vendredi 19 juillet 2019

Le Russey le 18 juillet 2019

  En période estivale, mieux vaut prendre de la hauteur pour trouver un peu de fraîcheur ; aussi, en bon samaritain, René nous conduit à l'ombre des premiers sapins du Haut-Doubs et c'est du Russey que 14 randonneurs partent gaiement à sa suite loin des turbulences de la civilisation.
  Par des pâturages encore très fleuris et parfumés (marguerites, gentianes, menthe sauvage...) nous gagnons Les Fournots du Haut et les Fournots du Bas, c'est connu les noms propres n'ont pas d'orthographe, puis les Guinots pour enfin gravir la colline qui nous mènera à 1000 m d'altitude, formidable point de vue sur Le Russey, Bonnetage et les Fontenelles , au lieu-dit : Les Marchands. Mais sont-ils tous descendus à la foire de Maîche ? seul un petit rouquin se joint à nous autour de la table réservée à notre intention, lors du parcours de reconnaissance par nos guides très attentionnés qui nous régalent d'anecdotes et de petits fours savoureux.
  Jeanne a dit, a dit ! mais Jeanne tu n'es plus en Italie, oublie Roberto, aujourd'hui c'est Renato et arrête de manger des pruneaux, tu retardes toute la troupe !!!
Nous reprenons la route en direction de la forêt et plus précisément du lieu-dit : Les 3 Sapins. En fait, un seul âgé de plus de 300 ans, mesurant plus de 50m de haut a résisté à la foudre et aux tempêtes. Un sapin pectiné aussi appelé sapin Président, s'il vous plaît !   Au sol, la souche d'un de ces géants repose encore dans son écrin de verdure.
De là, nous optons pour la découverte du sentier des poètes « Le silence est la chose exquise. Du silence dans de l'ombre, c'est la douceur par excellence. » E. Rostand résume en peu de mots notre ressenti à déambuler en ces lieux à travers la tourbière du Verbois, ombragée par les sapins, les hêtres, les pins crochets..., enjolivée par les myrtilliers dont nous savourons quelques fruits, jalonnée de dolines, véritables curiosités géologiques. Un havre de paix.
  Au sortir de la forêt où il a fallu bien faire attention aux racines, 1 racine peut toujours en cacher 1 autre ! ça se complique sérieusement, les marquages disparaissent, seul le clocher nous indique la direction à prendre, va falloir sa résigner à pâturer avec les vaches fort curieuses de notre présence au milieu de leur territoire avant de trouver chaussée plus carrossable.
  Belle boucle, bon bol d'air, lieu idéal pour se ressourcer en toute quiétude.
Merci à René qui a toujours le cœur sur la main mais qui serait vite désorienté sans sa chère Christine. Racine ou non, de plus à 5 contre 9, ces dames ont toujours le mot de la fin.
Michèle.




























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