Profitons enfin d'une semaine d'été
Si le premier mois de l'été
c'était plutôt 'il pleut , il pleut bergère...' et vous aviez du temps
pour aller aux escargots, cette semaine c'est grand soleil, aussi c'est à nous
de sortir de notre coquille sans plus attendre car 'souvent juillet orageux
annonce hiver rigoureux'...
Alors vite reprenons la clé des champs et profitons des deux randos programmées exceptionnellement cette semaine.
'Lundi matin, l'empereur, sa
femme et le petit prince sont venus chez moi...' non, non, lundi soir,
vingt-sept randonneurs, dont un paparazzi et les deux petits-enfants 'Dudus',
sont venus au stade pour la traditionnelle sortie semi-nocturne. A peine parti,
le groupe se scinde en deux, les vieilles habitudes ressurgissent
naturellement, les plus chevronnés à l'avant, il y avait trop longtemps qu'ils
ruaient dans les brancards, les pipelettes à l'arrière qui inlassablement
refont le monde, ce ne sont pas les sujets brûlants qui manquent !
A travers le finage d’Écot qui
surplombe le Pays de Montbéliard avec en ligne d'horizon la chaîne des Vosges,
par la ferme des Montôts, nous descendons sans difficulté pour gagner les
hauteurs du joli village de Villars sous Écot où a été érigé un monument à la
mémoire de 22 hommes du village (fusillés le 19 septembre 1944 à Montbéliard
sans procès en représailles de destructions subies par l'ennemi) que nous
découvrons pour une fois, à la lumière du soleil qui décline à l'horizon et non
à celle de nos frontales.
Ne nous reste plus qu'à traverser
le village, en nous tenant à bonne distance des fontaines même si avec cette
chaleur la tentation est grande d'y
plonger l'un d'entre nous, pour gagner La Cabiotte où nous sommes attendus par
de généreux volontaires qui contribuent à la pleine réussite de ce moment
convivial évincé l'an dernier à cause des normes sanitaires et aujourd'hui sans craindre que le ciel ne nous
tombe sur la tête.
En bonne compagnie, le temps
passe toujours trop vite. Déjà 22h30, bien restaurés et ragaillardis, je
rameute la troupe, il faudrait songer à repartir, nous reste à remonter tout ce
que nous avons descendu, au départ, à la lumière des becs de rue, puis à celle
des lampes frontales indispensables car le sentiers des chèvres a bien été
endommagé par les pluies orageuses qui ont sévi ces dernières semaines.
Attention aux dérapages, ouf, tout le monde rentre sur ses deux pieds, je
respire et passe le flambeau à Gérard pour jeudi qui prendra le relais au pied
levé du côté de Laviron 'on y danse, on y danse tout en rond', pitié pas
la danse de la pluie.
Michèle
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