La nouvelle est tombée hier soir, troisième confinement à partir de samedi et pour tout le mois d'avril, j'aimerais pouvoir vous dire qu'il s'agit d'un 'poisson', mais c'est la triste réalité pour lutter efficacement contre cette troisième vague parallèlement à la campagne de vaccinations, eh oui !nous sommes repartis pour un tour...
Avec le changement d'heure, passant de l'heure dix verres à celle des thés, notre calendrier nous propulse dans les randos à la journée, un vrai flop ! Même si le soleil est toujours là, Alain, faisant preuve de prudence avec juste raison, abandonne sa proposition de sortie, Gérard finalement lui emboîte le pas et y renonce également devant se préparer pour effectuer son retour à la campagne dans les plus brefs délais.
Mais à quand remonte donc notre dernière randonnée à la journée quant nous partions de bon matin par les chemins... ? aux calanques grecques, rappelez-vous c'était il y a plus d'un an. En ce temps- là, lorsque nous nous retrouvions sur le lieu de rendez-vous, c'étaient embrassades et poignées de mains à gogo, puis photo de groupe, tous bien rapprochés les uns des autres pour tenir dans le cadre et gaiement nous partions pour une journée découverte en toute liberté.
Vers les 10h, pour satisfaire nos petits besoins, se désaltérer ou combler un petit creux à l'estomac, au milieu de nulle part, une première pause allait de soi. Alors apparaissaient comme par magie des boites de fruits secs, des paquets de sucreries diverses où chacun plongeaient les mains sans se faire prier, et c'était reparti jusqu'aux environs de midi en vue d'une collation plus consistante. C'était à la bonne franquette, repas tiré du sac, chacun son manger plus ou moins riche en fonction des restes glanés dans le frigo, son sandwich, sa part de quiche ou sa salade de saison. Que dire de Francine qui déballait son kilo de carottes avec son épluche-légumes ? faudrait tout de mêm pas pousser mémère dans les orties.
Nous nous regroupions alors, au calme d'une petite clairière sur des billes de bois pour profiter du soleil, de la fraîcheur de l'air, de l'odeur de la forêt à la fois subtile, délicate et puissante comme celle des feuilles, des fleurs, des champignons, des résineux, parfois nous nous éparpillions dans les rochers face à un panorama majestueux que nous pouvions admirer tout à loisir ou nous profitions d'une table de fortune et le tour était joué. En cas de mauvais temps, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, nous nous abritions alors dans un hangar agricole voire dans une cabane de chasse, où nous étions priés de laisser l'endroit comme nous l'avions trouvé à notre arrivée. Ce jour-là, ce fût Agnès qui s'y colla sous l’œil attentif d'un inspecteur des travaux finis, à moins qu'il ne prît des leçons pour, à son tour, se saisir du manche, le 'gars' semble s'en sortir correctement, qu'en dis-tu Agnès ? quant à René il est parti pour remplacer l'employé communal...
Mais déjà le chef rappelait à l'ordre sa troupe, un peu d'exercice pour digérer tout ça, il y a encore du chemin à faire, nous n'avions pas l'habitude d'attendre la saint glinglin pour nous remettre en route. En fin d'après-midi, une dernière pause était de rigueur pour partager de délicieuses pâtisseries 'maison' distribuées généreusement avant de s'éparpiller pour vaquer à nos occupations diverses et variées sans aucune contrainte. Ah, la nostalgie du bon vieux temps !
Attention, la semaine prochaine sera froide, nous allons carrément nous cailler, n'oubliez pas le dicton 'en avril ne te découvres pas d'un fil'. Prenez soin de vous.
La carte postale du jour arrive à point pour vous souhaiter un joyeux week-end de Pâques.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.