vendredi 30 juillet 2021

Balade à Ferrette et son château le 29 juillet 2021

 Nous sommes 14 au départ de cette balade à Ferrette dans le Sundgau, une idée de Simone. Depuis un parking en haut de la ville, nous grimpons vers la tour du Rossberg. Depuis son sommet, 20m, nous découvrons la plaine d'Alsace avec un beau panorama à 360°.          
  Nous descendons ensuite vers le centre de vacances Don Bosco par des sentiers ombragés bien agréables. En continuant en direction de notre lieu de pique-nique, avec de belles vues sur le château, nous longeons un vaste enclos où broutent des daims reconnaissables à leur robe tachetée avec leurs petits et d'autres animaux semblables mais blancs. Est-ce une autre race ?
            Nous arrivons vers une belle place où nous avons prévu l'arrêt casse-croûte. Après nous être restaurés, en route pour la grotte des nains. C'est vraiment une surprise, une faille entre 2 immenses falaises bien verticales. Au pied de l'une d'elles, la minuscule grotte des nains avec la légende qui s'y rattache. Remis de notre étonnement, nous continuons notre chemin vers un belvédère pour un nouveau point de vue, et direction le château.
            Nous grimpons vers les ruines de ce château du 11ième siècle avec donjon carré du 12ième et sa plate forme d'observation aménagée et enceinte du 15ième. Une notion du temps qui nous échappe aujourd'hui. De plus, le château a subi un tremblement de terre en 1356, une destruction en 1635 et un incendie par les révolutionnaires en 1789.     Pas étonnant qu'il soit dans cet état! Heureusement, il reste les points de vue à 360° qui nous permettent entre autres de retracer notre itinéraire du jour.

Anecdote, Albert de Monaco est aussi comte de Ferrette.

            Retour  à Ferrette, cette petite ville typique du Sundgau par une belle descente et des façades colorées d'anciennes boutiques. Fin d'une belle balade qui, nous l'espérons, aura plu à tous, avec ses aspects ludiques et contemplatifs.
            Grand merci à Guy pour ses informations GPS, relevés distances, dénivelés et toutes sortes de calculs s'y rattachant mais, de grâce, ne vous attardez pas  sur ces résultats ou  bilans performances qui en découlent, ils sont assez inhabituels.
            Je tiens à rappeler que philippe avait proposé ce circuit en 2013, dans l'autre sens et plus longue, mais aussi belle et pleine de découvertes qu'il aimait faire partager.

            Simone, Michel.


























jeudi 29 juillet 2021

Les éoliennes du Lomont le 29 Juillet 2021

 Au départ de la MPT de PONT-de-ROIDE nous sommes 7 marcheurs.La météo a décidé d’être avec nous, çà n’arrive pas souvent cette année !Après avoir traversé le pont avec ses nuisances de la ville nous grimpons par le petit sentier balisé pour déboucher sur la ferme du Petit Lomont.

L’endroit est calme, reposant, seul un chamois quelque peu apeuré et surpris de voir des humains fut d’ailleurs notre seule rencontre de toute la journée.En montant le communal sous la ligne électrique le sentier se perd dans la végétation abondante.

A un moment donné notre Dédé qui avait pris de l’avance était noyé dans les hautes herbes.  On ne voyait plus que sa tête qui dépassait.De loin on croyait voir un chevreuil qui cherchait à se planquer...

Le GPS  D’Alain indique 830 m d’altitude , nous sommes au sommet des montagnes du Lomont.  Comme disait BREL dans sa chanson ces gens là : Dans son cadre en bois y’a la moustache du père qui regarde le troupeau bouffer la soupe froide et çà fait des grands S....leup ! Et çà fait des grands S...leup !Mais là sous l’éolienne N° 12  çà fait des grands F...leut !  Et çà fait des grands  F...leut ! 

Nous redescendons pour l’arrêt casse croute à la cabane de chasse de Valonne , une grande table dehors avec s’il vous plait un store !  Du 3 étoiles, avec vue non pas sur la mer mais sur les 3 nouvelles éoliennes récemment construites.

Pour le retour Dédé nous dégotte un sentier en sous bois , typiquement vosgien , à l’ombre, en terre.L’endroit est sympa mais aucune visibilité. Pourtant à un moment donné une petite brèche à travers le feuillage nous permet de voir une ferme, peut être Montglioz ?  et sur la droite le Faux Verger ?  Oh !  Non c’est pas possible !  Je l’ai vu !  je l’ai vu !  Je n’en dirai pas plus, je tairai le nom...  Les habitués de la rando cherchent entre les branches, Ah !  Oui, on le voit !  Aucun doute c’est bien lui.

En passant devant les grottes de Rochedane  l’envie d’une bonne “mousse” à la terrasse se fait pressante.
19 km , 700 m de dénivelé, un sentier que l’on ne connaissait pas, une belle journée.
Jeudi prochain 5 août, direction les Vosges avec notre incontournable guide , notre ami  Dédé.
Bonne semaine. 
Christian D.










vendredi 23 juillet 2021

Laviron et les sommets environnants le 22 juillet 2021

Profitons encore d'une semaine d'été

C'est un peu 'les jolies colonies de vacances', deuxième sortie cette semaine, à vingt-quatre nous voilà repartis tout heureux afin de profiter de ce grand beau temps avant justement qu'il ne se gâte... Cette randonnée avait été programmée le 17 juin pour découvrir les lys Martagon en pleine floraison. Hélas annulée à cause des intempéries, un mois plus tard, la plupart sont fanés mais par deux fois, nous pourrons admirer leur port majestueux.

De l'étang au centre du village, nous grimpons par les pâtures très fleuries jusqu'aux trois tables d'orientation au lieu-dit Le Peu (859m), c'est peu de le dire car de là se déroule à 270 degrés, un panorama courant de la plaine Haute-Saônoise, aux Vosges, à la Forêt Noire, aux Alpes Suisses, sans oublier le Mont Blanc jusqu'à la crête du Jura, magnifique paysage qui se perd dans la brume à l'horizon, auréolé de nombreuses éoliennes que nous asseyons de situer géographiquement.

Nous continuerons par la forêt où nous profitons d'un alignement de troncs de sapins pour déguster nos casse-croûte et un délicieux gâteau fait par Annie, à l'ombre de grands arbres, enjolivé par le bleu des campanules et égayés par le chant des oiseaux.

De là, nous partirons en direction de Landresse pour (re)découvrir les grottes dénommées Les Bougeottes, qui ont servi d'abri aux habitants des villages pendant la révolution. Sur les arbres, des rondelles de bois, stylisées en boutons sont là pour nous rappeler qu'un écrivain franc-comtois, Louis Pergaud, instituteur au village durant 2 ans, s'est inspiré de la vie qui s'y déroulait pour écrire son célèbre roman 'La guerre des boutons'.

Assez tourné en rond, il est temps de refermer la boucle pour redescendre vers Laviron à travers forêt et pâtures où paissent de nombreux troupeaux de génisses et de vaches. Partout, dans nos campagnes, des passages sont aménagés pour faciliter la déambulation des marcheurs ou vététistes à travers ce dédale, souvent glissants et pas toujours très 'commodes' il faut s'en méfier comme de la peste et même si un homme averti en veut deux, ça n'empêche pas toujours la chute !

Merci à Annie et Gérard pour ce déconfinement verdoyant avec de nombreux points de vue et très bien ombragé, nous avions presque oublié la beauté de ces paysages en limite du Haut-Doubs.

Nous souhaitons un bon rétablissement à Claudine qui a chuté malencontreusement en tout début de matinée et devra ménager sa cheville pendant les semaines à venir...

Michèle
















Marche de nuit départ Ecot le 19 Juillet 2021

Profitons enfin d'une semaine d'été

Si le premier mois de l'été c'était plutôt 'il pleut , il pleut bergère...' et vous aviez du temps pour aller aux escargots, cette semaine c'est grand soleil, aussi c'est à nous de sortir de notre coquille sans plus attendre car 'souvent juillet orageux annonce hiver rigoureux'...

Alors vite reprenons la clé des champs et profitons des deux randos programmées exceptionnellement cette semaine. 

'Lundi matin, l'empereur, sa femme et le petit prince sont venus chez moi...' non, non, lundi soir, vingt-sept randonneurs, dont un paparazzi et les deux petits-enfants 'Dudus', sont venus au stade pour la traditionnelle sortie semi-nocturne. A peine parti, le groupe se scinde en deux, les vieilles habitudes ressurgissent naturellement, les plus chevronnés à l'avant, il y avait trop longtemps qu'ils ruaient dans les brancards, les pipelettes à l'arrière qui inlassablement refont le monde, ce ne sont pas les sujets brûlants qui manquent !

A travers le finage d’Écot qui surplombe le Pays de Montbéliard avec en ligne d'horizon la chaîne des Vosges, par la ferme des Montôts, nous descendons sans difficulté pour gagner les hauteurs du joli village de Villars sous Écot où a été érigé un monument à la mémoire de 22 hommes du village (fusillés le 19 septembre 1944 à Montbéliard sans procès en représailles de destructions subies par l'ennemi) que nous découvrons pour une fois, à la lumière du soleil qui décline à l'horizon et non à celle de nos frontales.

Ne nous reste plus qu'à traverser le village, en nous tenant à bonne distance des fontaines même si avec cette chaleur  la tentation est grande d'y plonger l'un d'entre nous, pour gagner La Cabiotte où nous sommes attendus par de généreux volontaires qui contribuent à la pleine réussite de ce moment convivial évincé l'an dernier à cause des normes sanitaires et  aujourd'hui sans craindre que le ciel ne nous tombe sur la tête.

En bonne compagnie, le temps passe toujours trop vite. Déjà 22h30, bien restaurés et ragaillardis, je rameute la troupe, il faudrait songer à repartir, nous reste à remonter tout ce que nous avons descendu, au départ, à la lumière des becs de rue, puis à celle des lampes frontales indispensables car le sentiers des chèvres a bien été endommagé par les pluies orageuses qui ont sévi ces dernières semaines. Attention aux dérapages, ouf, tout le monde rentre sur ses deux pieds, je respire et passe le flambeau à Gérard pour jeudi qui prendra le relais au pied levé du côté de Laviron 'on y danse, on y danse tout en rond', pitié pas la danse de la pluie.

Michèle