dimanche 21 juillet 2019

Bief et grotte de la Yeusotte le 18 juillet 2019

  Treize randonneurs (6 hommes et 7 femmes) sont au rendez-vous au bout du pont sur le Doubs à Bief. 
De là, on « LA » voit, toute petite à l’horizon, en bordure de crêt, à l’extrémité sud-ouest.
  Le temps promet d’être beau et chaud. 
  La traversée du village le long des deux cours d’eau, le Doubs et le Bief, est un peu trop courte pour chauffer les muscles avant la montée, assez abrupte mais à l’ombre, sur le plateau. Une pause en cours d’ascension nous permet d’avoir une magnifique vue sur la vallée du Doubs et le barrage de Dampjoux.
  La croix Juillet, plantée au bord de la falaise, nous laisse avec nos questions sans réponses.
  Et voici Neuvier: des jardins de fleurs et des potagers bien entretenus et la Maison Forte. Puis Chaux-les-Châtillon avec l’Église et ses fresques. À   Châtillon-sous-Maîche, une boîte à lettres originale retient notre attention : une maison miniature, véritable réplique de la « vraie ». Ces trois villages, avec Courcelles-les –Châtillon, sont regroupés en une seule commune, sous le nom « Terres de Chaux ».
  Après cette portion de route, des champs à traverser sous le soleil mais aussi des sentiers dans la fraîcheur des bois, une crête  de rochers et nous arrivons à l’abri prévu pour le pique-nique : une sorte de tunnel sous la roche, appelé « Yeusotte » par certains. Les cloches de Chaux viennent de sonner midi : ouf ! on est dans les temps !...
  Le rosé de J-Pierre à l’apéro et l’eau « vivifiante » de M-Thérèse pour digérer sont appréciés, comme il se doit. 
Sur le chemin qui nous ramène à Combe d’Amotte, une meute de chiens de traîneau nous poursuit un  moment, mettant de l’animation à une demi-heure de marche quelque peu monotone.
Près du hameau, pas trace des dames vertes qui, autrefois, ensorcelaient les jeunes gens qui passaient par là en rentrant de la fête au milieu de la nuit… Il est vrai qu’il est deux heures de l’après-midi ! (et je n’ose le dire : les hommes qui sont là ne sont plus tout jeunes !)
  Encore une petite descente et une toute petite grimpette, et nous arrivons sur CELLE qui nous attendait depuis le départ ce matin : on l’a contournée, on l’a aperçue de loin, de près, de face, de profil, et maintenant nous LA foulons de nos souliers de rando… nous sommes sur la Roche Fendue ! Certains s’approchent du bord pour voir la fente. En regardant en direction du nord et en se penchant un peu, on aperçoit nos voitures, minuscules, garées au bout du pont !
La légende raconte que c’est un ogre affamé, poursuivant un ours pendant toute une nuit de chasse, qui a fendu la Roche de son épée gigantesque. La légende raconte aussi que, si l’ours a pu se sauver, l’épée lui a quand même coupé l’oreille qui est tombée au fond de la fente, ce qui a donné naissance à la primevère « oreille d’ours » qui fleurit à chaque printemps dans ce lieu…
Et c’est par la crête de ce relief que nous amorçons la descente vers Bief, en passant cette fois-ci au pied de la Roche Fendue. Nous retrouvons le sentier balisé qui passe à la ferme des Combes.
  Dégustation de bières et de jus de fruits avec macarons au chocolat et petits croquants sur la terrasse de J-Pierre et Yvonne pour clore en beauté cette belle journée de randonnée dont tout le monde, apparemment, est satisfait.
Yvonne.





















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