vendredi 23 juillet 2021

Laviron et les sommets environnants le 22 juillet 2021

Profitons encore d'une semaine d'été

C'est un peu 'les jolies colonies de vacances', deuxième sortie cette semaine, à vingt-quatre nous voilà repartis tout heureux afin de profiter de ce grand beau temps avant justement qu'il ne se gâte... Cette randonnée avait été programmée le 17 juin pour découvrir les lys Martagon en pleine floraison. Hélas annulée à cause des intempéries, un mois plus tard, la plupart sont fanés mais par deux fois, nous pourrons admirer leur port majestueux.

De l'étang au centre du village, nous grimpons par les pâtures très fleuries jusqu'aux trois tables d'orientation au lieu-dit Le Peu (859m), c'est peu de le dire car de là se déroule à 270 degrés, un panorama courant de la plaine Haute-Saônoise, aux Vosges, à la Forêt Noire, aux Alpes Suisses, sans oublier le Mont Blanc jusqu'à la crête du Jura, magnifique paysage qui se perd dans la brume à l'horizon, auréolé de nombreuses éoliennes que nous asseyons de situer géographiquement.

Nous continuerons par la forêt où nous profitons d'un alignement de troncs de sapins pour déguster nos casse-croûte et un délicieux gâteau fait par Annie, à l'ombre de grands arbres, enjolivé par le bleu des campanules et égayés par le chant des oiseaux.

De là, nous partirons en direction de Landresse pour (re)découvrir les grottes dénommées Les Bougeottes, qui ont servi d'abri aux habitants des villages pendant la révolution. Sur les arbres, des rondelles de bois, stylisées en boutons sont là pour nous rappeler qu'un écrivain franc-comtois, Louis Pergaud, instituteur au village durant 2 ans, s'est inspiré de la vie qui s'y déroulait pour écrire son célèbre roman 'La guerre des boutons'.

Assez tourné en rond, il est temps de refermer la boucle pour redescendre vers Laviron à travers forêt et pâtures où paissent de nombreux troupeaux de génisses et de vaches. Partout, dans nos campagnes, des passages sont aménagés pour faciliter la déambulation des marcheurs ou vététistes à travers ce dédale, souvent glissants et pas toujours très 'commodes' il faut s'en méfier comme de la peste et même si un homme averti en veut deux, ça n'empêche pas toujours la chute !

Merci à Annie et Gérard pour ce déconfinement verdoyant avec de nombreux points de vue et très bien ombragé, nous avions presque oublié la beauté de ces paysages en limite du Haut-Doubs.

Nous souhaitons un bon rétablissement à Claudine qui a chuté malencontreusement en tout début de matinée et devra ménager sa cheville pendant les semaines à venir...

Michèle
















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.