsace à la fin du 19 ème siècle qui un jour se perdit dans le brouillard dans ce secteur ou les corniches peuvent être très dangereuses, il décida alors lorsqu’il aperçut les lumières de sa ferme d’ériger une statue à la vierge . A quelques mètres un petit arrêt à la table d’orientation pour bien se repérer dans se magnifique domaine du Ballon d’Alsace avec un beau point de vue sur le lac d’Alfeld .
Après un passage à proximité de la ferme auberge du Ballon nous descendons au milieu d’une belle prairie ou les fleurs de gentianes et les digitales nous laissent admiratifs, après une belle remontée sur la piste de ski « la Tourtet » et sous un soleil qui commence à être de plus en plus chaud nous redescendons en direction de la Gentiane par la piste des Bruyères et son Acroparc et sa tyrolienne. Nous remontons en direction de la vierge bleue de Wissgrut à 1124m d’altitude en empruntant la piste des chiens de traîneaux et au sommet de ce magnifique mamelon il est midi et les quelques arbres restants sur ce sommet nous permettent de trouver un peu d’ombre pour déjeuner.
Avec pour certains un petit café à la ferme auberge Morcelli le retour se fait par la Grande gentiane et le foyer communautaire Jean Devillers.
Arrivé à la Chaumière et pour ne pas remonter en plein soleil, Michel Rouiller nous propose une belle variante très rafraîchissante en pleine forêt pour rejoindre notre de point de départ du matin.
Une bonne bière pression (pour certains), et quelques belles parts de tarte aux myrtilles (pour certaines) qui voulaient absolument terminer cette belle ballade avec la langue et les dents toutes noires. Merci à Jeanne euh ! non à Alain pour nous avoir dirigé sur ces beaux sentiers.
Michel Demangeon
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