jeudi 26 août 2021

Le saut du Doubs depuis Noël-Cerneux le 26 Août 2021

L'automne se profile tout doucement à notre porte, seulement 10° au petit matin à Pont de Roide où nous sommes 9 pour gagner Noël-Cerneux, mais 14 au départ du stade avec un soleil qui peinera toute la journée à réchauffer l'atmosphère pour atteindre tout de même un bon 19°, de l'avis de tous, la température idéale pour affronter le dénivelé du jour.

Nous avons quitté la plaine pour arpenter une contrée plus vallonnée avec ses fermes typiques et ses sapins, paysages franc-comtois chers à Émile Isenbart, artiste-peintre qui œuvrait essentiellement à l'extérieur, en pleine nature et appréciait particulièrement la région. Noël-Cerneux, joli village du Haut-Doubs avec ses fontaines, son église au clocher comtois à 'l'Impériale', dont les habitants sont appelés les grélots et grélottes. Sûrement qu'on doit s'y cailler en hiver !

Très vite en grimpant un peu par les pâturages, nous atteignons le point culminant du jour 1075m au lieu-dit La Combe du Plane où trône fièrement une cabane de gabelous ou douaniers qui leur permettait de contrôler la frontière tout en se protégeant des intempéries. Celle-ci, transformée en boite à livres avec table et bancs, offre une halte aux randonneurs qui sillonnent les sentiers de contrebande franco-suisse.

De là commence notre descente vertigineuse, par le GR et même la GTJ, en passant par le Lovet, les Taillards et les Vions, elle se termine à midi pile, en bordure de l'embarcadère franco-suisse du Doubs où nous squatterons 3 tables sur 5 dans l'espace ouvert du chalet réservé au pique-nique, face à ce paysage verdoyant, chatoyant, au son de l'eau qui s'écoule inlassablement.

Nous essaierons de nous fondre dans le flot des touristes pour remonter le long du cours d'eau jusqu'au belvédère du Bas puis celui du Haut afin de contempler au mieux la superbe et bruyante chute d'environ 27m qui crépite sous nos yeux entre les deux rives. Le Saut du Doubs, 730m, est l'un des sites naturels les plus célèbres en Franche-Comté. Ses eaux débouchent du lac de Chaillexon, retenue d'eau franco-suisse, puis plongent en cette chute majestueuse avant de courir sauvagement jusqu'au barrage du Châtelot où elles sont à nouveau retenues pour produire une énergie propre et enfin continuer plus tranquillement leur chemin.

Nous continuerons de remonter en direction du Châtelard avant de bifurquer sur la gauche,  empruntant soit les chemins de traverse plus pentus soit par les lacets routiers pour retrouver Les Vions et reprendre l'itinéraire en sens inverse, bordé de fleurs jaunes et bleues à l'image du marquage que nous connaissons bien, flirtant avec la frontière sans jamais dépasser les bornes.

Michel nous avait prévenu, il n'était pas là pour battre un record de vitesse, Ginette avait dit ' plus un bourrin mais un brinquin'. Il nous a mené bon train à travers des paysages que nous avions presque oubliés. Merci à vous 2, elle était vraiment géniale cette sortie initialement programmée en avril avant les grosses chaleurs, rien à craindre de ce côté-là en cette fin août...

Jeudi prochain  le Mont Pouillerel : allez plus haut ! Bonne semaine à tous, prenez soin de vous.

 Michèle
















                                            Le voici ce Saut du Doubs d'août 2021
Et en 1910 ! Déjà 27 m de chute



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