Le balisage nous dirige vers un arbre
remarquable : un hêtre qui a subi l'outrage des ans et son compère un charme
dans le même état. Mais ne nous moquons pas de la vieillesse ! .......
Nous croisons une stèle en l'honneur
de la 1ère armée française. Au bout d'une belle allée de tilleul, une nouvelle
stèle de 1800 et quelques. Cette fois c'est pour rappeler "le souvenir
d'une jeune fille de douze ans morte pour avoir protégé sa vertu" (dixit
l'inscription).
Le temps passe, il serait temps de
refaire le plein d'énergie. Une petite vallée ensoleillée nous tend les bras.
Un stère de bois va nous fournir les sièges. Un petit ruisseau : La Batte
gazouille devant nous, lieu idyllique. Cela me rappelle une récitation que
j'avais apprise quand j'étais un peu plus jeune, il n'y a pas si longtemps !
Comment....... j'entends des murmures dans les rangs ! La voici :
Le chant de l'eau : L'entendez-vous
l'entendez-vous le joli flot sur les cailloux, il passe et courre et glisse, et
doucement dédie aux branches, qui sur son cours se penche : sa chanson douce.
(Emile Verhaeren).
Nous reprenons la route et une
pancarte nous annonce "attention à 700 mètres descente dangereuse"
(même pas peur). J'avais prévu des cordes mais c'était inutile, c'était sans
compter sur l'agilité de ces dames. Quelques galants messieurs se sont proposés
pour les aider avec l'arrière-pensée qu'elles leur tombent dans les bras ......
peine perdue.
Nous longeons la frontière Suisse
avec ses bornes monumentales, petit clin d'œil de l'ours de Berne qui n'a pas
réussi à faire rougir la fleur de lys !
Et c'est dans la bonne humeur que
nous rejoignons nos voitures après un dernier coup d'œil sur les Vosges.
Merci à Christine pour ses gâteaux.
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